Examen de jugement situationnel (EJS) Guide de préparation

Pour les candidat(e)s au poste d’agent(e) correctionnel(le) – Groupe et niveau CX-01

Les fonctions d’un agent correctionnel (CX) sont très exigeantes, et leur exercice requiert un bon jugement. L’Examen de jugement situationnel (EJS) du Service correctionnel du Canada (SCC), destiné aux candidats au poste d’agent correctionnel, permettra d’évaluer votre jugement en vous demandant de résoudre des problèmes survenant en milieu de travail qui sont semblables à ceux que vous pourriez rencontrer dans l’exercice des fonctions d’un agent correctionnel (CX). L’EJS demeure l’une des mesures d’évaluation pour la sélection des recrues qui suivront le Programme de formation correctionnelle à l’Académie nationale de formation du SCC et qui, après avoir obtenu leur diplôme, entameront leur carrière d’agent correctionnel.

Afin d’être bien préparés à passer l’EJS, les candidats devraient avoir une connaissance générale des renseignements concernant le SCC présentés sur le site :

Aperçu du Guide de préparation 

Mission du SCC

L’énoncé de mission du SCC est le suivant :

Le Service correctionnel du Canada, en tant que composante du système de justice pénale et dans la reconnaissance de la primauté du droit, contribue à la sécurité publique en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain.

L’énoncé de mission présente une vision vaste et globale de la raison d’être de l’organisation. Il établit le but ultime et les responsabilités de l’organisation et sert de fondement aux valeurs et à la culture du SCC.

Rôle du SCC  

Ce que nous faisons :

Le SCC est l’organisme du gouvernement fédéral chargé d’administrer les peines d’emprisonnement de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. Il gère des établissements de divers niveaux de sécurité et surveille les délinquants en liberté sous condition dans la collectivité.

La protection de la société est le critère prépondérant appliqué par le Service dans le cadre du processus correctionnel.

La participation du SCC au processus de justice pénale débute lorsque le délinquant est condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus. Les délinquants qui se voient imposer une période de probation ou une peine d’incarcération de moins de deux ans sont placés sous la responsabilité des provinces et des territoires. Les services correctionnels pour les jeunes, qui sont régis par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, sont aussi administrés par les provinces et les territoires.

Les décisions relatives à la mise en liberté sous condition des délinquants sont prises par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Le SCC a cependant la responsabilité de préparer les cas des délinquants qui seront étudiés par la Commission et de surveiller, jusqu’à ce qu’ils aient fini de purger leur peine, les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont mis en liberté sous condition.

Ce qui ne relève pas du SCC

Le SCC :

Fonctions de l’agent correctionnel 

Les agents correctionnels veillent à ce que les établissements fédéraux soient des endroits sûrs et sécuritaires. Ils doivent :

Les établissements fédéraux sont en fonction 24 heures sur 24, sept jours sur sept, toute l’année durant. Les agents correctionnels doivent être en mesure de faire des quarts de travail et de travailler selon des horaires variables, les fins de semaine et les jours fériés. Ils peuvent être tenus de faire des heures supplémentaires.

En débutant en tant qu’agent correctionnel I (CX-01), vous devrez :

Différents vêtements et pièces d’équipement sont fournis aux membres du personnel pour assurer leur sécurité au travail. En voici quelques exemples :

Compétences de l’agent correctionnel 

Les agents correctionnels veillent à ce que les établissements soient des endroits sûrs et sécuritaires. Ils contrôlent et surveillent les délinquants et interagissent avec eux.

Les compétences et les comportements efficaces des agents correctionnels sont présentés plus en détail à la fin du présent guide. L’EJS évalue formellement votre jugement en fonction de votre sélection de réponses possibles au scénario. Les compétences des agents correctionnels ainsi que la mission, les valeurs et l'éthique du SCC et de la fonction publique sont intégrées au l’EJS.

Cadre de la mission, des valeurs et de l’éthique du SCC

Bien que la Mission ait été mentionnée précédemment, cette section montre comment elle s'inscrit et contribue à un cadre plus large du SCC.

Mission et engagement du SCC

Le Cadre des valeurs et de l’éthique du SCC crée une conception commune des croyances du SCC et des normes de comportement à respecter dans la réalisation de sa mission.

Notre mission : Le SCC, en tant que composante du système de justice pénale et dans la reconnaissance de la primauté du droit, contribue à la sécurité publique en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain.

Notre engagement : Nous, les employés du SCC et les personnes travaillant avec nous, reconnaissons l’importance de réaliser notre mission dans les limites d’un cadre de valeurs, de politiques et de lois. Nous adoptons des valeurs communes pour guider notre comportement, la prise de décisions et notre jugement discrétionnaire. Ces valeurs communes sont utiles pour le travail accompli quotidiennement au SCC en collaboration avec tous les partenaires et intervenants. En véhiculant ces valeurs, nous confirmons l’importance attachée à l’intégrité personnelle et professionnelle ainsi qu’au travail concerté pour créer une culture organisationnelle exempte de harcèlement et fidèle aux mêmes valeurs.

Nous sommes fiers de notre travail, de nos réussites et de l’esprit de collégialité et de coopération qui y est associé. Nous sommes convaincus que tous les humains peuvent changer et sommes conscients que les relations constituent le fondement de notre travail. Par ces relations, nous contribuons grandement et de diverses manières à transformer des vies et à protéger les Canadiens.

Énoncé des valeurs du SCC : L’énoncé des valeurs du SCC guide le comportement, la prise de décisions et le jugement discrétionnaire au sein du Service. Le personnel du SCC devra appliquer les valeurs communes et réciproques suivantes dans toutes ses interactions avec les délinquants, les collègues (pairs, subordonnés et supérieurs), les partenaires, les intervenants et le public :

Respect : Un comportement respectueux fait honneur à la rationalité et à la dignité des personnes, à leur capacité de choisir leur propre voie, dans le respect des lois, vers une vie enrichissante. Une bonne façon d’adopter un comportement respectueux est de traiter les autres comme nous aimerions être traités.

Justice : Principe complexe à la fois sur le plan théorique et pratique, la justice touche l’équilibre entre les intérêts conflictuels, ainsi que les pratiques relatives à l’impartialité, l’objectivité, l’égalité, l’équité et aux relations interpersonnelles. Comme pour le respect, pour être juste, il faut traiter les autres comme vous aimeriez qu’ils vous traitent.

Professionnalisme : Le professionnalisme est un engagement à demeurer fidèle à des normes de conduite éthique élevées et à des normes communes pertinentes, ainsi qu’à acquérir et à mettre en pratique des connaissances spécialisées pour le bien public. Le professionnalisme est basé sur un engagement à l’intégrité – l’engagement de soutenir nos valeurs même dans les circonstances les plus difficiles.

Inclusion : L’inclusion est un engagement à accepter de façon proactive les différences culturelles, spirituelles et générationnelles, les difficultés individuelles et les nouveaux points de vue, à en tenir compte et à en tirer des leçons.

Responsabilisation : La responsabilisation englobe la notion d’être capable d’expliquer et de justifier la pertinence des mesures et des décisions prises et de répondre aux questions quant à celles‑ci et d’être disposé à agir ainsi. La responsabilisation s’applique à tout le monde au sein du SCC. Elle consiste également à accepter ses responsabilités et à veiller à ce qu’elles soient assurées en fournissant le soutien, la rétroaction et la surveillance nécessaires.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires concernant le Cadre de la mission, des valeurs et de l’éthique, consultez :

Directive du commissaire 001

Valeurs et éthique du secteur public

L’énoncé des valeurs du SCC concorde avec les valeurs du secteur public et les appuie. La reconnaissance du Code de valeurs et d’éthique du secteur public et des comportements attendus est une condition d’emploi de tous les employés du SCC.

Équité en emploi, diversité et inclusion

Le SCC s'est engagé à recruter et à perfectionner un effectif inclusif et diversifié, représentatif de la population qu'il dessert. Afin de fournir une image précise de notre effectif, nous encourageons tous les candidats et le personnel à remplir le questionnaire d'auto-identification d’équité en matière d’emploi (EE), que vous apparteniez ou non à l'un des quatre groupes EE désignés :

Soyez assuré que vos informations resteront confidentielles et protégées en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Le SCC reconnaît que la diversité va au-delà des groupes visés par l'équité en matière d'emploi tels que définis par la Loi sur l'équité en matière d'emploi et s'efforce d'être représentatif de tous les groupes en quête d'équité.

Le processus actuel d'auto-identification est en train d'être modernisé par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada afin de mieux refléter la diversité de la population canadienne.

Bien que volontaire, votre participation est encouragée car elle aide le SCC à identifier les zones de sous-représentation pour les groupes EE et à poursuivre nos efforts pour éliminer les obstacles qui peuvent exister concernant :

Des informations supplémentaires concernant la diversité en milieu de travail au SCC sont disponibles à :

Thèmes des scénarios de l’EJS

L’Examen de jugement situationnel vise à évaluer votre jugement en vous demandant de résoudre des problèmes survenant en milieu de travail qui sont semblables à ceux rencontrés par les agents correctionnels.

Les cinq fonctions suivantes reflètent les principaux domaines et les principales attentes en matière de rendement au travail du CX‑01 et constituent les thèmes des scénarios de l’Examen de jugement situationnel :

  1. Veiller à la sécurité de l’établissement et du public;
  2. Veiller à la sécurité du personnel, y compris lors du transport de détenus;
  3. Veiller à la sécurité des détenus, y compris lors de leur transport;
  4. Intervenir en cas d’incendie, de danger environnemental et d’urgence médicale; et
  5. Accroître la responsabilisation des délinquants.

Il y a 100 questions associées aux différents scénarios (deux points par question), et votre potentiel est évalué en fonction des réponses que vous avez choisies. Les candidats doivent obtenir une note minimale de 130/200 pour réussir et être considérés comme ayant réussi à cette phase du processus d'embauche. La répartition des scénarios EJS n'est pas répartie également entre les cinq fonctions. Certains des principaux domaines auront plus de questions que les autres domaines, et auront donc une plus grande importance dans l'évaluation de vos choix de jugement.

Dans le cadre de l’EJS, vous verrez différentes situations, chacune d’entre elles étant suivie d’une ou de plusieurs interventions possibles. Votre tâche consiste à juger de l’efficacité des interventions proposées pour résoudre le problème soulevé dans chaque situation. Lisez attentivement chaque situation et la réponse possible, puis évaluez l’efficacité des interventions sur une échelle de A à E, où A signifie « très inefficace » et E, « très efficace ».

Préparation générale 

Le temps alloué pour terminer le EJS est de 90 minutes sans compter le temps d'administration du test. Allouer suffisamment de temps pour arriver confortablement à votre session de test et être prêt avant l'heure de début aide généralement à la préparation mentale.

Le lieu et la méthode d’administration de l’EJS dépendront de votre emplacement géographique. Les détails vous seront communiqués à l’avance. Vous devrez apporter au moins deux pièces d’identité avec photo valides émises par le gouvernement. Si vous ne présentez pas ces documents, vous ne pourrez pas passer l’EJS.

Il est fortement recommandé d’élaborer un plan de préparation en vue de la date prévue de l’examen. Vous devriez notamment bien comprendre les attentes à l’endroit d’un agent correctionnel dans l’exercice de ses fonctions. Le présent guide et la page d’accueil du site Web du SCC contiennent des renseignements utiles qui vous aideront à envisager divers scénarios et des interventions efficaces pour chacun d’entre eux.

Le fait de suivre le SCC sur les médias sociaux vous permettra également de vous faire une idée de la nature du travail d’agent correctionnel et du milieu carcéral. 

Veuillez noter que cet examen est différent du Test de jugement (TDJ) 375 de la Commission de la fonction publique ainsi que de l’Examen de jugement situationnel (EJS) 318. Les résultats du TDJ‑375 et de l’EJS‑318 ne peuvent pas être utilisés pour ce processus de sélection.

Le présent guide de préparation est le seul guide produit par le SCC. Veuillez noter que tout guide d’étude commercial comporte habituellement un avertissement indiquant que le SCC n’a pas participé à sa préparation et qu’il ne le cautionne pas.

Les compétences de base et les comportements efficaces d’un agent correctionnel

Faire preuve d’intégrité et de respect, incluant les valeurs du SCC

Comportements efficaces Comportements inefficaces

Avoir en tout temps un comportement conforme au Code de valeurs et d’éthique du secteur public.

  • Avoir des comportements personnels et professionnels qui reflètent les valeurs de respect de la démocratie, de respect des personnes, d’intégrité, d’intendance et d’excellence telles qu’elles sont définies dans le Code de valeurs et d’éthique du secteur public.
  • Incarner les valeurs de réciprocité de l’Énoncé des valeurs du SCC et adopter des comportements en conséquence, qui reflètent les valeurs de respect, d’équité, de professionnalisme, d’inclusion et de responsabilisation
  • Respecter les lois, les politiques et les procédures dans l’exercice des fonctions et des responsabilités connexes, comme la mise en œuvre de programmes, l’élaboration de recommandations et l’intervention par suite d’incidents.

Avoir un comportement non conforme au Code de valeurs et d’éthique du secteur public.

  • Afficher son manque de respect des opinions ou croyances différentes d’autrui, selon la définition que donne de ces notions le Code de valeurs et d’éthique du secteur public. 
  • Poser des actes qui vont à l’encontre des valeurs de l’Énoncé des valeurs du SCC, favoriser les comportements irrespectueux et non professionnels et se soustraire à toute responsabilité face à ses gestes.
  • Exercer ses fonctions et responsabilités sans tenir compte des lois, des politiques et des procédures.
 
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Discuter des questions d’ordre éthique avec son superviseur ou avec ses collègues et, au besoin, demander de l’aide et exercer les procédures de divulgation appropriées.

  • Demander des éclaircissements ou exprimer des réserves lorsque l’information ou les consignes sont vagues ou contraires aux lois, aux politiques et aux procédures. 
  • Dénoncer ou signaler de façon respectueuse toute attitude ou tout propos, comportement ou attitude discriminatoire, offensant ou injurieux.
  • Favoriser le dialogue avec la direction, les pairs, les employés et les délinquants sur les questions d’éthique et participer à ce dialogue pour comprendre et régler les préoccupations d’ordre éthique

Ne tenir aucun compte des préoccupations d’ordre éthique, les miner et ne pas les divulguer.

  • Ne pas tenir compte des incohérences des renseignements ou des directives dans les lois, les politiques ou les procédures.
  • Tolérer ou encourager les attitudes, propos et comportements discriminatoires, offensants ou dégradants. 
  • Faire montre de fermeture d’esprit face aux questions ou aux préoccupations relatives à l’éthique.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Travailler d’une manière qui reflète son engagement à l’égard de l’excellence du service à la clientèle.

  • Tenir les promesses faites à la direction, aux pairs, aux employés et aux délinquants, s’acquitter des engagements pris à leur égard et s’efforcer de respecter les échéances qui leur ont été communiquées.
  • Réaliser des gains d’efficacité tout en veillant à la sécurité publique et en respectant l’excellence du service à la clientèle.
  • Élaborer des normes de services internes et externes, comme les échéanciers définis dans des lois, des politiques ou des procédures, et s’y conformer.

Travailler d’une manière qui traduit son indifférence à l’égard du service à la clientèle.

  • Donner priorité à ses buts personnels de préférence aux besoins des clients et aux buts du SCC.
  • Atteindre les résultats fixés sans égard aux conséquences que cela entraîne pour la sécurité publique ou pour le service à la clientèle.
  • Faire preuve d’un mépris total des calendriers, normes et échéances définis dans les lois, les politiques et les procédures
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Contribuer activement au mieux-être en milieu de travail et au maintien d’un environnement de travail sain, sécuritaire et empreint de respect.

  • Respecter les réflexions des collègues, faire preuve d’empathie, être conscient des sentiments des autres et comprendre leurs besoins.
  • Communiquer avec les collègues, les délinquants et les autres clients, partenaires et bénévoles avec clarté, concision et délicatesse, tant oralement que par écrit.
  • Respecter la confidentialité des renseignements qui concernent les collègues, les employés et les délinquants.
  • Garder son sang-froid et demeurer respectueux des autres en situation de crise ou de stress.
  • Être ponctuel et faire un usage efficace et judicieux de son temps.
  • Contribuer à la création d’un environnement de travail où les collègues sont valorisés et soutenus.
  • Favoriser et soutenir les initiatives en santé mentale pour créer un milieu de travail sain, respectueux et solidaire. 
  • Définir des objectifs de travail clairs et atteignables, indiquer aux employés les résultats qui sont attendus d’eux et tenir compte des capacités et des points forts des personnes et des équipes. 
  • Reconnaître et favoriser les possibilités de perfectionnement.
  • Préconiser une raison d’être et des repères clairs et les communiquer aux employés et aux collègues.

Nuire au mieux-être en milieu de travail et empêcher le maintien d’un environnement de travail sain, sécuritaire et empreint de respect.

  • Démotiver ou offenser les autres par le cynisme ou l’agressivité.
  • Communiquer de manière irrespectueuse ou offensante avec les collègues, les délinquants et les autres clients, partenaires et bénévoles.
  • Agir avec insouciance et sans discrétion face aux renseignements personnels concernant des collègues, des employés ou des délinquants.
  • Se comporter de manière irrespectueuse et fantasque face aux situations de crise ou de stress.
  • Ne pas respecter les heures régulières de travail et mal gérer son temps. 
  • Travailler en vase clos sans se préoccuper des collègues. 
  • Ne pas tenir compte des initiatives en matière de santé mentale et n’avoir que peu de souci d’un milieu de travail sain, empreint de respect et solidaire. 
  • Fixer des objectifs de travail déraisonnables sans tenir compte des forces et des habiletés des employés. 
  • Maintenir le statu quo dans le milieu de travail et ne pas insister sur la croissance et le perfectionnement des employés.
  • Faire progresser ses propres intentions sans tenir compte des autres.
 
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Appuyer et valoriser la diversité et le bilinguisme.

  • Contribuer activement à la création d’un milieu de travail plus inclusif.
  • Communiquer, verbalement et par écrit, avec les collègues, les délinquants et les clients, partenaires et bénévoles, dans la langue officielle de leur choix.
  • Au sein des équipes, collaborer de telle façon que les choix et capacités des collègues en matière de langues officielles soient respectés.
  • S’efforcer de connaître et d’accepter les façons de travailler, les forces et les capacités des collègues, ainsi que des intervenants et des partenaires internes et externes. 
  • Respecter les affiliations religieuses, ethniques et culturelles des autres.
  • Dans les régions désignées comme bilingues et chaque fois que c’est faisable, tenir les réunions dans les deux langues officielles.
  • Mettre en place les mesures d’accommodement nécessaires pour permettre aux employés de tirer tout le parti possible de leurs capacités.

Faire montre d’insensibilité ou d’intolérance à l’égard de la diversité et de la dualité linguistique.

  • Travailler en vase clos et créer par là une ambiance d’exclusion dans le milieu de travail.
  • Ne pas tenir compte de la langue de choix des interlocuteurs et destinataires au moment de communiquer avec les partenaires, les intervenants et les délinquants.
  • Montrer des réticences face au travail en équipe organisé de manière à respecter les choix de langue officielle et les capacités des collègues.
  • Ne pas tolérer les styles de travail et les forces des collègues, des intervenants et des partenaires internes et externes.
  • Se montrer insensible envers la diversité.
  • Diriger des réunions sans respecter la dualité linguistique.
  • Négliger les besoins d’accommodement des autres qui leur permettraient de travailler au mieux de leurs capacités
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Agir avec transparence et équité.

  • Veiller à ce que les préoccupations soulevées par les collègues, les délinquants et d’autres clients soient traitées avec sérieux et fassent l’objet, en temps opportun, d’une réaction empathique.
  • Transmettre des messages délicats et des décisions difficiles et les expliquer de manière exacte, sensible, efficace et honnête.
  • À titre de gestionnaire, de pair ou d’employé, encourager et faciliter l’apprentissage et le perfectionnement en offrant des orientations et des directives claires et en formulant des commentaires précis et constructifs au sujet du rendement.

Agir de façon ambiguë et arbitraire.

  • Faire montre d’insensibilité et de mépris envers les préoccupations exprimées par des collègues, des délinquants et d’autres clients.
  • Transmettre et expliquer des messages délicats et des décisions difficiles de manière imprécise, durement, malhonnêtement et sans efficacité. 
  • Ne formuler que peu de rétroaction et d’orientations et nuire à la facilitation de l’apprentissage et du perfectionnement.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Faire preuve de respect à l’égard des biens et des ressources du gouvernement, les utiliser de façon responsable, notamment en comprenant et en observant les politiques gouvernementales applicables.

  • Aider les gestionnaires, les pairs et les employés à s’adapter au changement, à respecter les budgets et à établir des priorités réalistes quant à la charge de travail et aux résultats attendus.
  • S’abstenir de bavarder, de naviguer sur Internet et de faire des appels personnels pendant les heures de travail.
  • À titre de gestionnaire, de pair ou d’employé, appuyer une approche de travail d’équipe dans le cadre de la mise en œuvre des politiques et programmes et de l’atteinte des résultats. 
  • Utiliser sa carte de crédit du gouvernement de manière responsable et correcte, dans le respect des politiques et des directives financières. 
  • Prendre toutes les mesures possibles pour reconnaître, prévenir, signaler et résoudre toute situation qui pourrait entraîner un conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel entre les responsabilités officielles et les activités personnelles ou les emplois occupés à l’extérieur. 
  • S’assurer de résoudre, dans l’intérêt public, tout conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel susceptible de surgir entre les activités personnelles ou les emplois occupés à l’extérieur et les responsabilités officielles à titre de fonctionnaire.

Manquer de respect à l’égard des biens et des ressources du gouvernement, s’en servir de façon irresponsable, notamment en ne tenant pas compte des politiques gouvernementales.

  • Résister au changement et fixer des priorités irréalistes pour les charges de travail. 
  • Se livrer régulièrement à des activités de nature sociale, comme la navigation sur Internet ou les appels téléphoniques personnels, pendant les heures de travail.
  • S’efforcer de mettre en œuvre des politiques et des programmes et d’atteindre des résultats sans mobiliser le personnel. 
  • Détourner des fonds du gouvernement dans le mépris complet des politiques et des directives d’ordre financier.
  • Ne pas tenir compte de situations susceptibles de déboucher sur un conflit d’intérêts entre les responsabilités officielles et les emplois occupés à l’extérieur ou les activités personnelles.
  • Négliger l’intérêt public dans des situations de conflit d’intérêts entre un emploi occupé à l’extérieur ou des activités personnelles et ses responsabilités officielles.

Travailler efficacement avec les autres

Comportements efficaces Comportements inefficaces

Échanger des renseignements avec ses collègues.

  • Partager sans réserve des renseignements avec les collègues, y compris les supérieurs, les pairs et les subordonnés, tout en respectant les politiques pertinentes. 
  • Réaliser des gains d’efficacité tout en veillant à la sécurité publique et en respectant l’excellence du service à la clientèle. 
  • Fournir tous les renseignements pertinents à l’appui des recommandations et des décisions, conformément aux lois, politiques et procédures sur la communication de renseignements.

Dissimuler des renseignements à ses collègues.

  • Monopoliser l’information et ne pas diffuser les pratiques de rigueur, sans se soucier des politiques pertinentes. 
  • Maintenir des pratiques inefficientes au détriment de la sécurité publique et du service à la clientèle.
  • Formuler des recommandations ou prendre des décisions sans égard aux renseignements, politiques et procédures pertinents.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Écouter activement les autres, respecter, envisager leurs points de vue et les intégrer.

  • Encourager les contributions des autres, y compris celles de la haute direction, des superviseurs, des collègues et des clients, selon le cas. 
  • Tenir de vastes consultations aux échelles locale, régionale et nationale auprès des membres de la direction, des collègues, des partenaires et des intervenants internes et externes, ainsi que des équipes ou des secteurs compétents n’appartenant pas à l’unité de travail, le cas échéant, et intégrer les commentaires pertinents. 
  • Écouter sans juger et faire preuve de curiosité et de considération envers les vues et perspectives des autres.

Faire fi des points de vue des autres et les exclure.

  • Refuser d’envisager et d’intégrer les vues des autres.
  • Limiter la portée des consultations au groupe de travail au lieu de recourir à des ressources plus vastes ou à des commentaires pertinents.
  • Fonder sur des jugements son attitude envers les vues et perspectives des autres.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Contribuer activement à la création d’un milieu de travail plus inclusif et diversifié.

  • Aider activement les gestionnaires, les collègues, les membres des équipes et les employés à atteindre leurs objectifs personnels, ainsi que les objectifs de leur équipe.
  • Appuyer activement les efforts et les réussites des délinquants qui tentent d’apporter des changements positifs qui faciliteront leur réadaptation et leur réinsertion dans la collectivité.
  • Célébrer le succès des collègues et des employés et reconnaître les contributions d’autrui par des moyens formels et informels. 
  • Fournir régulièrement de la rétroaction sur les contributions positives de collègues à l’équipe.
  • Encourager et favoriser un environnement de travail positif et sain au sein de l’équipe en favorisant les valeurs et l’éthique en milieu de travail. 
  • Prendre une part active aux activités et formations qui appuient un milieu de travail sain en faisant montre d’inclusion et de respect de la diversité, notamment envers les capacités, l’origine ethnique, l’identité sexuelle et l’orientation sexuelle des gens.
  • Faire montre de compréhension et d’ouverture envers les employés qui ont des besoins en santé mentale.
  • Accepter de façon proactive les différences culturelles, spirituelles, générationnelles, le genre et l’identité de genre, les difficultés individuelles et les nouveaux points de vue, en tenir compte et en tirer des enseignements. 
  • Signaler de manière proactive tout comportement observé ou connu lorsque la dignité ou le bien-être d’un collègue est compromis.

Promouvoir un milieu de travail malsain en affichant un comportement dénué d’éthique ou en tolérant de tels comportements.

  • Vivre des conflits fréquents avec les collègues, notamment pour des motifs de favoritisme ou de parti pris.
  • Saper le moral des délinquants et les empêcher d’apporter des changements positifs qui faciliteraient leur réadaptation et leur réinsertion dans la collectivité.
  • Ne pas tenir compte des succès des collègues et des employés.
  • Contester les réussites des gestionnaires, des collègues, des membres de l’équipe et des employés lors des réunions d’équipe.
  • Ne pas reconnaître les contributions positives des collègues à l’équipe. 
  • Promouvoir un milieu de travail malsain en affichant un comportement dénué d’éthique ou en tolérant de tels comportements.
  • Encourager ou transmettre des attitudes négatives envers la participation aux activités et aux formations qui promeuvent l’inclusion et le respect de la diversité.
  • Être insensible aux besoins en santé mentale dans le milieu de travail et ne pas chercher à les comprendre. 
  • Afficher une attitude et des comportements empreints de préjugés envers les difficultés individuelles et les différences et points de vue culturels, spirituels et générationnels d’autrui. 
  • Ne pas tenir compte de comportements observés ou connus qui compromettent la dignité ou le bien-être d’un collègue, ou tolérer de tels comportements.
 
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Comprendre les rôles, les responsabilités et la charge de travail de ses collègues et être disposé à mettre en équilibre ses besoins personnels et ceux d’autres membres de l’équipe.

  • Offrir du soutien et de l’aide aux gestionnaires, aux collègues et aux employés lorsque des situations d’urgence viennent compromettre l’exécution des tâches, l’acquittement des responsabilités et le respect des échéances. 
  • Aider les membres d’équipes diversifiées à travailler efficacement ensemble en favorisant l’esprit d’équipe, le réseautage et les échanges entre les unités de travail.

Manquer d’égards pour les rôles, les responsabilités et la charge de travail de ses collègues.

  • Faire montre de peu d’égards envers les rôles, les responsabilités et la charge de travail de ses collègues.
  • Travailler en vase clos sans offrir de soutien ou d’aide aux autres au sein de sa propre unité ou entre unités.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Inspirer confiance, particulièrement en respectant ses engagements.

  • Assumer la responsabilité de ses erreurs et les corriger.
  • Tenir les promesses faites aux gestionnaires, aux pairs, aux employés et aux délinquants, s’acquitter des engagements pris à leur égard et s’efforcer de respecter les échéances qui leur ont été communiquées.

Semer le doute, particulièrement en ne respectant pas ses engagements

  • Essayer de couvrir, de masquer ses erreurs ou ne pas en prendre la responsabilité.
  • Être perçu comme peu fiable et peu susceptible de respecter ses engagements.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Gérer de manière proactive les problèmes interpersonnels et personnels pouvant avoir une incidence sur son rendement.

  • Établir des relations positives, productives et cordiales avec les gestionnaires, les pairs et les employés.
  • À titre de gestionnaire, de pair ou d’employé, s’efforcer de résoudre les malentendus au palier le plus bas possible et composer au moment opportun avec les conflits et les comportements déplacés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du milieu de travail.
  • À titre de gestionnaire, de superviseur ou d’employé, s’efforcer de prendre part à des discussions cordiales sur les problèmes du milieu de travail et d’élaborer ou de négocier des solutions équitables et réalisables. 
  • Faire preuve d’ouverture et trouver des solutions aux problèmes dès qu’ils surviennent, au palier le plus bas possible.

Négliger l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle et ne pas respecter cet équilibre chez les autres.

  • Adopter des comportements déplacés et entretenir des relations inappropriées avec des collègues ou des délinquants.
  • Entretenir des habitudes et avoir des comportements malsains aptes à créer des attentes et des pratiques non réalistes dans le milieu de travail.
  • Manquer de compassion envers les autres et leur situation.
  • Ne pas prendre part aux programmes de bien-être et ne pas en faire la promotion.
  • Éviter les conversations sur la gestion du stress et sur les stratégies efficaces.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Gérer l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle et respecter cet équilibre chez les autres.

  • Maintenir des limites saines dans ses relations professionnelles avec les collègues et les délinquants.
  • À titre de gestionnaire, de pair ou d’employé, donner l’exemple en adoptant les comportements escomptés en matière de conciliation entre travail et vie privée, notamment en respectant les heures de travail et en se fixant des limites appropriées à l’extérieur du travail.
  • Faire montre d’empathie et chercher à comprendre la situation et les besoins personnels des autres tout en respectant leur droit à la vie privée.
  • Tirer profit des programmes de bien-être, les appuyer ou en faire la promotion.
  • Favoriser un dialogue sur la gestion du stress et les stratégies connexes les plus efficaces et participer à ce dialogue.

Négliger l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle et ne pas respecter cet équilibre chez les autres.

  • Adopter des comportements déplacés et entretenir des relations inappropriées avec des collègues ou des délinquants.
  • Entretenir des habitudes et avoir des comportements malsains aptes à créer des attentes et des pratiques non réalistes dans le milieu de travail.
  • Manquer de compassion envers les autres et leur situation.
  • Ne pas prendre part aux programmes de bien-être et ne pas en faire la promotion.
  • Éviter les conversations sur la gestion du stress et sur les stratégies efficaces.

Se livrer à une réflexion approfondie

Comportements efficaces Comportements inefficaces

Planifier et ajuster son travail en fonction d’une compréhension approfondie des priorités opérationnelles de son unité et de ses propres objectifs de travail, demander des précisions et des directives en cas d’incertitude ou de confusion.

  • Veiller à la connaissance et à la compréhension des objectifs de son unité ainsi qu’à la connaissance et à la compréhension de ses propres objectifs.
  • Au moyen des outils disponibles, planifier le travail de manière à atteindre les objectifs.
  • Faire montre de souplesse dans la planification et la hiérarchisation du travail.
  • Confirmer auprès de son gestionnaire ou de son superviseur toute modification aux résultats attendus et aux échéances établies.
  • Veiller à ce que le gestionnaire et le superviseur soient au fait des difficultés et des obstacles à la réalisation du travail attribué. 
  • Demander une rétroaction utile et opportune, poser des questions pour préciser les attentes et les buts concernant la progression des tâches et projets attribués.
  • Réfléchir à des options raisonnables pour surmonter les difficultés et les obstacles à la réalisation du travail attribué et les proposer.

Ne pas tenir compte ou ne pas se rendre compte de renseignements nouveaux ou d’une évolution de la situation pouvant se répercuter sur ses responsabilités de travail actuelles, ou ne pas en informer le superviseur.

  • Tenir pour acquis que tous les membres de l’équipe sont au fait de leurs responsabilités au travail et de leurs objectifs.
  • Ne pas utiliser les ressources et outils disponibles pour réaliser les tâches du travail.
  • Résister au changement quand il est question de hiérarchisation du travail.
  • Négliger d’informer la direction quand il y a modification des résultats attendus ou des échéanciers.
  • Faire fi de renseignements nouveaux ou d’une évolution de la situation pouvant se répercuter sur les responsabilités de travail actuelles, ou ne pas en informer le superviseur.
  • Ne pas demander de précisions ou de rétroaction quand les attentes ou les buts concernant les tâches ou projets ne sont pas clairs.
  • Être incapable de dégager des options raisonnables qui permettraient de surmonter les difficultés ou les obstacles quand ceux-ci surgissent.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Tenir compte de plusieurs sources de renseignements avant de formuler un point de vue ou une opinion.

  • Envisager les contributions des autres, y compris celles de la haute direction, des superviseurs, des collègues et des clients, selon le cas.
  • Effectuer de vastes consultations aux échelles locale, régionale et nationale auprès des membres de la direction, des collègues, des partenaires et des intervenants internes et externes, ainsi que des équipes ou des secteurs compétents de l’extérieur de l’unité de travail, le cas échéant, et intégrer les commentaires pertinents. 
  • Faire des recherches au sujet des problèmes en usant des moyens à sa disposition.
  • Garder l’esprit ouvert lors de la réception d’information.
  • Inviter tous les membres de l’équipe à faire connaître leurs idées et perspectives lors des réunions. 
  • Envisager les répercussions de ses décisions sur le bien-être et la productivité en milieu de travail.

Se soustraire à la consultation de nouvelles sources de renseignements ou de connaissances qui risqueraient de remettre en question ses vues personnelles ou de se répercuter sur ses activités de travail.

  • Être peu disposé à envisager les opinions et les contributions des autres.
  • Éviter de chercher de nouvelles sources d’information ou de connaissances qui risqueraient de remettre en question ses vues personnelles ou de se répercuter sur ses activités de travail.
  • Ne pas utiliser toutes les ressources à sa disposition pour effectuer se recherches.
  • Ne pas être disposé à accepter l’information présentée.
  • Ne pas obtenir les vues ou les opinions d’autrui lors des réunions de l’équipe.
  • Prendre ses décisions sans tenir grand compte des effets qu’elles auront sur le bien-être et la productivité en milieu de travail.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Faire preuve de jugement et obtenir les faits pertinents avant de prendre une décision.

  • Effectuer de vastes consultations aux échelles locale, régionale et nationale auprès des membres de la direction, des collègues, des partenaires et des intervenants internes et externes, ainsi que des équipes ou des secteurs compétents de l’extérieur de l’unité de travail, le cas échéant, et intégrer les commentaires pertinents.
  • Mener des recherches rigoureuses sur une question donnée en recourant aux moyens à sa disposition, au-delà de la recherche sur Internet.
  • Peser soigneusement tous les facteurs (c’est-à-dire le contexte, les faits, les experts, les répercussions, les avantages et les inconvénients) lors de l’analyse d’information.
  • Faire montre d’objectivité et garder l’esprit ouvert en matière d’analyse.
  • Obtenir des avis et des renseignements d’experts en la matière, d’utilisateurs ultimes et d’intervenants qui prennent part à la mise en œuvre.
  • S’assurer que son gestionnaire ou son superviseur demeure au courant des opinions contraires, des problèmes et des obstacles.
  • Faire preuve d’ouverture et d’empathie à l’égard des points de vue d’autrui qui peuvent différer de ses propres points de vue.
  • Faire preuve de jugement et prendre connaissance des faits avant de prendre des décisions.

Se montrer insensible au contexte opérationnel de l’unité ou aux besoins des clients.

  • Ne pas tenir compte des vues des intervenants et des partenaires et n’intégrer que ses propres commentaires.
  • N’utiliser que les ressources de base de la recherche sur Internet pour fouiller les questions.
  • S’abstenir de tenir compte de multiples sources et facteurs lors de l’analyse de l’information.
  • Procéder aux analyses d’un point de vue subjectif.
  • Se soustraire à l’obtention d’avis et de renseignements d’experts en la matière. 
  • Ne pas avertir la direction de problèmes potentiels qui risquent d’avoir des effets sur les résultats attendus.
  • Ne pas faire preuve d’ouverture et d’empathie à l’égard des points de vue d’autrui qui peuvent différer de ses propres points de vue.
  • Refuser toute information ou connaissance pouvant aller à l’encontre de ses propres vues.
  • Démontrer un mauvais jugement ou manquer d’objectivité dans les processus de prise de décisions.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Analyser les revers et chercher à obtenir de la rétroaction afin d’apprendre de ses erreurs.

  • Se livrer à un dialogue ouvert pour obtenir de la rétroaction.
  • Garder l’esprit ouvert au moment de recevoir des explications ou de la rétroaction.
  • Fouiller les problèmes pour mieux comprendre les erreurs et mieux saisir les moyens de les éviter à l’avenir.
  • Accepter la responsabilité de ses erreurs et se charger d’en minimiser les effets négatifs.
  • Se livrer à un retour sur soi pour reconnaître les occasions de perfectionnement personnel et professionnel.
  • Obtenir des avis et de la rétroaction d’un mentor ou d’un encadreur de confiance.

Ne pas admettre ses responsabilités face à ses erreurs, ne pas les analyser et ne pas accueillir la rétroaction constructive.

  • Se soustraire aux vues ou à l’aide des autres. 
  • Percevoir toutes les formes d’explications et de rétroaction comme des attaques personnelles. 
  • Se soustraire aux responsabilités personnelles résultant de ses erreurs ou ne faire aucun effort pour améliorer sa compréhension afin d’éviter les occurrences à venir. 
  • Se soustraire à ses responsabilités face à ses erreurs, ne pas les analyser et ne pas accueillir la rétroaction constructive.
  • Ne montrer que peu d’intérêt envers les possibilités de croissance personnelle ou professionnelle.
  • Ne faire que peu d’efforts, sinon aucun, pour obtenir les vues d’un mentor ou d’un encadreur de confiance.

Faire preuve d’esprit d’initiative et d’orientation vers l’action

Comportements efficaces Comportements inefficaces

Rester au fait des buts, des processus de travail et des objectifs de rendement de l’équipe.

  • Assister aux réunions régulières de l’équipe et y contribuer.
  • S’assurer que le travail correspond à ses propres objectifs et à ceux de l’unité en précisant les choses avec le superviseur.
  • Conseiller le gestionnaire si le travail ne semble plus correspondre aux objectifs.
  • Veiller à l’observation et au respect des processus existants et nouveaux.
  • Suivre la formation nécessaire dans un délai raisonnable, ou la suivre à temps.
  • Obtenir une rétroaction utile, opportune et concrète, poser des questions pour préciser les attentes et buts en matière de rendement.

Être mal informé des buts, des processus de travail et des objectifs de rendement de l’équipe.

  • Ne pas participer ou ne pas contribuer aux réunions de l’équipe.
  • Se concentrer sur ses buts de travail sans tenir compte, ou presque, de ceux de l’équipe. 
  • Se déconnecter de son gestionnaire et ne pas l’informer si le travail ne correspond plus aux objectifs spécifiques.
  • Ne pas tenir compte de l’introduction de processus nouveaux et se satisfaire du maintien du statu quo.
  • Ne faire montre que de peu d’initiative et ne déployer que peu d’efforts pour suivre la formation obligatoire dans un délai raisonnable.
  • N’obtenir ni rétroaction ni précisions sur les attentes et les buts en matière de rendement.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Traduire les instructions en activités de travail concrètes, tirer le maximum du temps et des ressources à sa disposition.

  • Demander des précisions ou exprimer des réserves lorsque l’information ou les consignes sont vagues ou ne correspondent pas aux objectifs. 
  • Saisir le lien entre le but de l’unité et les activités de travail.
  • Chercher et recommander de nouvelles approches de rationalisation du travail et d’atteinte des objectifs.
  • Au moyen des pratiques acceptées de gestion de projet, monter des plans de travail exhaustifs et réalistes dotés de résultats attendus, d’activités et de calendriers clairs.

Mal gérer le temps et les ressources et ne pas traduire l’orientation en activités de travail concrètes.

  • Ne pas obtenir de précisions quand une orientation ou un objectif ne semblent pas clairs.
  • Se montrer incapable de faire le lien entre les objectifs de travail et les buts globaux de l’unité.
  • Cesser de faire des efforts pour faire progresser l’approche de travail et se contenter de maintenir le statu quo.
  • Se mettre en défaut d’établir des buts exhaustifs et réalistes lors de l’établissement de plans de travail et dans l’observation de pratiques acceptées.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Conserver une attitude constructive face au changement, aux revers ou aux situations stressantes, et demeurer ouvert à des situations ou à des approches nouvelles.

  • Garder l’esprit ouvert au moment d’entendre de nouvelles idées.
  • Profiter des revers pour en tirer des enseignements et pour améliorer les actions à venir.
  • Faire montre de souplesse dans le traitement de priorités changeantes.
  • Canaliser le stress en action positive en recourant à l’humour ou à d’autres méthodes.
  • Collaborer pour surmonter les revers et les situations stressantes.
  • Obtenir une rétroaction constructive pour tirer des enseignements de ses revers et de ses erreurs.

Afficher une attitude négative face au changement, aux revers ou aux situations stressantes et se montrer fermé aux solutions ou approches nouvelles.

  • Résister au changement et être enclin à se concentrer sur les motifs pour lesquels les nouvelles approches ou solutions ne fonctionneront pas au lieu de suggérer des solutions de rechange qui fonctionneraient mieux.
  • Être peu disposé à prendre la responsabilité des initiatives chancelantes et à voir dans ces expériences des occasions d’apprendre.
  • Résister aux changements qui surviennent dans les priorités mouvantes des objectifs évolutifs de l’organisation.
  • Être submergé par la charge de travail et faire en sorte que les effets du stress soient ressentis parmi l’équipe. 
  • Ne pas demander l’aide d’autrui pour atteindre un but mais préférer gérer la situation soi-même, quel que soit le travail auquel cela donne lieu.
  • Blâmer autrui de tout revers subi plutôt que d’obtenir des avis sur la façon de croître ou de s’améliorer.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Communiquer efficacement et respectueusement idées, points de vue et préoccupations et participer activement aux échanges d’idées avec les autres.

  • Faire montre de respect envers les autres et d’inclusion des idées des autres.
  • Faire montre d’empathie envers les autres et tenir compte de ce que les autres estiment important.
  • Communiquer clairement, concisément et avec tact.
  • Chercher des solutions novatrices et non conventionnelles et partager librement les idées.
  • Prêter une oreille attentive aux idées des autres.
  • Communiquer et favoriser un sentiment de mission et d’orientation auprès des employés et des collègues.

Ne pas communiquer d’idées, de vues ou de préoccupations et nuire aux échanges d’idées avec d’autres.

  • Manquer de courtoisie à l’égard des autres et ne pas accueillir leurs idées.
  • Se préoccuper de ses propres priorités et ne montrer que peu d’appréciation ou de compréhension quant aux valeurs des autres.
  • Résister à la communication constructive d’idées, de vues et de préoccupations, soit par crainte de s’exprimer, soit par incapacité de maîtriser ses émotions.
  • Demeurer fermé à la solution de problèmes et être réticent au partage d’idées avec autrui.
  • Faire fi des réflexions et idées des autres; ne pas même y porter attention.
  • Ne déployer que peu d’efforts pour donner au personnel son appui ou des orientations.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

S’ouvrir au changement et rechercher activement les occasions d’apprendre et de se perfectionner sur les plans personnel et professionnel.

  • Prendre sa propre carrière en main et chercher les occasions d’apprendre.
  • Faire montre de leadership dans la compréhension et la promotion de nouvelles approches, de nouveaux processus et ainsi de suite.

Faire montre de réticence devant le changement et éviter les occasions d’apprentissage et de perfectionnement professionnel et personnel.

  • Se percevoir comme titulaire de droits et attendre que les occasions se présentent sans faire soi-même preuve d’autodétermination.
  • Résister à l’acceptation et à la compréhension de nouvelles méthodes ou approches et ne pas communiquer avec l’équipe au sujet des processus nouveaux.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Contribuer et participer aux nouvelles approches et aux améliorations apportées aux processus.

  • Formuler des recommandations judicieuses, nées d’une solide réflexion, afin de rationaliser les processus.
  • Solliciter les idées d’autres membres de l’unité pour améliorer les processus. 
  • Partager avec ses collègues des pratiques exemplaires et des leçons retenues.

Refuser de contribuer et de participer aux nouvelles approches et aux améliorations apportées aux processus.

  • Agir impulsivement sans bien réfléchir aux répercussions que les modifications pourront avoir sur le processus.
  • Ne pas demander l’avis des autres et ne se concentrer que sur ses propres priorités.
  • Résister au partage d’information et de pratiques exemplaires.
Comportements efficaces Comportements inefficaces

Chercher à réaliser des gains d’efficacité opérationnelle, exprimer son appréciation de l’importance d’optimiser les ressources, notamment en adoptant volontairement de nouvelles façons, plus efficaces, de travailler.

  • Faire montre d’initiative lors de la proposition d’options de hausse de l’efficience (processus, déplacements, etc.).
  • Rationaliser les processus en réduisant le nombre de niveaux d’approbation, en intégrant les documents d’évaluation ou en éliminant les étapes redondantes.

Renoncer aux gains d’efficacité opérationnelle, nier l’importance de l’optimisation des ressources et refuser d’adopter de nouvelles façons, plus efficaces, de travailler.

  • Ne faire que rarement la contribution d’idées ou de suggestions sur la façon de gagner en efficacité. 
  • Résister au changement dans l’éthique du travail ou à l’adoption de nouveaux outils et processus.
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