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Larry Motiuk
Colette Cousineau
Justin Gileno
B. Facteurs qui influencent la taille de la population carcérale sous responsabilité fédérale
C. Réinsertion réussie dans la communauté
D. Réduction de la criminalité grâce à un traitement efficace
Le système correctionnel fédéral est administré par le Service correctionnel du Canada.1 Si l'on peut dire que sa "clientèle" se compose des délinquants sous responsabilité fédérale,2 le SCC est, en fin de compte, au service de l'ensemble de la population canadienne.
Les citoyens ont le droit de savoir comment le système fonctionne et quelles mesures sont prises pour favoriser et améliorer la sécurité publique. Ce document vise à fournir aux Canadiennes et aux Canadiens, que le sujet intéresse, des statistiques utiles et exactes sur le retour en toute sécurité des délinquants sous responsabilité fédérale dans la communauté.
Les valeurs et croyances auxquelles le SCC souscrit sont énoncées dans le document portant sur sa Mission, que chaque solliciteur général du Canada a entériné depuis 1988. L'énoncé de Mission est le suivant :
Le Service correctionnel du Canada, en tant que composante du système de justice pénale et dans la reconnaissance de la primauté du droit, contribue à la protection de la société en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain.
L'énoncé de Mission sert au secteur correctionnel fédéral de cadre stratégique pour favoriser le retour des délinquants dans la communauté en toute sécurité.
Le SCC est régi par la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui est entrée en vigueur en 1992. Il y est précisé que le but du système correctionnel fédéral est de contribuer au maintien d'une société juste, vivant en paix et en sécurité, et ce :
en assurant l'exécution des peines par des mesures de garde et de surveillance sécuritaires et humaines, et
en aidant, au moyen de programmes appropriés dans les pénitenciers ou dans la collectivité, à la réadaptation des délinquants et à leur réinsertion sociale à titre de citoyens respectueux des lois.
Parmi tous les facteurs qui influent sur la sécurité publique, le Service correctionnel du Canada, en collaboration avec la Commission nationale des libérations conditionnelles, ne peut exercer une action que sur la mise en liberté des délinquants en toute sécurité. De solides éléments de preuve appuient la thèse selon laquelle la mise en liberté graduelle et structurée des détenus est la stratégie la plus sûre pour protéger la société contre la perpétration de nouvelles infractions par les délinquants libérés.
Par exemple, d'après les résultats d'études sur la récidive, le pourcentage de délinquants qui se sont réinsérés avec succès dans la société est plus élevé chez ceux qui étaient soumis à une surveillance que chez ceux qui ont été libérés sans surveillance.
En 1971, Irvin Waller a étudié un groupe de 423 délinquants mis en liberté dans le Sud de l'Ontario en 1968 depuis des pénitenciers fédéraux de la région de l'Ontario. De ces 423 délinquants, 210 avaient obtenu une forme de libération conditionnelle anticipée, alors que 213 ont été relâchés sans condition à l'expiration de leur peine. Parmi ces derniers, 113 n'avaient jamais demandé leur mise en liberté conditionnelle, alors que 100 en avaient fait la demande, mais leur demande fut rejetée. Voici quelques-uns des résultats de l'étude de Waller :4
Arrestation dans les 2 années suivant la libération | |||
---|---|---|---|
Nombre | N | % | |
Libérés sous condition | 210 | 82 | 39 % |
Libérés sans condition | 213 | 144 | 68 % |
Total | 423 | 226 | 53 % |
Cette étude a démontré qu'une mise en liberté graduelle surveillée favorise un retour sécuritaire des délinquants sous responsabilité fédérale dans la société.
Une autre étude, faite par Harman et Hann,5 a porté sur des délinquants sous responsabilité fédérale, mis en liberté en 1983 1984. Voici ce qu'ils ont constaté :
D'après les données recueillies dans le cadre du processus d'Évaluation initiale des délinquants (EID) du Service :
Le SCC s'efforce de mieux préparer les délinquants en vue de leur mise en liberté et de leur offrir un meilleur appui lorsqu'ils sont de retour dans la société. Ces efforts ont permis d'améliorer le taux de réussite de la réinsertion sociale et de réduire les taux de récidive criminelle.
Depuis 1991, le nombre d'infractions commises au Canada a diminué dans l'ensemble. La tendance s'est inversée par rapport à la décennie précédente, période au cours de laquelle la criminalité a augmenté en général.
Infractions criminelles signalées à la police, Canada(1982 - 2003)
Source : Statistique Canada (2004), « Statistique de la criminalité au Canada, 2003 », Centre canadien de la statistique juridique, Juristat, Vol.24, No.6.
B1a. Homicides
Les homicides dans les villes canadiennes et américaines
Bien que les taux d'incarcération soient entre cinq et six fois plus élevés aux États-Unis, les villes américaines sont beaucoup plus dangereuses que les villes canadiennes de même densité. Une comparaison a été établie entre les taux d'homicide et de crime avec violence dans sept villes américaines et les taux correspondants dans sept villes canadiennes semblables quant à leur taille et/ou leur situation géographique.
Population | Taux | |
---|---|---|
Vancouver | 2 126 111 | 2.1 |
Seattle | 576 296 | 5.9 |
Calgary | 1 023 666 | 1.1 |
Denver | 565 905 | 11.1 |
Winnipeg | 688 746 | 2.6 |
Minneapolis | 378 602 | 12.1 |
Toronto | 5 118 992 | 1.8 |
Chicago | 2 898 374 | 20.6 |
Ottawa-Carleton | 866 621 | 1.1 |
Washington DC | 563 384 | 44.0 |
Montreal | 3 586 221 | 1.6 |
Philadelphia | 1 495 903 | 23.3 |
Halifax | 377 932 | 0.8 |
Norfolk | 242 077 | 16.5 |
Canada | 31 629 677 | 1.7 |
États-Unis | 290 809 777 | 5.7 |
Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada. Uniform Crime Reports, Bureau of Justice Statistics, Federal Bureau of Investigation.
Remarque : Les chiffres reposent sur les rapports des services de police municipaux et non sur la population plus nombreuse des régions métropolitaines de recensement.
Le Canada se range derrière beaucoup de pays industrialisés quant au nombre d'homicides par 100 000 habitants.
Comparaisons internationales
Nombre d'homicides par 100 000 habitants,
variation en % de 2000 à 2002
Source : Crime in England and Wales 2003/2004: Supplementary Volume 1: Homicide and Gun Crime.
Comparaison des taux nationaux d'homicide pour certains pays,
par 100 000 habitants
Source: Crime in England and Wales 2003/2004: Supplementary Volume 1: Homicide and Gun Grime.
B2. Nombre de détenus
Le Canada compte 110 détenus par 100 000 habitants.
Nombre de détenus | Population canadienne totale | Taux par 100 000 habitants | |
---|---|---|---|
Total, Canada | 34 643 | 31 414 000 | 110 |
Sous responsabilité fédérale | 12,838 | 31 414 000 | 40 |
Sous responsabilité provinciale-territoriale | 19 674 | 31 414 000 | 62 |
Jeunes contrevenants* | 2 131 | 31 414 000 | 7 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes et Rapport des indicateurs clés, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada. Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, Solliciteur général du Canada.
*Remarque : Les données n'étant pas disponibles, les jeunes de 12 à 15 ans de l'Ontario ont été exclus.
Répartition de la population carcérale, 1996
Le 5 octobre 1996, la population carcérale a été recensée dans tous les établissements correctionnels pour adultes du Canada.
Nombre de détenus | Sexe | Statut d'Autochtone | |||
---|---|---|---|---|---|
Hommes | Femmes | Non-Autochtones | Autochtones | ||
Total, Canada | 35 847 | 34 156 | 1 694 | 29 586 | 6 108 |
Sous resp. fédérale | 13 829 | 13 619 | 210 | 11 865 | 1 964 |
Sous resp. prov.-terr. | 22 018 | 20 537 | 1 484 | 17 721 | 4 144 |
Source : Profil instantané d'une journée des détenus dans les établissements correctionnels pour adultes du Canada, 1996, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
B2a. Taux d'incarcération
La mise en comparaison des taux d'incarcération en Europe et en Amérique du Nord (chez les adultes et chez les jeunes) en 2003 révèle que le taux au Canada était supérieur à ceux des pays d'Europe, mais nettement inférieur à celui des États-Unis.
Treize comparaisons internationales
Nombre total de détenus en Europe et en Amérique du Nord
par 100 000 habitants, 2003
Source : World Prison Population List (Sixth Edition), King's College London, International Centre for Prison Studies, United Kingdom.
Remarque : Les flèches indiquent si le taux d'incarcération a augmenté ou diminué par rapport à l'année précédente.
B3. Admissions dans les prisons
Le nombre de délinquants admis7 dans les prisons provinciales et territoriales a diminué entre 1992-1993 et 1998-1999. Depuis ce temps, il y a eu peu de changement.
Admissions dans les prisons provinciales et territoriales8
Nombre annuel d'admissions dans les prisons provinciales et territoriales
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Les admissions dans les pénitenciers fédéraux ont fluctué au cours des dernières années.
Admissions dans les établissements fédéraux
Population canadienne, criminalité et détenus sous responsabilité fédérale (1982-2003)
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
B4. Durée de la peine
Au cours de la dernière décennie, la durée moyenne des peines d'une durée déterminée que purgent les détenus incarcérés dans les établissements fédéraux a fluctué. Toutefois, depuis 1997-1998, elle n'a cessé de diminuer.
Durée moyenne de la peine au moment de l'admission
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
B5. Durée de l'incarcération
Entre 1985-1986 et 2000-2001, la durée moyenne de la période d'incarcération jusqu'à la première mise en liberté11 est demeurée assez constante chez les délinquants sous responsabilité fédérale.
Le graphique ci-dessous montre la durée moyenne de la période d'incarcération des délinquants condamnés à une peine de 2 à 5 ans (soit environ 80 % des admissions) admis au cours de la dernière décennie.
Étant donné la petite taille de l'échantillon et la période relativement courte pour laquelle nous disposons de données, il est impossible pour l'instant de fournir des données valables sur la durée moyenne de la période d'incarcération des délinquants condamnés à une peine de plus de cinq ans.
Durée de la période d'incarcération dans un établissement fédéral jusqu'à la première mise en liberté
Source : Centre d'information sur la recherche, Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada.
B6. Profil des délinquants sous responsabilité fédérale
Presque tous les délinquants incarcérés finissent par être libérés après avoir purgé la peine infligée par les tribunaux. Le Service cherche à offrir des programmes et à assurer une surveillance qui permettront aux délinquants de se réinsérer dans la société en toute sécurité. À cette fin, il est essentiel de comprendre la composition de la population carcérale sous responsabilité fédérale et les obstacles auxquels sont confrontés beaucoup de délinquants.
Admissions dans les établissements fédéraux
Depuis novembre 1994, plus de 40 923 nouveaux délinquants ont été admis dans les établissements fédéraux12 :
Population carcérale sous responsabilité fédérale
La population carcérale sous responsabilité fédérale (environ 12 377 détenus) au 31 décembre 200413 présente les caractéristiques suivantes :
B6a. Délinquants purgeant une peine de longue durée
Les délinquants purgeant une peine de longue durée constituent une proportion considérable de la population carcérale sous responsabilité fédérale. En décembre 2004, 6 721 hommes et 177 femmes purgeaient une peine de 10 ans ou plus.14
En décembre 2004, 3 979 hommes et 141 femmes purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité.
Délinquants purgeant une peine de longue durée, par niveau de sécurité
Source : Centre d'information sur la recherche, Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada.
* La catégorie «Autre» comprend les Accords d'échange de services et les autres détenus qui sont incarcérés dans d'autres établissements.
B6b. Délinquants âgés
La population de délinquants sous responsabilité fédérale âgés de 50 ans et plus a augmenté depuis 1995.
La population carcérale sous responsabilité fédérale est plus jeune que la population canadienne.
Source : Centre d'information sur la recherche, Direction de la recherche, Service Corretionnel du Canada. Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre Canadien de la Statistique juridique, Statistique Canada.
*Remarque : Le dénombrement des détenus sous responsabilité fédérale par groupe d'âge date de décembre 2004 et ne comprend que les détenus incarcérés dans les établissements fédéraux. Les données sur la population adulte datent de juillet 2002.
Source : Centre d'information de la recherche, Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada.
B7. Répartition de la population de délinquants
La proportion de délinquants purgeant une peine de ressort fédéral sous surveillance dans la collectivité a diminué légèrement depuis le troisième trimestre de 2000/2001.
Délinquants purgeant une peine dans un établissement fédéral ou sous surveillance dans la collectivité
Source : Le document des Résultats corporatifs juin 2006, la direction de l évaluation des mesures du rendements.
Remarque : Les données du Système de gestion des détenus sont des profils instantanés heddomadaires qui ont été pris la dernière semaine de chaque trimestre. Les personnes incarcérées comprennent les délinquants et les délinquantes sous responsabilité fédérale qui sont dans des établissements fédéraux ou provinciaux, et ceux et celles qui ont une permission de sortir. Les personnes qui sont dans la collectivité comprennent les délinquants et les délinquantes qui sont en semi-liberté, en libération conditionnelle totale, en libération d'office, ceux et celles en détention provisoire et ceux et celles qui sont déportés. Les délinquants de ressort provincial ou fédéral qui sont en on bail ou qui sont illégalement en liberté.
Les programmes de mise en liberté sous condition (c.-à-d., la semi-liberté, la libération conditionnelle totale et la libération d'office) reposent sur la thèse selon laquelle une période de transition surveillée de la prison à la collectivité améliore la sécurité du public et favorise la réadaptation des délinquants.
Un rapport15 publié en 1998 contient de nombreux éléments de preuve qui appuient la thèse voulant qu'une période de transition surveillée de la prison à la collectivité améliore la sécurité du public et favorise la réadaptation des délinquants. En particulier, le processus de sélection des délinquants libérés sous condition (sous un programme de libération conditionnelle discrétionnaire), qui repose sur une analyse du risque et une prise de décision individuelle, permet effectivement de repérer les délinquants qui réussiront à se réinsérer dans la communauté.
Semi-liberté
La semi-liberté est l'autorisation accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles à un délinquant d'être en liberté durant sa peine pour se préparer à sa libération conditionnelle totale ou à sa libération d'office. Le délinquant doit rentrer tous les soirs au pénitencier ou dans un établissement résidentiel communautaire.
Libération conditionnelle totale
Sous le programme de la libération conditionnelle totale, le délinquant n'est pas tenu de rentrer dans un établissement le soir, mais sa liberté est assortie de conditions (activités, fréquentations, lieux, etc.).
Libération d'office
La libération d'office survient après que le délinquant eut purgé les deux tiers de sa peine. Comme dans le cas de la libération conditionnelle totale et de la semi-liberté, les délinquants sont sous surveillance jusqu'à la fin de leur peine.
Les taux de réussite de la semi-liberté, de la libération conditionnelle totale et de la li figurent parmi les plus élevés des dernières années. Dans le contexte de la sécurité publique, les délinquants à qui l'on a accordé une libération discrétionnaire (p. ex., une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale) et qui sont surveillés adéquatement dans la collectivité connaissent des taux de réussite très élevés.
Taux de délinquants qui commettent des infractions violentes pour 1000 délinquants sous surveillance
Source : Solliciteur général du Canada. (2004). Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
*Remarque : Les infractions violentes incluent entre autres l'homicide, homicide involontaire, tentative de meurtre, agression, infractions sexuelles, enlèvement, vol et infraction avec arme.
La ligne pointillée entre 2002-2003 et 2003-2004 indique que, étant donné le délai commis des infractions puisque les verdicts n'ont peut-être pas été rendus avant la fin de l'exercice.
C1. Contribution à la criminalité au Canada
Le tableau suivant indique le nombre de crimes pour lesquels des délinquants purgeant une peine fédérale sous surveillance dans la collectivité pendant l'année civile 2003 ont été condamnés au cours de cette même année.17
Programme DUC 2003 | Infractions commises en 2003 par des délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition | ||
---|---|---|---|
Catégorie d'infractions DUC | N | N | Par 1 000 crimes |
Infractions avec violence, sauf sexuelles | 278 552 | 362 | 1,3 |
Infractions sexuelles | 25 963 | 15 | 0,6 |
Infractions liées à la drogue | 85 953 | 88 | 1,0 |
Crimes contre les biens et autres infractions fédérales | 2 419 768 | 2 194 | 0,9 |
Total, infractions fédérales | 2 810 236 | 2 659 | 0,9 |
Source : Système de gestion des détenus, Centre d'information sur la recherche et Mesure du rendement, Service correctionnel du Canada. Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
En proportion de l'ensemble des crimes signalés dans le cadre du programme DUC de 2003, les délinquants sous surveillance dans la collectivité (sous responsabilité fédérale) réadmis à la suite d'une nouvelle condamnation ont donc commis environ 1 infraction aux lois fédérales sur 1 000 signalées à la police en 2003, y compris :
Par ailleurs, les délinquants sous responsabilité fédérale réadmis à la suite d'une nouvelle condamnation représentaient environ 1 % de l'ensemble des condamnations prononcées au Canada.
Contribution des libérés conditionnels sous responsabilité fédérale à la criminalité - 2003
*Toutes les infractions aux lois fédérales, y compris au Code criminel, aux lois de la circulation et à la Loi sur les stupéfiants.
** Chiffres rajustés en fonction des données manquantes.
Source : Système de gestion des détenus, Mesure du rendement, Service correctionnel du Canada. Programme de déclaration uniforme de la criminalité et Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Domaine cible | Étude | Méthodologie/ échantillon | Résultats |
---|---|---|---|
Education | « Étude de suivi après deux ans de liberté de délinquants sous responsabilité fédérale qui ont participé au programme de formation de base des adultes » (FBA) (R. Boe, 1998, R 60) | Mise en comparaison d'un échantillon de délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale ayant participé au programme FBA et d'un échantillon national de libérés conditionnels. Suivi portant sur 2 ans. | ![]() ![]() |
Emploi | « Enquête préliminaire sur les effets des programmes de travail en prison après la mise en liberté » (L. Motiuk et R. Belcourt, 1996, R 43) | Mise en comparaison d'un échantillon de délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale ayant participé à un programme CORCAN et d'un échantillon national de libérés conditionnels. Suivi portant sur 1,5 an. | ![]() |
Toxicomanie | « Évaluation des résultats de la participation aux programmes de traitement des toxicomanes du SCC » (PPT, ALTO et Choix) - Sommaire (T3Associates). | Mise en comparaison d'un échantillon de délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale ayant participé au PPT et d'un échantillon apparié de délinquants. Suivi portant sur un an. | ![]() |
Toxicomanie | « Le Programme intensif de traitement de la toxicomanie (PITT) : Résultats des programmes pilotes » (B. Grant, D. Kunic, P. MacPerson, C. McKeown, et E. Hanson, 2003, R-140) | Comparaison entre un échantillon de délinquants sous responsabilité fédérale ayant participé au PITT et un échantillon apparié de délinquants n'y ayant pas participé. Suivi portant sur six mois. | ![]() |
Toxicomanie | « Le traitement d'entretien à la méthadone en milieu carcéral : Incidence sur l'issue de la mise en liberté et le comportement en établissement » (S. Johnson, J. Van den Ven et B. Grant, 2001, R-119) | Comparaison entre un échantillon de délinquants sous responsabilité fédérale ayant suivi un traitement d'entretien à la méthadone (TEM) pendant leur détention et un échantillon apparié n'y ayant pas participé. Suivi portant sur 12 mois. | ![]() |
Toxicomanie | « Les unités de soutien intensif (USI) pour les délinquants toxicomanes ou alcooliques sous responsabilité fédérale : analyse des répercussions » (B. Grant, D.V. Varis, et D. Lefebvre, 2004, R 151) | Comparaison entre un échantillon de délinquants sous responsabilité fédérale ayant participé au programme de l'USI pendant leur détention et un échantillon apparié à l'extérieur de l'USI. Suivi portant sur 24 mois. |
|
Compétences psycho-socialese | « L'incidence du Programme d'apprentissage cognitif des compétences sur la récidive après la mise en liberté chez les délinquants sous responsabilité fédérale au Canada » (D. Robinson, 1995, R-41) | Mise en comparaison d'un échantillon de délinquants sous responsabilité fédérale ayant terminé le Programme d'apprentissage cognitif des compétences et du groupe des délinquants inscrits à la liste d'attente, mais n'ayant pas participé au programme. | ![]() |
Compétences psycho-socialese | « Les programmes de maîtrise de la colère à l'intention des détenus sous responsabilité fédérale : une intervention efficace » (C. Dowden et coll., 1999, R 82) | Mise en comparaison d'un échantillon apparié de délinquants sous responsabilité fédérale et d'un groupe témoin n'ayant pas bénéficié d'un traitement. Les critères d'appariement étaient l'âge, le niveau de risque et l'infraction principale commise. Suivi portant sur 1,5 an. | ![]() |
Compétences psycho-socialese | « Modifier les attitudes antisociales des délinquants du sexe masculin sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : analyse préliminaire du programme communautaire Contrepoint » (A. Yessine et D. Kroner, 2004, R 152) | Comparaison entre un échantillon de délinquants sous responsabilité fédérale ayant participé au programme Contrepoint et un groupe apparié de délinquants mis en liberté dans la collectivité. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 1,5 an. |
|
Délinquants sexuels | « L'application du principe du risque au traitement des délinquants sexuels » (A. Gordon et T. Nicholaichuk, Forum, vol. 8, no 2, 1996. | Mise en comparaison de délinquants ayant subi un traitement et d'un échantillon national de délinquants sexuels. Suivi portant sur 2 ans. | ![]() |
Délinquants sexuels | « Examen pluriannuel et multimodal des programmes pour délinquants sexuels offerts dans le secteur correctionnel fédéral » (L. Motiuk, 1998, 17e conférence annuelle sur la recherche et le traitement de l'Association for Treatment of Sexual Abusers). | Mise en comparaison de délinquants ayant subi un traitement et d'un échantillon national composé de l'ensemble des délinquants sexuels mis en liberté. Suivi portant sur 3 ans. | ![]() |
Délinquants sexuels | « Recidivism among treated sexual offenders and matched controls » (Looman, J., Abracen, J., et Nicholaichuk, T., 2000, Journal of Interpersonal Violence, 15, p.279 290). | Comparaison entre un échantillon de délinquants sexuels à risque élevé traités au CTR (O) et un groupe apparié de délinquants sexuels non traités. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 9,99 ans. | ![]() |
Délinquants sexuels | « Outcome of an institutional sexual offender treatment program: A comparison between treated and matched untreated offenders » (Nicholaichuk, T., Gordon, A., Gu, D. et Wong, S., 2000, Sexual Abuse: A Journal of Research and Treatment, 12, p. 139-153). | Comparaison entre un échantillon de délinquants sexuels à risque élevé traités entre 1982 et1995 au CPR (Prairies) et un groupe apparié de délinquants sexuels non traités. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 6 ans. | ![]() |
Délinquants sexuels | « The Effectiveness of Therapeutic Interventions with Incarcerated Sexual Offenders » (Cortoni, F. et Nunes, K.L., 2005, convention annuelle de l'Association for the Treatment of Sexual Abusers, Salt Lake City, Utah [Rapport de recherche en préparation]) | Comparaison entre un échantillon de délinquants sexuels traités entre 2000 et 2004 dans le cadre du Programme national pour délinquants sexuels et un groupe apparié de délinquants sexuels non traités. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 3 ans. | ![]() * Le taux de réduction de la récidive est ajusté en fonction du risque et de l'intervalle d'exposition (temps passé dans la collectivité). |
Délinquants sexuels | « Cercles de soutien et de responsabilité : évaluation du projet pilote dans le Centre-sud ontarien » (Wilson, R., Picheca, J.E., & Prinzo, M., 2005, Rapport de recherche R-168). | Comparaison entre des délinquants sexuels à risque élevé ayant participé au CSR et mis en liberté à la fin de leur mandat et un groupe apparié de délinquants n'ayant pas participé au CSR. Suivi portant sur 4,5 ans. | ![]() |
Délinquants violents | « Treatment of violent offenders: It works! » (Wong, S., 2001, Conference of the Swedish Correctional Service, Örebro, Suède) | Comparaison entre un échantillon de délinquants violents ayant participé au Programme de contrôle du comportement agressif (ABC) du CPR (Prairies) et un groupe apparié non traité. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 6 ans. | ![]() |
Délinquants violents | « Treatment efficacy: A comparison between treated gang and non-gang members and matched untreated controls » (Di Placido, C., Witte, T., Wong, S. et Gu, D., 2002, 63e congrès annuel de la Société canadienne de psychologie, Vancouver, C. B. | Comparaison entre un échantillon de délinquants membres de gangs ayant participé au Programme de contrôle du comportement agressif (ABC) du CPR (Prairies) et un groupe apparié non traité. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 3 ans. | ![]() |
Délinquants violents | « Recherche sur l'efficacité du Programme de prévention de la violence » (Cortoni, F. et Nunes, K.L., 2005. Conférence biannuelle de l'Association canadienne de justice pénale, Calgary, Alb. [Rapport de recherche en préparation]). | Comparaison entre un échantillon de délinquants violents à risque élevé traités entre 2000 et 2004 dans le cadre du Programme de prévention de la violence et un groupe apparié non traité. L'intervalle moyen d'exposition au risque était de 1,3 ans. | ![]() * Le taux de réduction est ajusté en fonction du risque et de l'intervalle d'exposition (temps passé dans la collectivité).. |
Violence familiale | « Evaluation of CSC's National Family Violence Prevention Programs ». (British Columbia Institute Against Family Violence, 2004). | Comparaison entre un échantillon de délinquants auteurs de violence familiale traités et un groupe apparié de délinquants auteurs de violence familiale non traités. Suivi portant sur 6 mois. | ![]() |