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Compendium 2000 des programmes correctionnels efficaces

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CHAPITRE 24

L'évaluation des programmes : Mesures intermédiaires du succès du traitement

RALPH C. SERIN1


Nous avons accompli au cours de la dernière décennie des progrès significatifs dans notre compréhension des programmes correctionnels. Ces progrès ont en retour permis d'accroître sensiblement l'éventail et le nombre des programmes correctionnels offerts aux délinquants, tant en établissement que sous surveillance dans la collectivité. L'orientation théorique dominante des programmes correctionnels, peut-être en raison de son efficience manifeste, a été l'orientation cognitivo-comportementale (Andrews, Dowden & Gendreau, 2000). Cette prolifération de programmes correctionnels a aussi résulté des préoccupations des administrateurs au sujet de l'accroissement de la population carcérale et du besoin apparent de mieux gérer le risque (Motiuk & Serin, 1998). Il est question dans ce chapitre du choix des mesures permettant de déterminer l'efficacité d'un programme correctionnel.

Signalons, dans le contexte de l'évaluation des programmes, qu'un certain nombre d'éléments clés contribuent à l'efficacité globale d'une intervention donnée. Van Voorhis et ses collègues ont décrit un grand nombre de ces éléments pour aider les praticiens et décideurs à prendre des décisions éclairées au sujet des interventions auprès des délinquants (Van Voorhis, Cullen & Applegate, 1995). Dans leur examen des programmes à l'intention des délinquants violents, ils soulignent l'importance de facteurs comme l'ambiance du programme et le soutien accordé à celui-ci, l'élaboration de critères de sélection des délinquants basés sur les cibles du traitement, la garantie de l'intégrité du programme et le choix de mesures de réussite. Ils discutent abondamment de chacun de ces facteurs, mais dans ce chapitre, nous nous arrêterons à ce qu'ils appellent les mesures intermédiaires du succès d'un programme. Il convient toutefois de souligner que la qualité de la prestation d'un programme et des questions liées à sa mise en application, comme le choix et la formation du personnel, revêtent une importance critique dans l'évaluation d'un programme (Serin & Preston, 2001).

L'adoption de l'expression «mesures intermédiaires» représente une tentative par les chercheurs d'établir un meilleur lien entre les cibles d'un programme, ses objectifs et des mesures des résultats (Van Voorhis et al., 1995). Pour mesurer l'impact d'une intervention donnée, il est recommandé d'effectuer une évaluation multimodale faisant appel à plusieurs méthodes (Palmer, 1996). En outre, le protocole d'évaluation ne doit pas être basé uniquement sur les déclarations des délinquants, étant donné les nombreuses difficultés inhérentes à cette façon de procéder (Serin & Preston, 2001). Sous ce rapport, il faut donc essayer de tenir compte de l'effet de la désirabilité sociale. Les autres formes d'évaluation incluent les entrevues structurées, les évaluations de vignettes (sur place) et les observations du comportement. Il est aussi recommandé d'inclure les cotes attribuées par le personnel, notamment à la motivation, à la préparation au traitement et au rendement durant celui-ci (Kennedy & Serin, 1999). Enfin, une analyse documentaire, une consultation auprès des collègues et chercheurs et l'existence de normes convenables doivent guider le choix final des outils d'évaluation.

ÉVALUATIONS PRÉALABLES ET POSTÉRIEURES AU TRAITEMENT

Les évaluations préalables et postérieures au traitement sont un moyen d'évaluer les problèmes ciblés (Goldstein & Keller, 1987; Serin, 1995). Avant et après une intervention, il faut soumettre les délinquants à une batterie complète de tests d'évaluation basés sur diverses méthodes. Il s'agit d'évaluer les domaines qui constituent des cibles raisonnables de traitement et qui sont déterminés a priori. On peut inclure des analyses documentaires et des examens des modèles théoriques et des besoins manifestes. Cette évaluation permet de déterminer les besoins de traitement individuels et sert de base de référence pour évaluer les gains accomplis au cours du traitement. Il devrait alors être possible d'établir un lien entre des stratégies d'intervention précises et des besoins de traitement particuliers. Idéalement, ces besoins de traitement seront également déterminés en fonction de leur relation avec le comportement criminel (Andrews & Bonta, 1998). L'évaluation des besoins criminogènes peut en outre inclure des systèmes de cotation structurés (INS-R, Andrews & Bonta, 1995; Motiuk, 1997), des déclarations de l'intéressé (Serin & Mailloux, 2000) et des analyses fonctionnelles (McDougall, Clark & Fisher, 1994).

Tandis que les tests préalables et postérieurs au traitement donnent une indication du changement comme fonction du traite-ment, les mesures du processus peuvent aider à déterminer les aspects du programme qui contribuent au changement. Les mesures du processus servent en effet à évaluer l'impact du contenu d'un programme sur l'acquisition de connaissances et de compétences (Marques, Day, Nelson & West, 1994). Clairement, les mesures du processus doivent être propres au contenu de chaque module d'un programme, et les délinquants doivent y être soumis avant et après chacun des modules. L'évaluation provisoire et l'évaluation des résultats d'un programme peuvent ensuite servir à déterminer l'utilité des mesures du processus comme moyens de mesurer le changement et de prévoir le résultat.

MESURE DU SUCCÈS D'UN TRAITEMENT

Les mesures intermédiaires du succès d'un traitement doivent inclure des cotes du comportement en plus des évaluations plus courantes faites par les délinquants. Les cotes systématiques du comportement sont un autre moyen, outre les tests préalable et postérieur au traitement (et les cotes de changement) et les mesures du processus, d'évaluer les gains accomplis au cours d'un traitement. Elles peuvent aider à préciser le moment, au cours d'un programme, auquel des progrès se sont manifestés en établissant un profil du changement dans le temps. Parmi les nombreux comportements dont on peut tenir compte, signalons l'assiduité, la participation, l'attention, la compréhension et l'application des compétences. Pour maximiser la fidélité, on peut utiliser une échelle Likert combinée à des points d'ancrage comportementaux explicites. En outre, les cotes peuvent refléter le consensus des employés; chaque cote peut, par exemple, correspondre à la moyenne des cotes attribuées par deux évaluateurs. Des analyses subséquentes serviraient ensuite à déterminer la relation entre les cotes attribuées par les employés, les déclarations des délinquants et le changement de comportement, de même que la mesure dans laquelle chacun de ces éléments aide à prévoir le résultat.

L'élaboration de mesures intermédiaires du succès exige une description claire des cibles du traitement et des objectifs du programme. Il y a essentiellement trois questions distinctes qu'il faut se poser. Les changements se produisent-ils dans les domaines ciblés par l'intervention correctionnelle ? Ces changements se produisent-ils dans le sens prévu ou supposé ? Sont-ils liés à d'autres indices du rendement du traitement ? Il y a aussi une question connexe, à savoir si les changements sont en corrélation avec d'autres variables dépendantes comme la récidive. Dans ce contexte, les deux premières questions permettent de savoir si des changements se sont effectivement produits; pour ce qui est de prévoir la récidive, il faut envisager la possibilité de généraliser les progrès accomplis au cours du traitement afin de les appliquer à d'autres situations.

Pour évaluer le rendement d'un traitement, il peut être utile de fixer des objectifs intermédiaires (voir le Tableau 24.1). Dans le cas des délinquants violents, par exemple, on pourrait essayer de voir si une participation «réussie» à un programme entraîne une baisse des infractions en établissement, c'est-à-dire des bagarres ou des disputes. En ce qui concerne les délinquants sexuels, les objectifs intermédiaires pourraient consister en une baisse des remarques déplacées faites aux employées ou une diminution des contacts avec certains types de victimes (p. ex., le fait de regarder des images d'enfants dans des catalogues ou à la télévision). Dans le cas des toxicomanes, un objectif intermédiaire pourrait être une diminution des infractions en établissement liées à la possessionou à l'utilisation de substances illégales. Pour chacun de ces objectifs, on peut aussi tenir compte de la diminution de la fréquence ou de la gravité au cours d'une période prescrite avant le début du traitement. Comme autres objectifs intermédiaires, mentionnons une diminution du nombre de jours passés en isolement pour des raisons disciplinaires entre la période préalable et la période postérieure au programme. Un calcul des taux d'octroi de la mise en liberté sous condition et des taux de renvoi en vue de l'application de conditions spéciales ou d'exigences de résidence peut aussi être révélateur. Compte tenu de la nature du programme et des besoins des délinquants, il peut aussi être utile d'examiner les taux d'emploi et la participation subséquente à un programme. L'examen des transfèrements à un établissement à niveau de sécurité inférieure (ou supérieure dans le cas d'un échec) peut être un moyen de déterminer le succès du programme avant qu'on ne commence à réunir des données sur la récidive. Enfin, il est important de tenir compte des taux de refus, des taux d'achèvement des programmes et des raisons des abandons. Des taux élevés de refus et d'abandon limitent en définitive la possibilité de généraliser le programme et soulèvent des questions légitimes au sujet de son efficacité.

Tableau 24.1 Indices intermédiaires de l'efficacité d'un programme

.
Type de délinquant (besoins primaires)

Indices liés au type d'infraction

Mesures intermédiaires des resultants

.
Violent
  1. Diminution des accusations d'infractions en établissement
  2. Diminution des affrontements verbaux avec le personnel
  1. Transfèrements à un établissement à sécurité inférieure
  2. Rendement dans le programme et conformité avec celui-ci
  3. Achèvement du programme
.
Sexuel
  1. Baisse des interactions inacceptables avec le personnel
  2. Diminution de l'intérêt à l'égard des victims regarder des images d'enfants à la télévision)
  1. Décisions favorables en matière de mise en liberté
  2. Diminution de la période purgée après le traitement
  3. Baisse du comportement de prédation sexuelle à l'égard d'autres délinquants
.
Toxicomane
  1. Diminution des incidents en établissement lies drogues et aux dettes (possession/état d'ébriété)
  2. Résultat négatif des tests d'analyse d'urine.
  1. Conformité avec le programme après le traitement
  2. Test positif d'analyse d'urine pour des drogues qui suscitent moins l'accoutumance
  3. Changement dans les fréquentations
.

 

SATISFACTION DE LA CLIENTÈLE

La satisfaction de la clientèle constitue un autre type de mesure intermédiaire du succès d'un programme. Il est important de mener des sondages sur le contenu du programme, sa durée et d'autres aspects temporels, la méthode d'exécution et les composantes liées aux compétences. Un examen des meilleurs et des pires aspects d'un programme peut aussi être révélateur. Il faut toutefois signaler que, souvent, ces sondages constituent simplement un moyen pour les délinquants d'obtenir de l'appui en vantant les mérites d'un programme et ses responsables. Par conséquent, en plus d'inviter les délinquants à faire, après le traitement, une évaluation confidentielle du personnel et du programme, il est important de tenir compte d'autres consommateurs. On peut, par exemple, mener un sondage afin de déterminer l'utilité pour divers décideurs des rapports postérieurs au traitement.

COTES DE CHANGEMENT

Les écrits sur la validité prédictive des cotes de changement sont relativement ambigus. En ce qui concerne le traitement des délinquants sexuels, les meilleurs prédicteurs de la récidive sexuelle semblent être les facteurs de risque statiques et les indices phallométriques établis avant le traitement de la déviance sexuelle (Hanson & Bussière, 1998; Quinsey, Harris, Rice & Cormier, 1998). Les changements dans les indices phallométriques semblent avoir une moins grande efficacité prédictive que les niveaux de référence. En outre, toujours dans le contexte du traitement des délinquants sexuels, les changements que révèlent les questionnaires sur la connaissance des principes de prévention de la rechute ne semblent pas liés aux résultats; toutefois, pour certains groupes de délinquants sexuels, un accroissement des compétences serait lié aux résultats (Marques, communication personnelle, décembre 1999). Pour d'autres groupes, comme les délinquants violents, les changements sont souvent contaminés par un élément de désirabilité sociale, ou alors les évaluations faites par les délinquants eux-mêmes sur des échelles psychologiques traduisent un accroissement des problèmes après le traitement (Serin & Kuriychuk, 1994). On semble, de façon non scientifique, avoir attribué les résultats anormaux au fait que l'intervention a amené les délinquants à reconnaître en fin de compte le caractère problématique de leur comportement. La plupart des études signalent habituellement un changement dans les cotes avant et après le traitement, mais souvent, la relation avec la désirabilité sociale est extrêmement élevée (Blanchette, Robinson, Alksnis & Serin, 1998). De plus, il n'existe pas de lien systématique entre ces changements et une baisse de la récidive, ce qui oblige à faire des études longitudinales. Pour ce qui est de la toxicomanie, il semble qu'un changement dans les cotes soit lié à une amélioration (Programmes de réinsertion sociale, 1999).

Ce très bref aperçu des mesures intermédiaires du succès d'un traitement met en évidence quatre questions spécifiques liées à l'évaluation des programmes. Premièrement, la désirabilité sociale doit être mesurée au moment de l'administration de la batterie de tests d'évaluation. Deuxièmement, il faut s'assurer que les mesures sont liées théoriquement et empiriquement aux cibles du traitement et aux objectifs du programme (Van Voorhis et al., 1995). Troisièmement, il faut faire une distinction entre les connaissances et les compétences. Les mesures basées sur le rendement et liées à certaines situations, comme celles qui exigent l'utilisation des vignettes hypothétiques, sont sans doute le meilleur moyen d'évaluer les compétences (Dodge & Frame, 1982; Serin, 1991). Quatrièmement, il peut être avantageux de faire une distinction entre les cotes de changement et les cotes-seuils pour prévoir la récidive. Les cotes de changement correspondent au degré de changement, révélé par un test, entre l'évaluation qui précède le traitement et celle qui le suit. Il se peut qu'un délinquant ait des cotes très faibles avant le traitement, lorsque ses besoins sont très élevés ou que ses compétences sont très faibles. Il peut aussi avoir accompli des progrès considérables et afficher des cotes de changement qui sont significatives, mais qui demeurent bien inférieures à celles obtenues par d'autres délinquants. Pour maintenir un changement de comportement dans diverses situations, les délinquants peuvent aussi avoir besoin d'acquérir plus de connaissances ou de compétences. Autrement dit, il faut une cote-seuil plus élevée, et c'est cette cote finale, plutôt que la cote de changement, qui serait en définitive le meilleur prédicteur des résultats.

COTES DE CHANGEMENT ET RÉÉVALUATIONS DU RISQUE

Vu le principe selon lequel les délinquants à risque plus élevé ont besoin d'interventions plus intensives (Andrews & Bonta, 1998), la plupart des programmes comportent, à même leur exécution, des mesures du risque. Dans certains cas, ces mesures font partie des critères d'évaluation (Programmes de réinsertion sociale, 1999), ou alors l'estimation du risque est utilisée pour faire des comparaisons postérieures au traitement en ce qui concerne les réactions différentielles à celui-ci (Dowden, Blanchette & Serin, 1999). Comme la plupart des stratégies courantes d'évaluation du risque sont basées sur des facteurs statiques, il faut s'interroger sur la meilleure façon d'intégrer le changement survenu au cours du traitement aux réévaluations du risque et aux stratégies de gestion du risque après le traitement (Serin 1998).

HÉTÉROGÉNÉITÉ DES DÉLINQUANTS

La littérature actuelle sur l'évaluation des programmes correctionnels porte principalement sur la détermination de l'efficacité d'un traitement. Comme nous l'avons déjà signalé, on risque d'avoir une vue limitée en définissant l'efficacité uniquement en fonction de la récidive2. Divers indices intermédiaires du succès d'un programme méritent d'être explorés. Un autre aspect limitatif serait l'hypothèse selon laquelle les délinquants forment un groupe homogène et qu'ils réagissent à peu près tous de la même façon à un programme. C'est ce que traduit la pratique consistant à examiner le résultat des traitements pour différents groupes (traités ou non traités; traités ou décrocheurs), même si cela est contraire aux recherches sur la réceptivité au traitement (Bonta, 1995; Kennedy & Serin, 1999). Même dans le domaine de la délinquance sexuelle, où il existe des groupes distincts en fonction des caractéristiques des victimes, on inclut habituellement dans les programmes différents types de délinquants, qui sont confondus pour les besoins de l'évaluation du programme. Il faut aussi s'interroger sur la tendance à élaborer un programme ayant une cible précise, par exemple, la violence, et à ne pas tenir compte ensuite du fait que les cibles, à l'intérieur d'un échantilon de délinquants violents, peuvent être différentes (Serin & Preston, 2001). Il se peut en effet que l'incapacité à assortir le délinquant à l'intervention voulue cause l'échec du traitement (Rice, Harris & Cormier, 1992; Serin & Preston, 2001). L'établissement plus attentif des cibles du traitement, des mesures intermédiaires et des objectifs d'un programme (Serin & Preston, sous presse; Van Voorhis et al., 1995) pourrait aider les cliniciens à tenir davantage compte des facteurs de réceptivité au traitement (Kennedy & Serin, 1999).

ÉVALUATION DES RÉSULTATS

Le dernier point auquel il faut s'arrêter est l'utilisation généralisée de la récidive comme raison d'être des programmes correctionnels. Certains ont soutenu qu'il ne faut pas nécessairement privilégier la récidive comme indice de l'efficacité d'un traitement (Elliot, 1980). Il y a en effet plusieurs facteurs liés à la récidive. La durée du suivi influe, par exemple, sur les taux de référence. On est aussi loin d'avoir déterminé ce qui constitue la «meilleure» définition (Phipps, Korinek, Aos & Lieb, 1999). Cette absence d'une norme complique les comparaisons entre programmes. Dans le cas des délinquants violents, une baisse de la récidive est probablement le résultat le plus souhaitable, mais même cela peut être débattu parce que la violence définie en fonction d'une condamnation constitue une piètre approximation du comportement réel. En outre, si un délinquant violent commet un autre crime de violence mais que, par rapport à ses antécédents, cet acte met plus de temps à se produire, consiste en un incident moins grave et entraîne moins de blessures à la victime, peut-on dire catégoriquement qu'il s'agit d'un échec ? Une définition purement dichotomique des résultats limite notre compréhension de l'efficacité des programmes. C'est pourquoi il est recommandé d'utiliser des analyses de survie et de tenir compte des analyses de prévision, des comparaisons entre groupes et de l'utilité relative des cotes de changement et des seuils pour déterminer l'efficacité d'un programme. Enfin, la prise en considération de mesures intermédiaires devrait contribuer à une fidélité accrue des déterminations de l'efficacité des programmes.


1 Service correctionnel du Canada

2 Les thérapeutes qui interviennent auprès des délinquants sexuels ne semblent tolérer aucun «manquement» à cause des questions de victimisation.


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