Rapport d'évaluation

Avertissement Cette page Web a été archivée dans le Web.

Rapport d'évaluation de l'initiative Renforcement de l'infrastructure des services correctionnels communautaires : Centres d'emploi dans la collectivité

 

TABLE DES MATIÈRES 

REMERCIEMENTS

MEMBRES DE L'ÉQUIPE D'ÉVALUATION

SIGNATURES

SOMMAIRE EXÉCUTIF

INTRODUCTION
Profil du programme et modèle logique

CONTEXTE

CONCEPTION DE L'ÉVALUATION ET MÉTHODOLOGIE
Entrevues
Sondages
Analyses
PRINCIPALES CONSTATATIONS
Aspect 1 : Pertinence
Aspect 2 : Succès
Aspect 3 : Rentabilité
Aspect 4 : Mise en ouvre
Aspect 5 : Résultats non prévus

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

PRATIQUES EXEMPLAIRES

ANNEXES
Annexe A : Modèle logique
Annexe B : Questionnaires et sondages
Annexe C : Sélection des sites
Annexe D : Tableaux de données
Annexe E : Variables de la base de données de CORCAN
Annexe F : Liste des centres d'emploi dans la collectivité
Annexe G : Exemples de partenaires communautaires

 

REMERCIEMENTS

L'équipe d'évaluation remercie les membres du personnel et les délinquants des villes suivantes pour leur participation : Moncton (Nouveau-Brunswick), Halifax (Nouvelle-Écosse), Montréal (Québec), Laval (Québec), Kingston (Ontario), Toronto (Ontario), Saskatoon (Saskatchewan), Edmonton (Alberta), Vancouver (Colombie-Britannique) et Victoria (Colombie-Britannique). Lors des visites sur place, nous avons interrogé les directeurs sectoriels des bureaux de libération conditionnelle, les directeurs régionaux de CORCAN, les coordonnateurs régionaux des services d'emploi et les conseillers en emploi. Les conseils et la contribution de ces personnes ont été des plus utiles. Nous remercions plus particulièrement Audrey Concilio, de la Direction des vérifications, ainsi que le personnel de la Direction d'Évaluation, qui nous ont grandement aidés à recueillir les données dans le cadre du projet. Merci également aux agents de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité et aux conseillers en emploi qui ont répondu au sondage électronique, ainsi qu'aux conseillers en emploi qui ont fait remplir le questionnaire aux délinquants. Nous exprimons toute notre gratitude au groupe de la TI de l'administration centrale (Mike Charron, John Corbeil, Mandeep Saluja, Ha Tan), qui a facilité la réalisation des sondages en ligne.

 

MEMBRES DE L'ÉQUIPE D'ÉVALUATION 

Christa Gillis
Gestionnaire, Évaluation
Direction d'Évaluation, Secteur de l'évaluation du rendement
Service correctionnel du Canada

Mark Nafekh
Gestionnaire, Évaluation
Direction d'Évaluation, Secteur de l'évaluation du rendement
Service correctionnel du Canada

Marlène Pepin
Adjointe à l'analyse
Direction d'Évaluation, Secteur de l'évaluation du rendement
Service correctionnel du Canada

Marie-Lynn Bériau
Adjointe à l'analyse
Direction d'Évaluation, Secteur de l'évaluation du rendement
Service correctionnel du Canada

Michael Jeffery
Analyste de l'information statistique
Direction d'Évaluation, Secteur de l'évaluation du rendement
Service correctionnel du Canada

 

SIGNATURES

 

Rapport d'évaluation de l'initiative Renforcement de
l'infrastructure des services correctionnels communautaires :
Centres d'emploi dans la collectivité

 

 

Cheryl Fraser
Commissaire adjointe
Évaluation du rendement

Original signé par 2005-03-31

_______________________________
Date

 

Thérèse Gascon
Directrice générale
Direction d'Évaluation

Original signé par 2005-03-31

_______________________________
Date

 

 

SOMMAIRE EXÉCUTIF

Contexte et aspects de l'évaluation

Des fonds affectés dans le cadre de l'initiative Renforcement de l'infrastructure des services correctionnels communautaires ont été utilisés pour mettre en place et améliorer des services et des programmes visant à offrir davantage de possibilités d'emploi aux délinquants dans la collectivité, les données recueillies par le SCC indiquant qu'environ 60 % des délinquants ont des besoins en matière d'emploi (c'est ce qui ressort du processus d'évaluation initiale des délinquants). Lorsqu'ils sont libérés sous condition, les délinquants devraient avoir accès à des services d'aide à l'emploi pour pouvoir mettre à profit les connaissances acquises pendant leur incarcération. Conformément à la lettre de décision du Conseil du Trésor, des centres d'emploi ont été mis sur pied pour fournir toute une gamme de services d'emploi, notamment des évaluations individuelles, des services de counseling, des ateliers sur les techniques de recherche d'emploi et des services de placement.

L'évaluation visait à examiner le fonctionnement des centres en ce qui a trait au processus de renvoi, à l'évaluation de délinquants, aux services et aux mesures de soutien communautaires. Nous voulions également comparer les résultats obtenus dans la collectivité (p. ex., temps écoulé depuis la mise en liberté) par les délinquants qui ont fait appel aux services du centre à ceux obtenus par d'autres délinquants ayant des besoins similaires en matière d'emploi. Au sein du SCC, les résultats pourraient avoir des répercussions sur les délinquants, la direction et le personnel (particulièrement les agents de libération conditionnelle), tant dans les établissements que dans la collectivité. À l'extérieur, ils pourraient influer sur Ressources humaines et Développement des compétences Canada (anciennement DRHC), la Société Elizabeth Fry, la Société John Howard, la Société Saint-Léonard, d'autres organismes locaux de services communautaires du secteur privé qui traitent avec les centres d'emploi dans la collectivité, de même que le grand public.

Méthode d'évaluation

L'évaluation a été réalisée par la Direction d'Évaluation du SCC, en collaboration avec des membres et des intervenants de CORCAN, Secteur des opérations et des programmes correctionnels. Nous avons fait appel à diverses sources et à diverses méthodes pour recueillir les données nécessaires à l'évaluation, à savoir : analyse de bases de données, sondage mené auprès des agents de libération conditionnelle et entrevues avec des personnes-ressources du SCC lors de visites sur place, dont neuf gestionnaires du SCC (directeurs de district et directeurs sectoriels) et neuf gestionnaires de CORCAN (directeurs régionaux et coordonnateurs régionaux des services d'emploi), vingt-quatre conseillers en emploi et deux partenaires du système de justice pénale. Nous avons choisi les emplacements suivants aux fins des entrevues, parce qu'ils sont situés à proximité des centres d'emploi, des bureaux de libération conditionnelle et des administrations régionales : Moncton (Nouveau-Brunswick); Halifax (Nouvelle-Écosse); Montréal (Québec); Laval (Québec); Kingston (Ontario); Toronto (Ontario); Saskatoon (Saskatchewan); Edmonton (Alberta); Vancouver (Colombie-Britannique); Victoria (Colombie-Britannique). Le sondage en ligne a été rempli par les agents de libération conditionnelle en établissement (n=122) et dans les bureaux de libération conditionnelle (n=70) situés à proximité des centres d'emploi; 40 délinquants ont rempli le questionnaire dans la collectivité.

Les activités liées à l'évaluation ont débuté en avril 2004. La méthodologie, les questionnaires et les sondages ont été élaborés d'avril à septembre 2004, les paramètres de l'évaluation ont été finalisés en août 2004 et la collecte de données a pris fin en janvier 2005. Les mois de janvier et février 2005 ont été consacrés à l'analyse des données et nous avons achevé la rédaction du rapport final au mois de mars.

Budget

C'est CORCAN qui gère et distribue les fonds destinés aux centres d'emploi. Les directeurs régionaux de CORCAN sont responsables de la mise en place et de l'exécution des services et programmes d'emploi. Un montant total de cinq millions de dollars a été alloué sur une période de cinq ans pour le volet « centres d'emploi dans la collectivité » de l'initiative Renforcement de l'infrastructure des services correctionnels communautaires.

Principales constatations

Nous présentons ci-après les principales constatations pour chacun des aspects de l'évaluation. Il est important de mentionner que, dans de nombreux domaines, les répondants (gestionnaires, conseillers en emploi, agents de libération conditionnelle et délinquants) ont exprimé les mêmes opinions. Plus particulièrement, nous observons très peu de différences entre les quatre groupes de répondants en ce qui a trait aux quatre secteurs d'activité de l'aspect « succès », à savoir le renvoi, l'évaluation, les services et le soutien. De même, les gestionnaires, les conseillers en emploi, les agents de libération conditionnelle et les délinquants ont observé des points forts dans des secteurs similaires et ils s'entendaient également sur les éléments à améliorer. Ces constatations offrent un bon point de départ - nous savons ce qui fonctionne bien, nous pouvons améliorer le rôle des centres d'emploi dans des domaines précis et nous savons dans quels domaines le SCC peut leur apporter son aide afin de faciliter leur travail.

Aspect 1 : Pertinence

  • Le volet « centres d'emploi dans la collectivité » de l'Approche correctionnelle judicieuse va dans le sens des priorités du SCC. Parce que leur portée est importante, ces centres aident de nombreux délinquants à trouver du travail. L'emploi est d'ailleurs un facteur criminogène essentiel qui entraîne une diminution du taux de récidive. Les activités des centres respectent donc la mission, les valeurs fondamentales et les objectifs organisationnels du Service, et sont conformes à l'article 76 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui porte que « l e Service doit offrir une gamme de programmes visant à répondre aux besoins des délinquants et à contribuer à leur réinsertion sociale.1 »

1On trouve l'énoncé de mission, les valeurs fondamentales, les objectifs corporatifs et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition à l'adresse suivante : http://www.csc-scc.gc.ca.

Aspect 2 : Succès

Efficience:

  • Les fonds alloués dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse ont été utilisés aux fins prévues, à savoir créer de nouveaux centres d'emploi et améliorer les centres existants.

  • Selon les gestionnaires, les conseillers en emploi et les agents de libération conditionnelle, les points forts des centres sont les suivants : les délinquants ont accès à des ressources axées sur l'emploi et de nombreux partenariats communautaires ont été établis par les conseillers en emploi, les conseillers en emploi possèdent des connaissances spécialisées et sont accessibles dans un point de service unique où les délinquants se sentent acceptés et soutenus.

  • Le financement continu et de niveau soutenu, les interventions auprès du personnel et des délinquants et l'accès aux employeurs au sein de la collectivité/la sensibilisation de ceux-ci étaient considérés comme les principaux moyens d'améliorer l'efficacité des centres d'emploi.

Efficacité:

  • Des études montrent que l'emploi favorise la réinsertion sociale efficace des délinquants dans la collectivité. Les données qui ressortent de notre évaluation, où nous comparons l'incidence de l'emploi sur les résultats en matière correctionnelle des délinquants en liberté conditionnelle, confirment que l'emploi a un effet favorable sur la réinsertion sociale.

  • Chaque année depuis la création des centres d'emploi, 1 000 délinquants, en moyenne, ont trouvé un emploi ou suivi des cours de formation par l'intermédiaire des centres. Au cours des exercices 2001-2002 et 2002-2003, plus de 3 000 services d'emploi ont été offerts; en 2003-2004, ce nombre est passé à 8 304, et en 2004-2005, à 11 269.

  • En ce qui a trait à l'efficacité des processus de renvoi et d'évaluation, des services et du soutien, les réponses aux questionnaires/sondages indiquent ce qui suit : 1) la majorité des renvois sont effectués par des ressources communautaires, la plupart du temps par des agents de libération conditionnelle; 2)  des évaluations sont effectuées dans pratiquement tous les centres d'emploi et portent sur les besoins pertinents des délinquants en matière d'emploi ; 3)  les délinquants ont le sentiment que le recours aux services des centres d'emploi leur a donné plus d'assurance pour chercher/conserver un emploi, et les conseillers en emploi, les gestionnaires et les agents de libération conditionnelle pensent que ces services font évoluer positivement la situation des délinquants ; 4) de nombreux partenaires communautaires fournissent un soutien aux centres d'emploi, et les délinquants eux-mêmes disent avoir reçu un soutien appréciable de la part des centres d'emploi .

Aspect 3 : Rentabilité

  • L'exploitation des centres d'emploi a entraîné des coûts supplémentaires, qui ont été assumés par le SCC.

  • Les coûts moyens par délinquant et par service varient considérablement au sein de chaque région et d'une région à l'autre. Le coût moyen par délinquant s'élève à 161,30 $ et le coût moyen par service d'emploi, à 30,04 $. Dans le cadre d'une prochaine évaluation, on comparera les coûts à ceux de services d'emploi similaires offerts dans la collectivité, y compris les coûts des services offerts aux délinquants et à d'autres personnes qui ont des besoins liés à l'emploi.

  • Comme le montrent des analyses présentées dans notre rapport, un échantillon de délinquants du SCC qui avaient trouvé un emploi sont demeurés dans la collectivité pendant 37 mois, en moyenne, comparativement à 11 mois dans le cas des délinquants qui n'avaient pas trouvé de travail. Sachant que chaque détenu sous responsabilité fédérale coûtait en moyenne 222,48 $ par jour en 2002-2003, soit 81 206 $ par année pour les hommes) et 169 399 $ par année pour les femmes (SPPCC, 2004) et qu'il est beaucoup moins coûteux de maintenir un délinquant dans la collectivité que dans un pénitencier (20 478 $ par année comparativement à 81 206 $ par année), nous pouvons supposer que la prestation de services visant à faciliter l'obtention d'un emploi et le maintien en poste pourrait générer des économies substantielles. Il a cependant été impossible d'extrapoler les coûts dans le cadre de notre évaluation compte tenu des limites de la base de données de CORCAN.

Aspect 4 : Mise en ouvre

  • Avant l'entrée en vigueur de l'Approche correctionnelle judicieuse, on ne comptait que huit centres d'emploi (sept au Québec et un à Toronto). Les fonds alloués par le Conseil du Trésor ont permis de créer 17 nouveaux centres, d'instaurer des processus de renvoi et d'évaluation et à offrir des services et un soutien aux délinquants.

Aspect 5 : Résultats non souhaités

  • L'évaluation a mis en lumière deux problèmes liés à la présentation des résultats. Tout d'abord, la base de données de CORCAN contient uniquement des renseignements sur les délinquants qui ont fait appel aux services des centres et ont trouvé un emploi, ce qui restreint la portée des conclusions de l'évaluation. Ensuite, il y a vingt centres d'emploi dans la région du Québec, dont huit sont financés dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse, les douze autres étant financés à même le budget du SCC. Seuls les huit centres financés dans le cadre de l'ACJ présentent leurs résultats, ce qui ne permet pas d'évaluer l'efficacité globale ou l'incidence de la répartition des services d'emploi offerts dans la collectivité .

Conclusions

  • Les fonds alloués dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse ont permis d'accroître la capacité de prestation de services et d'interventions en matière d'emploi aux délinquants alors qu'avant l'adoption de l'ACJ il y avait huit centres d'emploi accessibles aux délinquants, on en compte aujourd'hui vingt-cinq, répartis dans toutes les régions du pays.2

  • Les centres d'emploi fournissent d'importants services visant à répondre aux besoins d'emploi des délinquants et à favoriser leur réinsertion sociale dans la collectivité. L'évaluation a fait ressortir de nombreux aspects positifs dans les centres, par exemple l'accès aux ressources en emploi (accessibilité à l'information et conseillers en emploi) et les partenariats communautaires, offerts dans un milieu favorable et rassurant. Les possibilités d'amélioration de l'efficacité des centres (c.-à-d. l'augmentation du nombre de délinquants qui trouvent et conservent un emploi) avaient surtout trait à l'amélioration de la communication avec le personnel et les délinquants, surtout dans les établissements, ainsi qu'avec les partenaires communautaires et les employeurs potentiels.

  • Les centres d'emploi pourraient générer des économies substantielles du fait que les délinquants qui occupent un emploi sont davantage susceptibles de rester plus longtemps dans la collectivité que ceux qui ne travaillent pas.

  • L'évaluation a mis en lumière la nécessité de saisir davantage de renseignements dans la base de données pour que le SCC puisse évaluer l'efficacité des services d'emploi et la pertinence de l'emplacement des centres dans la collectivité, et comparer l'efficacité relative des centres d'emploi exploités par des partenaires et l'efficacité de ceux qui sont exploités par le SCC.

2Douze autres centres d'emploi sont financés par le SCC dans la région du Québec. Ces centres ne sont pas inclus dans l'évaluation puisque nous n'avions pas de données à leur sujet et qu'ils ne sont pas financés dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse.


Recommandations

- Recommandation 1 : Tenir un registre de tous les délinquants qui fréquentent les centres (y compris les centres d'emploi financés par le SCC), pour pouvoir suivre les progrès de tous les délinquants, favoriser la réalisation d'études ou d'évaluations permettant d'établir un lien entre les services des centres d'emploi et l'évolution post-libératoire (p. ex., situation et temps passé dans la collectivité) et déterminer le modèle de prestation des services d'emploi qui est le plus efficace et le plus rentable. Étudier la possibilité de saisir les données dans le Système de gestion des délinquants (SGD) à des fins d'uniformité et pour faciliter l'accès aux rapports sur les résultats.

- Recommandation 2 : Faire un renvoi automatique au SGD lorsqu'il est établi, dans la stratégie communautaire du délinquant, que l'emploi constitue un besoin (relatif ou essentiel).

- Recommandation 3 : Améliorer la communication avec les établissements, et particulièrement avec les agents de libération conditionnelle en établissement à propos des centres (emplacement des centres d'emploi, processus de renvoi et services offerts). Communiquer les résultats aux principaux intervenants (au sein du SCC et des organismes partenaires), en vue de les amener à collaborer davantage avec les centres et de faire valoir davantage l'utilité des centres.

- Recommandation 4 : À des fins de continuité et pour établir une approche normalisée, revoir les évaluations utilisées par les conseillers en emploi, les regrouper et créer un outil simplifié, « convivial » et exhaustif qui sera mis à l'essai par les conseillers en emploi. Demander ensuite une rétroaction sur l'utilité de l'outil d'évaluation et procéder à une étude ou une évaluation en vue d'établir un lien avec les résultats correctionnels des délinquants.

- Recommandation 5 : S'assurer que, lorsqu'ils sont libérés, les délinquants ont tous les documents pertinents (p. ex., acte de naissance, carte d'assurance sociale, certificats d'attestation d'études) et tous les outils voulus (p. ex., vêtements, chaussures et carte d'autobus) qui leur permettront d'obtenir un emploi.

- Recommandation 6 : Améliorer les activités de sensibilisation, en examinant notamment les activités d'autres provinces où l'on a établi des partenariats fructueux.

- Recommandation 7 : Revoir les divers modes de prestation des services et la répartition de ces services, suffisamment longtemps après la mise en ouvre de la recommandation 1 pour pouvoir obtenir des résultats plus détaillés.

- Recommandation 8 : Adopter un système de suivi plus détaillé et plus uniforme en ce qui concerne les dépenses des centres d'emploi, afin de faciliter les évaluations futures (évaluation exhaustive de l'efficacité, de l'optimisation des ressources et de la rentabilité des centres).

- Recommandation 9 : Veiller à ce que tous les renseignements relatifs aux initiatives actuelles et futures en matière d'emploi soient communiqués à CORCAN, qui coordonne les services d'emploi offerts aux délinquants pour le compte du SCC.

 

INTRODUCTION

Profil du programme et modèle logique

Des études ont démontré que l'instabilité de l'emploi et le manque d'ambition sont des facteurs de besoin importants chez les délinquants (Andrews et Bonta, 1998; Dowden, 1998; Enocksson, 1981; Finn, 1998; Gendreau, Little et Goggin, 1996; Gendreau, Goggin et Grey, 1998; Glaser, 1964; Hodanish, 1976; McDonald, 1998; Motiuk, 1996; Motiuk, 1997; Ryan, 1998), 60 % des délinquants ayant des besoins en matière d'emploi au moment de leur admission dans un établissement fédéral (Boe, Nafekh et coll., 2003). Par ailleurs, des chercheurs ont observé que l'occupation d'un emploi spécialisé ou les antécédents de travail avant l'incarcération favorisaient la réinsertion sociale des délinquants libérés dans la collectivité (Enocksson, 1981; Glaser, 1964; Markley, Flynn et Bercaw-Dooen, 1983). Ces résultats illustrent l'importance de l'évaluation des facteurs considérés comme des lacunes (p. ex., manque de compétences professionnelles) et des atouts (p. ex., solides antécédents de travail avant l'incarcération) au chapitre de l'emploi en raison de leur incidence sur les résultats des délinquants dans la collectivité (Gillis et Andrews, 2005). Ils montrent également l'incidence que peut avoir l'intervention en matière d'emploi sur la réinsertion sociale efficace des délinquants dans la collectivité.

Selon des études récentes, l'emploi faciliterait la réinsertion sociale efficace des délinquants (Gillis, 2002, Gillis et Andrews, 2005). Les auteurs de ces études ont conclu que le soutien social à l'égard de l'emploi (c.-à-d., les ressources fournies pour la recherche d'emploi et l'attachement à l'emploi) est un des facteurs qui contribue le plus à l'obtention d'un emploi dans la collectivité par les délinquants et à leur maintien en emploi. Plus important encore, le soutien social à l'égard de l'emploi est également lié à la capacité du délinquant de demeurer dans la collectivité. Cette constatation confirme les résultats d'études antérieures ( Azrin et Besalel, 1980 [cité dans Cellini et Lorenz, 1983]; Soothill, Francis et Ackerley, 1997; Soothill, Francis et Escarela, 1999; Soothill et Holmes, 1981) sur le lien entre le soutien social et les résultats en matière d'emploi dans la collectivité pour les délinquants. Les centres d'emploi dans la collectivité peuvent fournir ce soutien social essentiel en offrant aux délinquants l'aide dont ils ont besoin pour se préparer à l'emploi et en leur apprenant des techniques de recherche d'emploi. CORCAN a pour mandat d'aider à la réinsertion des délinquants dans la société canadienne en fournissant des possibilités d'emploi et de formation aux délinquants qui sont incarcérés dans les pénitenciers fédéraux et, pendant de brèves périodes, à ceux qui ont été mis en liberté . Ce mandat, qui est axé sur la sécurité et la réinsertion sociale des délinquants, reflète la mission globale du SCC.

Des ressources affectées à l'initiative Renforcement de l'infrastructure des services correctionnels communautaires, qui s'inscrit dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse, ont servi à mettre en place et à améliorer des programmes et services visant à améliorer l'emploi des délinquants dans la collectivité. CORCAN a notamment créé des centres d'emploi dans la collectivité, l'objectif principal étant de fournir une vaste gamme de services d'emploi aux délinquants libérés dans la collectivité, à savoir des évaluations individuelles, des services de counseling, des techniques de recherche d'emploi et des services de placement.3 Le concept des centres d'emploi nationaux pour délinquants a pris naissance en 1978 à Montréal avec Opex 82, qui offre divers services d'emploi aux délinquants, en établissement et dans la collectivité. De plus, le centre de services de Toronto, qui existe depuis 1995, sert de modèle d'élaboration de centres d'emploi dans la collectivité. Avant la création de centres d'emploi dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse, on comptait huit centres (sept au Québec et un à Toronto).

Un budget total de cinq millions de dollars a été alloué sur une période de cinq ans (de 2000-2001 à 2004-2005) au volet « centres d'emploi dans la collectivité » de l'initiative Renforcement de l'infrastructure des services correctionnels communautaires dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse. Les fonds ont servi à la création de centres d'emploi dans certaines régions métropolitaines de chacune des cinq régions du SCC, plus de la moitié des délinquants libérés étant supervisés dans les grandes villes.4 Les services sont offerts en vertu d'ententes de partenariat avec des organismes communautaires qui connaissent bien les clients du SCC et leurs besoins (p. ex., la Société John Howard). À l'heure actuelle, les centres offrent des services d'emploi aux délinquants dans le cadre de partenariats avec le SCC et d'autres partenaires du gouvernement et de la collectivité comme Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC, anciennement DRHC), la Société Elizabeth Fry, la Société John Howard, la Société Saint-Léonard et le secteur privé. Dans chaque région, un coordonnateur des services d'emploi dans la collectivité (à temps plein ou à temps partiel) gère les relations entre les agents de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité, les centres d'emploi et les employeurs. Ces coordonnateurs, qui travaillent à l'administration régionale, relèvent du directeur régional de CORCAN. L'information est transmise au directeur, Emploi et employabilité, à l'administration centrale. Les fonds destinés aux centres d'emploi sont répartis et gérés par CORCAN. Les directeurs régionaux de CORCAN sont responsables de la mise en place et de l'exécution des programmes et services d'emploi.

Les délinquants peuvent obtenir des services d'évaluation, d'emploi et de placement, de même qu'un soutien à l'emploi, soit en se présentant dans un centre, soit à la suite d'un processus de renvoi. Chacune de ces activités vise à favoriser un plus grand recours aux services des centres, en vue de préparer les délinquants à l'emploi (c.-à-d. améliorer leur employabilité). L'objectif ultime des centres est de faciliter la réinsertion sociale réussie des délinquants dans la collectivité en les aidant à trouver un emploi durable. On trouvera à l'annexe A une illustration et une description des activités (renvoi, évaluation, services et soutien), des résultats et des répercussions.

3Décision du Conseil du Trésor - réunion du 27 juillet 2000

4Ibid.

 

CONTEXTE

Selon le Service correctionnel du Canada, environ 60 % des délinquants ont des besoins liés à l'emploi, comme le montrent les résultats du processus d'évaluation initiale des délinquants (Boe et coll., 2003). Une partie des fonds affectés à l'initiative Renforcement de l'infrastructure correctionnelle communautaire de l'ACJ a servi à la mise en place de programmes et services visant à favoriser l'emploi des délinquants dans la collectivité, dans le but d'offrir des interventions en matière d'emploi utiles aux délinquants libérés sous condition, afin qu'ils puissent mettre à profit les connaissances acquises pendant leur incarcération. Cet objectif va dans le sens de la mission du SCC et de l'article 76 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), qui porte que « le Service doit offrir une gamme de programmes visant à répondre aux besoins des délinquants et à contribuer à leur réinsertion sociale . » Conformément à la lettre de décision du Conseil du Trésor, on a mis en place des centres pour fournir divers services liés à l'emploi, à savoir des évaluations individuelles, des services de counseling, des techniques de recherche d'emploi et des services de placement.

L'évaluation visait à examiner le fonctionnement des centres en ce qui a trait au processus de renvoi, à l'évaluation de délinquants, aux services et aux mesures de soutien communautaires. Nous voulions également comparer les résultats obtenus dans la collectivité par les délinquants qui ont fait appel aux services du centre à ceux obtenus par d'autres délinquants ayant des besoins similaires en matière d'emploi. Les résultats de la présente évaluation aideront CORCAN à déterminer les mesures à prendre pour améliorer les centres d'emploi. L'information sera également utile au SCC dans son ensemble, car celui-ci sera mieux à même de savoir comment il peut faciliter les activités de CORCAN. Au sein du SCC, les résultats pourraient avoir des répercussions sur les délinquants, la direction et le personnel (particulièrement les agents de libération conditionnelle), tant dans les établissements que dans la collectivité. À l'extérieur, ils pourraient influer sur RHDCC (anciennement DRHC), la Société Elizabeth Fry, la Société John Howard, la Société Saint-Léonard, d'autres organismes locaux de services communautaires du secteur privé et le grand public.

Les activités liées à l'évaluation ont débuté en avril 2004. La méthodologie, les questionnaires et les sondages ont été élaborés entre les mois d'avril et septembre 2004, les paramètres de l'évaluation ont été finalisés en août 2004, et on a achevé la collecte de données en janvier 2005. Les mois de janvier et février 2005 ont été consacrés à l'analyse des données et on a achevé la rédaction du rapport final au mois de mars.

Nous avons procédé à une évaluation sommaire des aspects visés, à savoir la pertinence, le succès et la rentabilité5, ainsi que la mise en ouvre et les résultats non prévus. En ce qui a trait à la pertinence et à la rentabilité, lorsque cela était indiqué, nous nous sommes posé les sept questions suivantes élaborées par le Comité d'examen des dépenses :

  • Intérêt public - Est-ce que le programme ou l'activité sert toujours l'intérêt public?

  • Rôle du gouvernement - Est-ce que le gouvernement joue un rôle légitime et nécessaire dans le domaine du programme ou de l'activité?

  • Fédéralisme - Est-ce que le rôle actuel du gouvernement fédéral est approprié ou est-ce que le programme devrait être transféré aux provinces?

  • Partenariat - Quelles activités ou quels programmes devrait-on confier, totalement ou en partie, au secteur privé/bénévole?

  • Optimisation des ressources - Est-ce que les contribuables canadiens en ont pour leur argent?

  • Efficacité - Si on maintient le programme ou l'activité, comment peut-on en améliorer l'efficacité?

  • Moyens financiers - Est-ce que nous avons les moyens d'exécuter ces programmes et activités? Si non, quels programmes ou activités devrait-on abandonner?

5Pertinence : Est-ce que la politique, le programme ou l'initiative est toujours conforme aux priorités du Ministère ou du gouvernement et répond à un besoin réel? Succès : Est-ce que la politique, le programme ou l'initiative est efficace au regard des résultats attendus, dans les limites budgétaires fixées et sans produire de résultats défavorables non souhaités? Rapport coût-efficacité : Est-ce qu'on utilise les moyens les plus appropriés et les plus efficients pour atteindre les résultats visés, ou d'autres méthodes d'élaboration et de mise en ouvre seraient-elles plus efficaces?

 

CONCEPTION DE L'ÉVALUATION ET MÉTHODOLOGIE

Aux fins de l'évaluation, nous avons obtenu de l'information auprès de répondants de la collectivité et des établissements, de même que de membres du personnel des administrations régionales et nationale. Nous avons fait appel à diverses sources et à diverses méthodes, à savoir des entrevues6, des sondages et des analyses de bases de données pour recueillir une vaste étendue de renseignements. Nous avons demandé aux participants potentiels s'ils accepteraient de faire part de leurs observations dans le cadre d'entrevues en personne (ou téléphoniques dans le cas des personnes qui n'étaient pas disponibles lors de la visite sur place), en répondant à un questionnaire envoyé par courriel (aux conseillers en emploi qui n'ont pas été interviewés en personne) ou en remplissant la version en ligne du sondage (agents de libération conditionnelle).

6Voir les questionnaires à l'annexe B.

Entrevues

Aux fins des visites sur place, nous avons sélectionné un échantillon de commodité, en nous concentrant surtout sur les centres d'emploi des régions urbaines, de manière à limiter les déplacements, à faciliter l'accès aux administrations régionales et à assurer la rentabilité (voir la liste des emplacements sélectionnés à l'annexe C). Des visites ont été effectuées dans les centres d'emploi sélectionnés, les bureaux de libération conditionnelle des environs, ainsi que dans les administrations régionales et à l'administration centrale afin de réaliser des entrevues avec les groupes suivants : conseillers en emploi (n=24), directeurs de district (n=13), directeurs de CORCAN (n=9, c.-à-d., coordonnateurs régionaux des services d'emploi et directeurs régionaux), ainsi que deux partenaires communautaires. Le directeur, Emploi et employabilité et le directeur exécutif de CORCAN ont été interviewés à l'administration centrale. Les entrevues réalisées avec les membres de la direction de CORCAN et du SCC ont permis d'obtenir des renseignements utiles sur les services de renvoi, d'évaluation, d'emploi et de placements, les mesures de soutien et le niveau de sensibilisation, ainsi que des suggestions sur les façons d'améliorer l'exploitation des centres. Tous les renseignements recueillis ont permis à l'équipe d'évaluation de prendre connaissance des diverses perspectives des intervenants en ce qui concerne la gestion et l'exécution des services des centres.

Par ailleurs, les conseillers en emploi ont interviewé des délinquants (n=41) pour savoir dans quelle mesure ils connaissaient les centres d'emploi dans la collectivité, les processus de renvoi, d'évaluation et de soutien, de même que la pertinence des services; ils ont également demandé aux délinquants s'ils avaient des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement des centres. L'équipe d'évaluation a ainsi pu savoir ce que pensaient les principaux clients de l'efficacité des centres et prendre connaissance de leurs besoins en matière d'emploi dans la collectivité.

Sondages

Pour faciliter la collecte de renseignements auprès des conseillers en emploi qui n'ont pas participé aux entrevues, nous avons utilisé des sondages7; cette méthode a également été utilisée auprès de certains agents de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité. En vue d'obtenir des renseignements utiles à l'évaluation, nous avons envoyé un questionnaire par courrier électronique aux conseillers en emploi et demandé aux agents de libération conditionnelle de compléter un questionnaire en ligne. En tout, 122 agents de libération conditionnelle en établissement et 70 agents de libération conditionnelle dans la collectivité ont répondu aux sondages.

7Les conseillers en emploi qui ont répondu au sondage sont inclus dans les 24 conseillers en emploi mentionnés à la section « Entrevues ».

Analyses

Analyse des réponses aux entrevues/sondages

Aux fins des entrevues et des sondages, nous avons formulé des questions qualitatives et des questions quantitatives. Les questionnaires ont été conçus de manière à comparer les réponses des gestionnaires, des conseillers en emploi et des agents de libération conditionnelle relativement à la mise en ouvre et à l'efficacité de diverses activités, ainsi qu'aux problèmes à régler. Des questionnaires distincts ont été préparés pour les gestionnaires (directeurs sectoriels du SCC, directeurs régionaux de CORCAN, coordonnateurs régionaux des services d'emploi de CORCAN), les conseillers en emploi, les agents de libération conditionnelle dans la collectivité et les délinquants. De nombreuses questions ont été élaborées selon l'échelle de Likert, comportant chacune cinq choix de réponse allant de (1) « Pas du tout » à (5) « Tout à fait », pour évaluer l'opinion des répondants sur divers aspects des activités des processus de renvoi et d'évaluation, des services et des mesures de soutien. L'échelle d'évaluation a ensuite été réduite pour simplifier la présentation des réponses. Ainsi, les réponses correspondant à 1 et 2 ont été regroupées sous « Pas du tout/Pas vraiment d'accord », la cote 3 signifie « Passablement d'accord » et les cotes 4 et 5, « D'accord/Énormément d'accord ». Nous avons ensuite calculé la moyenne pour chaque réponse, sur l'échelle de 5 points et comparé les résultats, lorsque cela était possible, pour l'ensemble des répondants. Les réponses qualitatives (c.-à-d. ouvertes) ont été examinées et celles qui reflétaient des idées ou des thèmes précis ont été codées. Nous avons ensuite répertorié ces thèmes et compilé le nombre de personnes qui approuvaient chacun d'eux; ces données sont présentées dans les tableaux de l'Annexe D. Pour d'autres questions, nous avons opté pour une réponse dichotomique (c.-à-d. catégorique) par « Oui » ou par « Non »; les réponses à ces questions ont été regroupées et comparées, lorsque cela était possible, aux réponses d'autres groupes, mais il a été impossible d'établir des comparaisons statistiques, compte tenu du petit nombre de répondants.

Bien que nous ayons utilisé un échantillon de commodité aux fins de l'évaluation, à savoir les centres d'emploi en milieu urbain, les directeurs régionaux de CORCAN ont envoyé un courriel à tous les conseillers en emploi pour demander leur participation. En tout, cinq conseillers en emploi ont rempli le questionnaire, en plus de ceux qui étaient déjà visés.8 Par ailleurs, puisque les entrevues avec les délinquants ont été effectuées par les conseillers en emploi, il se peut que les délinquants aient répondu de manière à satisfaire les conseillers en emploi. Il faut donc tenir compte de cet élément lors de l'interprétation des réponses des délinquants.

En outre, l'échantillon restreint limite les analyses statistiques qui peuvent être faites. Compte tenu du petit nombre de participants, les pourcentages peuvent être trompeurs; nous présentons donc les résultats en fonction du nombre de personnes ayant choisi chacune des réponses. Par ailleurs, le petit nombre de gestionnaires et de délinquants qui ont participé à l'évaluation, de même que les exigences en matière de protection des renseignements confidentiels de chaque unité opérationnelle nous empêchent de faire des analyses détaillées des résultats par région ou en fonction du niveau de sécurité. Les agents de libération conditionnelle (en établissement et dans la collectivité) ont répondu au sondage en ligne de façon tout à fait anonyme; étant donné qu'aucune donnée démographique n'était demandée, il n'est pas possible de regrouper les résultats par région.

8Deux des cinq conseillers en emploi ont envoyé leur questionnaire au mois de mars 2005; nous n'avons donc pas pu inclure leurs réponses dans l'analyse des données.

Analyse de la base de données de CORCAN

Les données permettant de déterminer l'efficacité des centres d'emploi dans la collectivité ont été extraites de la base de données compilées par CORCAN pendant les cinq premières années d'exploitation des centres (l'annexe E renferme la liste des variables de la base de données de CORCAN). Ces données ont permis d'établir le profil d'un échantillon de délinquants qui ont utilisé les services et à suivre leur rendement après leur mise en liberté. Nous avons utilisé la base de données de CORCAN pour connaître l'impact des centres d'emploi sur les résultats obtenus dans le domaine de l'emploi par les délinquants en vue d'analyser les données suivantes :

  • le profil de base;
  • les besoins en matière d'emploi des délinquants après leur mise en liberté (atout, aucun besoin, quelques besoins et besoin considérable);
  • le nombre de délinquants actuellement incarcérés;
  • le nombre de délinquants qui occupaient toujours un emploi, selon les données les plus récentes saisies dans la section relative au profil type d'emploi communautaire du SGD.

L'analyse de cette base de données et des renseignements pertinents extraits du SGD s'est déroulée en février 2005. Nous avons également analysé la base de données de CORCAN pour déterminer le rendement d'un groupe de délinquants libérés qui ont fait appel aux services des centres et ont trouvé un emploi, et qui avaient déjà été en liberté conditionnelle (mais n'avaient pas utilisé les services des centres d'emploi du SCC à ce moment-là). Aux fins de notre analyse, nous avons obtenu de CORCAN toutes les données disponibles concernant les délinquants purgeant une peine de ressort fédéral. Nous avons obtenu des données sur l'emploi dans la collectivité visant 2 049 délinquants sous responsabilité fédérale qui avaient trouvé un emploi par l'intermédiaire d'un centre d'emploi entre le 9 mars 2001 et le 3 septembre 2004. Environ 94 % d'entre eux étaient des hommes ( n =1 924) et 6 %, des femmes ( n =125). Les données relatives aux périodes postlibératoires des délinquants sous responsabilité fédérale ont été extraites du Système de gestion des délinquants au moyen du SAS (Système d'analyse statistique). Nous avons ensuite sélectionné les cas des délinquants qui étaient susceptibles de demeurer dans la collectivité au moins aussi longtemps que lors de leur période de liberté précédente. Le processus d'appariement des données avant/après a permis de cibler un échantillon final de 198 hommes et 4 femmes; nous avons par ailleurs fait des analyses pour établir une comparaison entre les deux périodes de liberté d'un même délinquant.

En ce qui a trait à la base de données de CORCAN, la lettre de décision du CT précisait que, à la fin de la période de cinq ans, une base de données serait mise à la disposition du SCC en vue d'évaluer la possibilité d'utiliser ce programme d'emploi comme modèle d'établissement d'un service communautaire permanent. La base de données créée par CORCAN satisfait en partie à cette exigence et l'organisme a pris des mesures visant à améliorer la qualité et la rigueur des données recueillies. Au début, peu de données étaient recueillies, hormis celles relatives au nombre de services d'emploi et au nombre de placements. Au cours des deux derniers exercices, CORCAN s'est attaché à recueillir des données plus exhaustives, par exemple sur la source de renvoi (établissement ou collectivité), ainsi que sur le nombre de délinquants qui reçoivent les services et le nombre de délinquants qui trouvent un emploi après avoir fait appel aux services des centres.

Il existe cependant plusieurs problèmes liés à la base de données de CORCAN, ce qui limite certaines des conclusions qui peuvent être tirées dans le cadre de la présente évaluation.9 La base de données renferme le nom des délinquants qui ont trouvé un emploi après avoir utilisé les services des centres, mais pas celui des délinquants qui n'en ont pas trouvé. Cela étant, les comparaisons qui peuvent être effectuées entre les délinquants qui ont utilisé les services des centres et trouvé un emploi et ceux qui ont utilisé les services des centres sans toutefois trouver un emploi sont limitées. Nous ne pouvons par ailleurs tirer aucune conclusion en ce qui a trait à l'aide apportée par les centres aux délinquants à la recherche d'un emploi, pas plus que nous ne pouvons parler de résultats directs en ce qui a trait à la contribution des centres aux résultats correctionnels (étant donné qu'il est impossible de savoir avec certitude qu'un groupe de délinquants n'a pas utilisé les services des centres). Enfin, nous ne disposions d'aucune donnée sur les douze centres du Québec qui n'étaient pas financés dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse. L'uniformité de la collecte des données pertinentes facilite l'évaluation du programme et permet à la haute direction du SCC de connaître la pertinence de l'emplacement des centres d'emploi dans la collectivité. Plus précisément, une base de données exhaustive, contenant le nom de tous les délinquants (ceux qui ont trouvé un emploi et ceux qui n'en ont pas trouvé) qui ont fait appel aux centres permettra : a) de comparer les résultats obtenus par les délinquants qui ont utilisé les services des centres (qu'ils aient trouvé un emploi ou non) à ceux d'un groupe témoin (dont les variables importantes, par exemple, l'âge, le niveau de risque, le type de mise en liberté, le besoin en matière d'emploi, sont similaires) pour évaluer l'incidence des services d'emploi sur les résultats, y compris la situation en matière d'emploi et la réinsertion sociale (p. ex., temps passé dans la collectivité, réincarcération par suite d'un manquement aux conditions de la libération conditionnelle ou d'une récidive); b) de comparer le profil des délinquants qui ont utilisé les services des centres et ont trouvé ou non un emploi, pour cibler les initiatives futures afin d'améliorer les résultats pour les délinquants qui n'ont pas trouvé d'emploi; c) de déterminer l'efficacité de divers types de centres d'emploi (exploités par le SCC ou exploités par un partenaire) en ce qui a trait aux résultats correctionnels des délinquants; d) de comparer la rentabilité des centres exploités par le SCC à celle des centres exploités par des partenaires, compte tenu de l'incidence de chaque type de centre sur les résultats communautaires des délinquants; e) d'évaluer l'efficacité de la répartition des ressources affectées à la prestation des services. Il devrait être possible de faire une telle analyse en modifiant les méthodes de collecte de données.

9CORCAN s'attache actuellement à éliminer certains des problèmes et limites de la base de données.

Analyse des données du Système de gestion des délinquants

Le Service correctionnel du Canada possède une base de données complète qui renferme le profil démographique des délinquants, des données sur les infractions commises, ainsi que des renseignements sur la participation aux programmes et les résultats postlibératoires. Nous avons extrait du Système de gestion des délinquants (SGD) les données sur la situation d'emploi des délinquants sous responsabilité fédérale placés sous surveillance dans la collectivité entre le 1 er  janvier 1998 et le 1 er  janvier 2005. Environ 95 % des sujets étaient des hommes (n=22 269) et 5 %, des femmes (n=1 256).10

Nous avons divisé la population en deux groupes : les personnes qui occupaient un emploi entre la date de leur mise en liberté et celle de la fin de leur peine, et les personnes qui ne travaillaient pas. Nous avons ensuite procédé à des jumelages au hasard entre les deux groupes. Les critères de jumelage ont servi à établir la période écoulée, les perspectives et les tendances lors de la conception de l'étude. Les groupes ont été appariés en fonction du sexe, du niveau de risque, de l'année de libération, de la durée de la peine, de facteurs dynamiques11 et de la classification des secteurs statistiques (CSS) régionale12 correspondant au bureau de supervision du délinquant. À la suite du processus de jumelage, nous avons obtenu des échantillons composés de 4 640 hommes et 156 femmes.13 Nous avons effectué une analyse de survie14 pour établir des comparaisons (distinctes pour les hommes et les femmes) entre les groupes de délinquants qui occupaient un emploi en fonction de trois mesures de résultats : 1) réincarcération dans un établissement fédéral avant la fin de la peine; 2) réincarcération dans un établissement fédéral à la suite d'une nouvelle infraction commise avant la fin de la peine; 3) réincarcération dans un établissement fédéral sans nouvelle infraction avant la fin de la peine.

Lorsqu'il interprète les résultats des analyses des données du SGD, le lecteur doit tenir compte du fait que nous avons examiné les effets sur l'emploi, que les centres d'emploi aient fourni ou non des services. Il faut également savoir que 17 des centres actuels n'existaient pas avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse.15 Par ailleurs, comme les centres ont été créés graduellement au cours des cinq dernières années, ils ne sont pas nécessairement tous en mesure d'évaluer les résultats à long terme. Si nous disposions de plus de temps et d'une base de données plus exhaustive sur tous les centres (y compris tous les délinquants qui ont obtenu des services en matière d'emploi, et ce, qu'ils aient trouvé ou non un emploi), il serait possible d'effectuer des analyses plus poussées qui fourniraient davantage d'information sur les résultats en matière correctionnelle directement attribuables aux centres.

10Les analyses portaient sur des sentences uniques; il est donc possible que des délinquants soient pris en compte plus d'une fois.

11Les facteurs dynamiques étaient ceux qui ont été évalués tout juste avant la date de mise en liberté des délinquants, à savoir : emploi, relations familiales/matrimoniales, fréquentations, toxicomanie, fonctionnement dans la collectivité, orientation personnelle et affective et attitudes.

12La CSS définit des secteurs géographiques en fonction du dénombrement et de la densité de la population établis lors du Recensement du Canada de 2001. Les zones font partie 1) d'une région métropolitaine de recensement (RMR) dont la population est supérieure à 100 000, 2) d'une agglomération de recensement (AR), dont la population est inférieure à 100 000 et supérieure à 10 000, 3) d'une collectivité rurale (CR), qui comprend toutes les autres municipalités, les villages, mais ne comprend pas les collectivités des réserves. Cette désignation géographique était fondée sur l'hypothèse selon laquelle les délinquants vivaient à proximité du bureau de supervision.

13Chaque échantillon était composé de délinquants qui ne travaillaient pas (50 %) et de délinquants occupant un emploi (50 %).

14L'analyse de survie est une méthode statistique qui permet d'évaluer le temps écoulé avant un événement donné (p. ex., période écoulée avant la récidive) et le taux d'occurrence de cet événement.

15Douze autres centres d'emploi sont financés par le SCC dans la région du Québec. Ces centres ne sont pas inclus dans l'évaluation parce qu'ils n'étaient pas financés dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse.

 

PRINCIPALES CONSTATATIONS

Nous présentons ci-après les principales constatations groupées par catégorie de questions, relativement à la pertinence, au succès et à la rentabilité. Lorsque cela était pertinent, nous avons inclus dans chaque section les sept questions d'évaluation des politiques, définies par le Comité d'examen des dépenses (CED). L'annexe D renferme des tableaux qui présentent de manière détaillée les réponses aux questionnaires, tandis que les principales constatations sont décrites dans le corps du texte.

Il est important de mentionner que, dans de nombreux domaines, les répondants (gestionnaires, conseillers en emploi, agents de libération conditionnelle et délinquants) ont exprimé les mêmes opinions. Plus particulièrement, nous observons très peu de différences entre les quatre groupes de répondants en ce qui a trait aux quatre secteurs d'activité de l'aspect « succès », à savoir le renvoi, l'évaluation, les services et le soutien. Parallèlement, les gestionnaires, conseillers en emploi, agents de libération conditionnelle et délinquants ont observé des points forts dans des secteurs similaires, et sont également d'accord à propos des possibilités d'amélioration. Ces constatations offrent un bon point de départ - nous savons ce qui fonctionne bien, nous pouvons améliorer le rôle des centres d'emploi dans des domaines précis et nous savons dans quels domaines le SCC peut leur apporter son aide afin de faciliter leur travail.

Aspect 1 : Pertinence

La première section, consacrée à la pertinence, cherche à répondre à la question suivante : « Est-ce que la politique, l'initiative ou le programme demeure pertinent compte tenu des priorités ministérielles et gouvernementales, et répond de façon réaliste à un besoin clairement établi? »

  • Le volet « centres d'emploi dans la collectivité » de l'Approche correctionnelle judicieuse (ACJ) va dans le sens des priorités établies par le SCC. Parce que leur portée est importanet, ces centres aident de nombreux délinquants à trouver du travail. L'emploi est d'ailleurs un facteur criminogène essentiel qui entraîne une diminution du taux de récidive. Les activités des centres respectent donc la mission, les valeurs fondamentales et les objectifs corporatifs du SCC.16

Depuis la mise en ouvre de l'ACJ et grâce aux fonds alloués dans le cadre de celle-ci, 25 centres ont vu leurs activités s'améliorer ou ont été créés. En ce qui concerne la pertinence, il est important de s'assurer que le service offert répond à un besoin et, plus précisément, que ce sont les « bonnes » personnes qui utilisent ce service. La section ci-après établit le profil géographique d'un échantillon de délinquants qui ont fait appel aux services des 25 centres financés dans le cadre de l'ACJ au cours des cinq dernières années, à partir d'une base de données créée par CORCAN. Dans la mesure du possible, on a comparé le profil de cet échantillon à celui de la population carcérale afin de déterminer la représentativité des délinquants qui font appel aux centres.

On a pu établir le profil de 2 007 des 2 017 délinquants répertoriés dans la base de données de CORCAN. Les hommes représentaient 93,9 % de cet échantillon et les femmes, 6,1 %; cette répartition des clients est généralement similaire aux pourcentages d'hommes et de femmes qui sont sous la responsabilité du système correctionnel fédéral (96 % d'hommes et 4 % de femmes). L'âge moyen lors de l'admission était de 30,1 ans pour les hommes et de 32,3 ans pour les femmes, et la durée moyenne de leur peine était respectivement de 4 ans et de 3,6 ans. En ce qui concerne l'état matrimonial, la majorité des hommes et des femmes étaient célibataires (51,3 % et 43,4 %, respectivement); venaient ensuite les conjoints de fait (30,4 % d'hommes et 21,3 % de femmes) et les femmes mariées (18 %). Seulement 8,3 % des hommes étaient mariés. Environ 10 % des délinquants étaient séparés ou divorcés (9 % d'hommes et 10,7 % de femmes).

Le pourcentage de délinquants qui ont recouru aux services des 25 centres et trouvé un emploi (par région d'admission) se répartit comme suit : Atlantique, 11,5 % (hommes, 11,6 % et femmes, 9,8 %); Québec, 11,8 % (hommes, 11,6 % et femmes, 14,7 %); Ontario, 23,1 % (hommes, 21,6 % et femmes, 46,7 %); Prairies, 42,2 % (hommes, 43,3 % et femmes, 24,6 %); et Pacifique, 11,5 % (hommes, 11,9 % et femmes, 4,1 %). Cette répartition diffère de la répartition par région de l'ensemble de la population de délinquants : 9,6 % des délinquants dans la région de l'Atlantique, 25,3 % au Québec, 27,3 % en Ontario, 23,1 % dans les Prairies et 14,7 % dans la région du Pacifique. L'annexe F indique le nombre de centres d'emploi par région et leur emplacement : six centres dans la région de l'Atlantique, deux en Ontario, quatre dans la région des Prairies, cinq dans la région du Pacifique et huit au Québec.17 Comme l'a précisé le Conseil du Trésor dans sa lettre de décision, étant donné que la majorité des mises en liberté (55 %) se font dans des centres urbains, on a décidé d'implanter la plupart des centres d'emploi dans des zones urbaines.

Le tableau A présente des chiffres relatifs au risque et aux besoins globaux préalablement à la mise en liberté, ainsi qu'à la motivation et au potentiel de réinsertion sociale pour les délinquants répertoriés dans la base de données de CORCAN. Comme on le voit dans ce tableau, environ 80 % des délinquants présentent un risque moyen ou élevé et 86 % ont des besoins dans la moyenne ou élevés. Ces chiffres sont légèrement inférieurs à ce qu'on observe dans l'ensemble de la population, 94 % de personnes présentant un risque moyen ou élevé et 95 % ayant des besoins dans la moyenne ou élevés (Boe, Nafekh et coll., 2003). Cela dit, plus de 90 % des sujets de l'échantillon affichent une motivation dans la moyenne ou importante, tandis que près de 80 % ont des chances de réinsertion dans la moyenne ou élevées.

Tableau A : Risques que présentent les délinquants qui ont fait appel aux centres et trouvé un emploi, et besoins, motivation et chances de réinsertion de ces délinquants

  Cote  
Faible/limité Dans la moyenne Élevé/important Total
Hommes

Risque

379
(20.6%)

835
(45.4%)

627
(34.0%)

1841
(100.0%)

Besoins

265
(14.4%)

704
(38.2%)

872
(47.4%)

1841
(100.0%)

Motivation

169
(9.0%)

1049
(56.2%)

648
(34.7%)

1866
(100.0%)

Chances de réussir la réinsertion sociale

405
(21.7%)

613
(32.9%)

848
(45.4%)

1866
(100.0%)

 
Femmes

Risque

72
(59.0%)

41
(33.6%)

9
(7.4%)

122
(100.0%)

Besoins

56
(45.9%)

42
(34.4%)

24
(19.7%)

122
(100.0%)

Motivation

3
(2.4%)

40
(32.8%)

79
(64.8%)

122
(100.0%)

Chances de réussir la réinsertion sociale

5
(4.0%)

28
(34.0%)

89
(73.0)

122
(100.0%)

On n'a pas pu établir le niveau de risque et les besoins pour 44 délinquants.
On n'a pas pu établir la motivation et les chances de réussir la réinsertion pour 19 délinquants.

 

Le tableau B présente des chiffres relatifs aux besoins des délinquants dans des domaines précis (p. ex., les facteurs criminogènes), établis lors de la mise en liberté des délinquants faisant partie de l'échantillon constitué à partir de la base de données de CORCAN. Comme on le voit dans ce tableau, 60,2 % des hommes et 58 % des femmes ont des besoins en matière d'emploi (relatifs ou considérables). Au sein de la population dont Boe et coll. (2003) ont établi le profil, on a obtenu des chiffres similaires, puisque 56 % des hommes et 56 % des femmes ont dit avoir des besoins en matière d'emploi. Les fréquentations, la toxicomanie et les problèmes personnels/affectifs sont les trois domaines les plus problématiques pour les hommes : 68,7 %, 69,1 % et 87,5 % (respectivement) ont dit avoir certaines difficultés ou des difficultés considérables dans ces domaines. Par contre, le profil de la population établi en mars 2002 a révélé des pourcentages de 65 %, 73 % et 93 % pour ces trois domaines respectifs. Chez les femmes, les problèmes les plus flagrants touchent le domaine personnel/affectif (69 %), l'emploi (58 %) et les fréquentations (55,7 %). Dans l'ensemble de la population, les problèmes personnels/affectifs sont beaucoup plus graves (92 %) et ceux qui touchent les fréquentations, comparables (60 %).

Tableau  B : Évaluation de chacun des sept domaines susceptibles de poser des problèmes aux délinquants qui ont fait appel aux centres et trouvé un emploi

 

Évaluation

 
Atout Aucune difficulté Certaines difficultés Difficultés considérables Total
Hommes

Emploi

81
(5.0%)

568
(34.8%)

705
(43.2%)

277
(17.0%)

1631
Relations familiales/ matrimoniales

124
(7.6%)

800
(49.0%)

468
(28.7%)

239
(14.6%)

1631
Fréquentations

46
(2.8%)

465
(28.5%)

742
(45.5%)

378
(23.2%)

1631

Toxicomanie

N/A

503
(30.8%)

372
(22.8%)

756
(46.3%)

1631
Fonctionnement dans la collectivité

59
(3.6%)

967
(59.3%)

497
(30.5%)

108
(6.6%)

1631

Besoins personnels/ affectifs

N/A

203
(14.1%)

545
(33.4%)

883
(54.1%)

1631
Attitude

71
(4.4%)

725
(44.4%)

495
(30.3%)

340
(20.8%)

1631
 
Femmes

Emploi

3
(2.7%)

45
(39.8%)

56
(50.0%)

9
(8.0%)

113
Relations familiales/ matrimoniales

12
(10.6%)

57
(50.4%)

34
(30.0%)

10
(8.8%)

113
Fréquentations

8
(7.1%)

42
(37.2%)

53
(46.9%)

10
(8.8%)

113

Toxicomanie

N/A

76
(67.3%)

13
(11.5%)

24
(21.2%)

113
Fonctionnement dans la collectivité

10
(8.8%)

65
(57.5%)

33
(29.2%)

5
(4.4%)

113

Besoins personnels/ affectifs

N/A

35
(31.0%)

46
(40.7%)

32
(28.3%)

113
Attitude

22
(19.5%)

64
(56.6%)

15
(13.3%)

12
(10.6%)

113

L'évaluation de ses sept domaines n'a pas été possible pour 254 délinquants et 28 délinquantes.

 

Lorsqu'on évalue les besoins en matière d'emploi et qu'aucune difficulté n'est mentionnée, cela ne signifie pas nécessairement que les délinquants concernés n'ont pas besoin de services d'emploi. Même les travailleurs qualifiés qui n'ont jamais eu de difficulté à trouver un emploi par le passé peuvent avoir besoin d'aide après une période d'incarcération.

Les pages suivantes présentent l'évolution post-libératoire des 2 017 délinquants répertoriés dans la base de données de CORCAN. Comme nous l'avons mentionné précédemment, parce que tous ces délinquants ont trouvé un emploi après avoir recouru aux services des centres, on ne peut pas généraliser les résultats pour tous les délinquants qui ont fait appel à ces centres.

Nous connaissions le type de mise en liberté pour 1 675 délinquants ayant sollicité les services des centres (sur un échantillon initial de 2 017 personnes). La majorité des délinquants composant l'échantillon (40 %) profitaient d'une mise en liberté d'office, 36,4 %, d'une semi-liberté et 21,5 %, d'une libération conditionnelle totale. Moins de 2 % avaient atteint le terme de leur peine, ou étaient visés par l'ordonnance du tribunal d'une autre province ou une ordonnance de surveillance de longue durée.

Deux tiers des 2 017 délinquants composant l'échantillon (n =1 516) occupaient un emploi selon les chiffres les plus récents relatifs à l'emploi au sein de la collectivité. Les 497 autres (24,6 %) étaient sans emploi et six (0,3 %) étaient inscrits comme étudiants. Deux cents des 2 017 délinquants (9,9 %) étaient incarcérés en date du mois de février 2005. Le pourcentage de délinquants qui ont conservé leur emploi (75 %) et sont demeurés au sein de la collectivité (90 %) est élevé, dans la mesure où l'on prévoyait que les personnes composant l'échantillon passeraient en moyenne entre un et quatre ans dans la collectivité. Ces résultats vont dans le sens des objectifs à long terme établis par les centres d'emploi, qui cherchent à aider les délinquants à trouver du travail et à faciliter leur réinsertion sociale dans la collectivité.

  • Les centres d'emploi dans la collectivité offrent des programmes nécessaires qui, avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse, n'étaient pas systématiquement offerts à l'échelle nationale.

Pour établir la pertinence des centres, il est important de déterminer si le fait de trouver un emploi améliore la situation des délinquants au sein de la collectivité. À cette fin, nous avons effectué une analyse (en nous appuyant sur la base de données du Système de gestion des délinquants) afin de comparer les résultats sur le plan correctionnel (p. ex., le temps passé dans la collectivité, le retour en établissement, etc.) pour un groupe de délinquants ayant trouvé du travail alors qu'ils étaient en liberté sous condition à un groupe témoin de délinquants n'ayant pas trouvé de travail.

Nous avons utilisé la valeur médiane de temps18 pour établir une tendance centrale en matière de survie. Un examen de la cohorte de délinquants mis en liberté a révélé que les courbes de survie sur le plan de l'emploi étaient radicalement différentes pour les hommes et pour les femmes [ c 2 (1, N = 24 061) = 19,40, p < 0,001). Le temps moyen nécessaire pour trouver un emploi était de six mois pour les hommes et de dix mois pour les femmes. Toutefois, comme l'illustre la figure 1, les deux courbes de survie finissent par converger; cela signifie qu'avec le temps, les différences entre les sexes s'estompent en ce qui concerne le taux d'emploi.

Figure 1.

Courbes de survie - Temps passé à chercher un emploi : Avec le temps, les différences entre les sexes s’estompent en ce qui concerne le taux d’emploi.

Figure 2

. Courbes de survie hommes - Mois passés en liberté - Retour pour n'importe quelle raison : Le temps moyen passé en liberté avant de retourner en établissement est par ailleurs beaucoup plus long pour les délinquants ayant trouvé un emploi.

Lorsqu'on les compare au groupe témoin, on constate que les hommes ayant trouvé un emploi avaient plus de chances de demeurer en liberté sous condition jusqu'au terme de leur peine [ c 2 (1, N = 4 653) = 357,40, p < 0,001)]. Le temps moyen passé en liberté avant de retourner en établissement était par ailleurs beaucoup plus long pour les délinquants ayant trouvé un emploi (onze mois contre 37 mois). De plus, les hommes qui travaillent ont moins de chances d'être de nouveau incarcérés dans un établissement fédéral sous le coup d'une nouvelle peine [ c 2 (1, N = 4 653) = 86,71, p< 0,001)] ou d'une révocation de liberté pour des raisons techniques [ c 2 (1, N = 4 653) = 128,62, p < 0,001)] (voir les figures 2, 3 et 4).

Figure 3.

Courbes de survie hommes - Mois passés en liberté - Retour pour une nouvelle infraction : Les hommes qui travaillent ont moins de chances d'être de nouveau incarcérés dans un établissement fédéral sous le coup d'une nouvelle peine.

Figure 4.

Courbes de survie hommes - Mois passés en liberté - Retour pour une révocation technique : Les hommes qui travaillent ont moins de chances d'être de nouveau incarcérés dans un établissement fédéral sous le coup d'une révocation de liberté pour des raisons techniques.

En ce qui concerne les délinquantes, celles qui ont trouvé du travail étaient plus susceptibles de demeurer en liberté sous condition jusqu'au terme de leur peine [ c 2 (1, N = 156) = 9,09, p < 0,01)]. Un examen des courbes de survie (Figure 5) révèle qu'au terme de la période visée par l'étude, environ 70 % des personnes ayant trouvé un emploi étaient encore en liberté sous condition, contre environ 55 % des personnes sans emploi. Le faible pourcentage de retours en établissement pour une nouvelle infraction ne nous a pas permis d'évaluer le temps moyen passé dans la collectivité. Par contre, les délinquantes ayant trouvé un emploi étaient moins susceptibles de retourner en établissement pour une nouvelle infraction que les membres du groupe témoin [ c 2 (1, N = 156) = 8,54, p < 0,05)]. Nous n'avons observé aucune différence significative entre les groupes en ce qui concerne les révocations pour raisons techniques.

Figure 5.

Courbes de survie femmes - Mois passés en liberté - Retour pour n'importe quelle raison : Les délinquantes qui ont trouvé du travail sont plus susceptibles de demeurer en liberté sous condition jusqu'au terme de leur peine.

Le principe à la base de la mission et du mandat du SCC est la protection de la société grâce à la réinsertion sociale des délinquants. L'exécution de programmes destinés aux délinquants constitue l'un des principaux mécanismes visant à régler les facteurs criminogènes (à l'origine des actes criminels commis par les délinquants). CORCAN a pour mandat de faciliter une réinsertion des délinquants en toute sécurité dans la société canadienne, en leur offrant des possibilités d'emploi et de formation. Certaines études ont démontré l'effet d'un emploi qualifié, ou du fait d'avoir travaillé avant l'incarcération, sur les chances de réintégration, pour les délinquants mis en liberté dans la collectivité (Enocksson, 1981; Glaser, 1964; Markley, Flynn, et Bercaw-Dooen, 1983). Les données détaillées dans la présente évaluation qui comparent l'impact de l'emploi sur le comportement des différents délinquants en liberté sous condition viennent confirmer l'effet positif de l'emploi sur la réinsertion sociale.

Les centres d'emploi dans la collectivité offrent des programmes nécessaires qui, avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse (ACJ), n'étaient pas systématiquement offerts à l'échelle nationale. Le profil de l'échantillon de 2 017 délinquants ayant utilisé les services des centres au cours des cinq dernières années démontre que ces centres répondent à un besoin important. Ce sont les « bons » clients qui utilisent les centres, comme nous avons pu le mesurer à l'aide des principes du risque et des besoins19 (p. ex., les clients qui ont des besoins en matière d'emploi - 60,2 % des hommes et 58 % des femmes - recourent aux services offerts par les centres). Certaines études montrent que le respect des principes du risque et des besoins dans le cadre des programmes offerts aux délinquants fait baisser le taux de récidive (Andrews et Bonta, 1998).

16On trouve l'énoncé de mission, les valeurs fondamentales et les objectifs corporatifs du Service correctionnel du Canada à l'adresse http://www.csc-scc.gc.ca.

17Il existe en tout 20 centres dans la région du Québec. Huit ont bénéficié d'un financement dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse et les douze autres bénéficient du soutien du SCC. Seuls les centres administrés par CORCAN présentent leurs résultats; ainsi, le pourcentage de répartition des clients ne tient pas compte de tous les délinquants qui font appel aux centres d'emploi au Québec.

18La médiane permet de mesurer une tendance centrale (une seule valeur représente l'ensemble de la répartition), qui tient lieu de valeur moyenne. La médiane est la valeur qui établit deux sous-ensembles égaux; la moitié des valeurs est inférieure ou égale à la médiane et l'autre moitié, supérieure ou égale à la médiane.

19Les spécialistes qui appliquent le principe du risque peuvent déterminer le traitement qu'il faut réserver à chaque délinquant afin d'établir avec précision le niveau de risque que celui-ci présente en matière de récidive; l'intervention est la plus efficace lorsque les services visent les personnes présentant un risque élevé de récidive. Le principe des besoins renvoie aux facteurs criminogènes qui, lorsqu'on les modifie, font augmenter ou diminuer la probabilité qu'une personne commette de nouveau des actes criminels. En vertu de ce principe, si l'on réserve un traitement efficace à un délinquant, celui-ci risque moins de commettre d'autres crimes par la suite (Andrews, Bonta et Hoge, 1990; Andrews et Bonta, 1998).

Aspect 2 : Succès

Efficience:

  • Les fonds alloués dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse ont été utilisés aux fins prévues, à savoir créer de nouveaux centres d'emploi et améliorer les centres existants .

En tout, on a alloué cinq millions de dollars sur une période de cinq ans aux centres d'emploi dans la collectivité, dans le cadre du volet « Renforcement de l'infrastructure des services communautaires correctionnels » de l'ACJ, en vue de créer des services et des programmes visant à créer davantage d'emplois pour les délinquants dans la collectivité. En 2000-2001, il était prévu que le budget alloué dans le cadre de l'ACJ serait réparti de la façon suivante :

2000-2001 (0,5 M$) :

  • Création d'un poste de coordonnateur de l'emploi dans certaines régions
  • Extension des services dans les centres d'emploi de Toronto et de Halifax
  • Rénovation du site de Montréal
  • Création d'un programme New Direction (Nouvelles orientations) au centre situé dans la vallée du Fraser (Abbotsford)

2001-2002 (1,5 M$) :

  • Création d'un poste de coordonnateur de l'emploi et réseautage
  • Opération continue de quatre sites existants (Toronto, Halifax, Montréal et Abbotsford)
  • Établissement de huit nouveaux sites, incluant les coûts de démarrage

2002-2003, 2003-2004 et 2004-2005 (1 M$ par an) :

  • Création d'un poste de coordonnateur de l'emploi et réseautage
  • Établissement complet des centres d'emploi grâce à des contrats de services et/ou à la participation du personnel

Alors qu'il existait seulement huit centres d'emploi lors du lancement de l'Approche correctionnelle judicieuse (sept au Québec et un à Toronto), 25 centres sont maintenant opérationnels au terme de cette initiative (huit au Québec, six dans la région de l'Atlantique, deux en Ontario, quatre dans les Prairies et cinq dans la région du Pacifique).

Les réponses aux questionnaires sont présentées aux sections suivantes; elles reflètent la perception qu'ont les gestionnaires, les conseillers en emploi et les agents de libération conditionnelle des points forts des centres, ainsi que les suggestions qu'ils ont faites en vue d'améliorer le fonctionnement des centres (voir les tableaux 1 à 5 à l'annexe D).

  • Les données issues des entrevues/des sondages menés auprès des conseillers en emploi, gestionnaires et agents de libération conditionnelle révèlent que, selon les répondants, les centres d'emploi doivent en premier lieu aider les délinquants à trouver un emploi et à le conserver, dans le cadre du processus de réinsertion sociale. Selon ces trois catégories de répondants, un des points forts des centres tient au fait que les délinquants ont accès à des ressources axées sur l'emploi, notamment grâce aux nombreux partenariats communautaires formés par les conseillers en emploi. Par ailleurs, ils pensent que l'expertise des conseillers en emploi et l'environnement rassurant des centres constituent des points forts.

Lorsqu'on leur demande quel est le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité (Tableau 1), les conseillers en emploi mentionnent la préparation à l'emploi/le maintien en poste (14 sur 24), suivis de la facilitation de la réinsertion sociale (10 sur 24) et de la coordination du travail des délinquants au sein de la collectivité (5 sur 24). Selon les gestionnaires, les centres doivent avant tout préparer les délinquants à un emploi/les aider à le conserver (16 sur 26), puis évaluer le degré de préparation des délinquants au marché du travail/déterminer leurs points forts à cet égard et les domaines dans lesquels ils doivent s'améliorer (8 sur 26), et enfin aider les délinquants à établir des objectifs en matière d'emploi et à élaborer un plan de carrière (6 sur 26). Aux yeux des agents de libération conditionnelle, les centres doivent en premier lieu coordonner le travail des délinquants au sein de la collectivité (45 sur 58), puis préparer les délinquants à un emploi/les aider à le conserver (21 sur 58) et enfin les aider à mettre à niveau leurs connaissances/profiter des programmes existants/se former (19 sur 58). Les agents de libération conditionnelle en établissement pensent que les centres doivent avant tout aider les délinquants à se préparer à un emploi/à le conserver (75 sur 84), puis aider les délinquants à mettre à niveau leurs connaissances/profiter des programmes existants/se former (27 sur 84).

De plus, les gestionnaires, conseillers en emploi et agents de libération conditionnelle ont défini les points forts des centres (Tableau 2). Les trois quarts des conseillers en emploi (18 sur 24) ont mentionné les services axés sur les besoins des clients/l'engagement envers ces derniers, et 8 sur 24 ont mentionné les ressources accessibles aux délinquants (p. ex., l'accès à l'information et aux conseillers en emploi). Parallèlement, 9 gestionnaires sur 21 ont mentionné les ressources, ainsi que les partenariats/réseaux créés, et 8 sur 21, l'acceptation des délinquants/la création d'un environnement rassurant pour les délinquants. Près de la moitié des agents de libération conditionnelle (12 sur 26) ont mentionné les partenariats/réseaux créés et 8 sur 26, les activités de préparation à l'emploi. Les agents de libération conditionnelle en établissement ont mentionné pour leur part les connaissances et l'expertise des conseillers en emploi en matière de recherche d'emploi et de préparation à l'emploi (8 sur 30), ainsi que les liens qu'entretiennent ces derniers avec les employeurs (23 %).

  • En vue d'améliorer l'efficacité et le fonctionnement des centres d'emploi, les gestionnaires, conseillers en emploi et agents de libération conditionnelle ont principalement suggéré les mécanismes suivants : interventions auprès du personnel et des délinquants et accès aux employeurs au sein de la collectivité/sensibilisation de ceux-ci. Selon les délinquants, il faudrait tenir à jour une liste des possibilités d'emploi à temps plein/des stages rémunérés et offrir davantage de formation.

Après qu'ils ont défini les points forts des centres d'emploi, nous avons demandé aux conseillers en emploi, aux gestionnaires et aux agents de libération conditionnelle si, selon eux, on pouvait faire quelque chose pour améliorer le fonctionnement des centres (Tableau 3). Selon les conseillers en emploi (12 sur 20) et les gestionnaires (12 sur 23), davantage de ressources (p. ex., les fonds, le personnel, le matériel et les moyens de transport pour les délinquants) et des liens plus étroits avec les collectivités (4 conseillers sur 20 et 10 gestionnaires sur 23) pourraient améliorer le fonctionnement des centres d'emploi. Les agents de libération conditionnelle ont fait peu de suggestions autres que l'affectation de ressources supplémentaires aux centres (7 sur 30). La moitié des agents de libération conditionnelle en établissement (19 sur 40) recommandent davantage de communication (avec le personnel et les délinquants) afin que l'existence et le rôle des centres soient mieux connus. Un petit nombre (8 sur 40) a suggéré qu'on offre le bon type de placement (p. ex., en tenant compte de facteurs comme les antécédents de travail du délinquant, ses antécédents criminels, ses compétences et ses centres d'intérêt).

Nous avons demandé à tous les groupes si l'on pouvait faire quelque chose pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants (Tableau 4). Les conseillers en emploi (14 sur 20) et les gestionnaires (8 sur 19) ont mentionné « davantage de ressources ». Les conseillers en emploi ont également suggéré l'accréditation par des tierces parties/des possibilités de formation (5 sur 20) et les gestionnaires (6 sur 19), l'accès aux employeurs au sein de la collectivité. Aucun thème récurrent n'a été suggéré par les 25 agents de libération conditionnelle dans la collectivité qui ont été interrogés; 18 des 50 agents de libération conditionnelle en établissement qui ont répondu à cette question pensent qu'il faudrait sensibiliser davantage les délinquants. La seule autre suggestion digne d'intérêt (12 sur 50) était l'instauration de liens entre l'établissement et la collectivité (p. ex., en mettant en ouvre le processus avant la mise en liberté). Comme l'illustre le tableau 5, les délinquants pensent que les centres les aideraient davantage à trouver du travail en offrant plus de formation (p. ex., informatique, cours de perfectionnement [8 sur 21]), mais aussi en tenant à jour une liste d'emplois à temps plein et de placements rémunérés (6 sur 21).

Efficacité:

  • Il est clair que les centres d'emploi ont un impact positif puisqu'en moyenne, plus de 1 000 délinquants trouvent un emploi chaque année après avoir fait appel à leurs services. Voici les observations découlant de l'examen de l'efficacité des processus de renvoi et d'évaluation, ainsi que des services et du soutien : 1) la majorité des renvois sont imputables à la collectivité et, le plus souvent, aux agents de libération conditionnelle; 2) des évaluations sont effectuées dans pratiquement tous les centres d'emploi et portent sur les besoins pertinents des délinquants en matière d'emploi; 3) les délinquants ont le sentiment que le recours aux services des centres d'emploi leur a donné plus d'assurance pour chercher/conserver un emploi, et les conseillers en emploi, les gestionnaires et les agents de libération conditionnelle pensent que ces services font évoluer positivement la situation des délinquants; 4) il existe de nombreux partenariats communautaires qui permettent d'apporter de l'aide aux centres d'emploi, et les délinquants eux-mêmes disent avoir reçu un soutien appréciable de la part des centres d'emploi.

Nous avons fait appel à diverses sources et à diverses méthodes pour examiner l'efficacité des centres : statistiques relatives à l'utilisation des centres; résultats fournis par les collectivités à propos de l'échantillon de 2 017 délinquants répertoriés dans la base de données de CORCAN; et perception des répondants clés à propos des points forts des centres, et des quatre secteurs d'activités de ceux-ci (renvoi, évaluation, services et soutien).

  • Depuis la création des centres d'emploi, environ 1 000 délinquants en moyenne ont trouvé un emploi ou suivi une formation après avoir fait appel aux services de ces centres. Durant les exercices 2001-2002 et 2002-2003, plus de 3 000 services d'emploi ont été offerts, et ce chiffre est passé à 8 304 durant l'exercice 2003-2004, puis à 11 269 durant l'exercice 2004-2005.

Dans la lettre accompagnant la présentation au Conseil du Trésor à propos de l'Approche correctionnelle judicieuse, on pouvait lire qu'à la suite de la création de centres d'emploi dans la collectivité, environ 750 délinquants devraient recevoir des services d'emploi chaque année. Les données recueillies par CORCAN, présentées dans le tableau C, révèlent que 2 641 délinquants ont reçu des services durant l'exercice 2004-2005. Préalablement à cet exercice, les conseillers en emploi faisaient uniquement le suivi du nombre de services d'emploi reçus et du nombre de délinquants qui avaient trouvé du travail avec l'aide des centres. Comme le montre le tableau C, plus de 1 000 délinquants en moyenne ont trouvé du travail chaque année après avoir recouru aux services des centres. Sur les 2 641 délinquants qui ont fait appel aux centres entre le 1 er  avril 2004 et décembre 2004, 986 (37,3 %) ont trouvé du travail.

Tableau C : Statistiques relatives à l'utilisation des centres d'emploi

 

2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-200520

Nombre de renvois

S/O

S/O

S/O

Établ.
190

Coll. 1680

Nombre de délinquants ayant reçu des services

S/O

S/O

S/O

2 362

Nombre de services d'emploi reçus

3 024

3 289

8 304

1 0132

Nombre de délinquants ayant trouvé un emploi21

1 036

1 194

1 263

986

Nombre d'emplois trouvés

S/O

S/O

S/O

1 237

Note : la mention S/O signifie qu'on n'a pas recueilli de statistiques sur cette variable durant l'exercice en question.

Le nombre total de délinquants ayant trouvé un emploi après avoir recouru aux services des centres est associé aux numéros SED à la fin du mois de mars.

Il se peut que certains délinquants occupent plusieurs emplois après avoir fait appel aux services d'un centre; c'est pourquoi le nombre de délinquants ayant trouvé un emploi et le nombre d'emplois trouvés peuvent différer.

Les services offerts sont les suivants : 1) counseling d'emploi individuel et confidentiel; 2) rédaction de C.V.; 3) recherche d'emploi; 4) préparation à l'entrevue; 5) mise à disposition des ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur ou téléphone); 6) mise à niveau des connaissances; 7) Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT); 8) test d'aptitude et d'évaluation.

 

Une autre analyse22 de la base de données de CORCAN nous a permis de comparer le temps passé dans la collectivité pour un échantillon de délinquants qui avaient été mis en liberté dans la collectivité avant la période durant laquelle ils ont fait appel aux centres d'emploi. Les analyses avant-après ont révélé que les délinquants ayant obtenu un emploi après avoir recouru aux services d'un centre d'emploi demeuraient plus longtemps dans la collectivité par rapport à leur précédente période post-libératoire (453 jours contre 259 jours, p = 0,001). Il est important de noter que les concepteurs de l'étude n'ont eu aucun contrôle sur les facteurs liés aux tendances et aux possibilités, à savoir : l'âge, l'évolution des facteurs statiques et dynamiques (p. ex., l'atténuation des besoins après la participation à des programmes durant l'incarcération) et la collectivité dans laquelle le délinquant est mis en liberté. Toutefois, les résultats obtenus correspondent à ceux d'une étude précédente, qui avait révélé que ces facteurs étaient statistiquement contrôlés (voir Gillis et Nafekh, sous presse).

20En date du 31 janvier 2005.

21Cela inclut les délinquants suivant une formation.

22Le test de Student mené auprès des deux échantillons a permis de déterminer si la moyenne était la même pour les deux populations. Dans ce cas-ci, les données sont appariées de manière à ce qu'il existe une correspondance un pour un entre les valeurs des échantillons avant-après (c.-à-d., avant et après que les délinquants ont fait appel aux centres d'emploi). Le temps passé dans la collectivité est mesuré à différentes périodes pour le même délinquant.

Renvoi

  • Un nombre limité de gens connaissent le Bulletin de la gestion des cas, mais la plupart des agents de libération conditionnelle dans la collectivité ont déclaré qu'il existait un processus de renvoi. Par contre, peu d'agents de libération conditionnelle en établissement ont mentionné l'existence de ce processus dans leur établissement. Les délinquants ont dit avoir surtout entendu parler des centres au sein de la collectivité (p. ex., par les agents de libération conditionnelle ou dans les CCC/ERC) et ce sont le plus souvent les agents de libération conditionnelle dans la collectivité qui les dirigent vers les centres.

Bulletin de la gestion des cas

Cette section du questionnaire porte principalement sur le processus de renvoi (c.-à-d. sur la façon dont les délinquants sont dirigés vers les centres) et sur la connaissance qu'ont des centres les divers intervenants. Nous avons demandé aux répondants s'ils croyaient que le nombre de renvois vers les centres d'emploi avait augmenté depuis la publication de la version révisée du Bulletin de la gestion de cas consacré au Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), en mars 2004 (Tableau 6). Les gestionnaires et les conseillers en emploi ont fourni la même cote moyenne (2,4), indiquant ainsi que, selon eux, le bulletin avait généré « une certaine augmentation » du nombre de renvois. Comme le montre le tableau 7, les agents de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité disent n'être « pas du tout/pas vraiment au courant » du bulletin (moyenne respective de 2,8 et 2,5). En tout, 44 agents de libération conditionnelle en établissement sur 122 disent être « plus ou moins au courant » et 37 sur 122, « pas du tout au courant ». La majorité des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (31 sur 70) disent n'être « pas du tout/pas vraiment au courant » à propos des centres, tandis que 24 sur 70 se disent « plus ou moins au courant » à propos du Bulletin de la gestion des cas.

Renvoi

Nous avons demandé aux conseillers en emploi de quelle façon les délinquants entendaient généralement parler des centres d'emploi; la majorité ont répondu que c'était au sein de la collectivité, dans les ERC/CCC, par les agents de libération conditionnelle, les ONG, le bouche à oreille, ou dans des brochures (Tableau 8). Par contre, bon nombre des conseillers en emploi ont également précisé que les délinquants entendaient parler des centres dans l'établissement, par les agents de libération conditionnelle et les conseillers en emploi, ou lors de salons de l'emploi. Près de la moitié des délinquants (17 sur 40) disent avoir entendu parler des centres par leur agent de libération conditionnelle en communauté, et environ un cinquième, dans un ERC/CCC (9 sur 40) ou par un agent de libération conditionnelle en établissement (8 sur 40).

Nous avons demandé aux agents de libération conditionnelle s'il existait un processus de renvoi dans leur établissement ou au bureau de libération conditionnelle. La majorité des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (50 sur 70, ou 71 %) ont indiqué qu'il existait un tel processus, contre seulement 31 agents de libération conditionnelle en établissement sur 122 (25 %). Lorsqu'on leur a demandé par quel moyen précis les délinquants étaient dirigés vers les centres, les gestionnaires et les conseillers en emploi ont répondu que la majorité des renvois étaient imputables à la collectivité (Tableau 9). Une majorité de gestionnaires (10 sur 22) et de conseillers en emploi (15 sur 19) disent que le renvoi est une initiative des agents de libération conditionnelle (dans la collectivité et en établissement), ce qui correspond aux réponses des délinquants et des agents de libération conditionnelle à propos du processus de renvoi. Les conseillers en emploi imputent également les renvois aux établissements (8 répondants sur 19). Les autres sources de renvoi sont les centres eux-mêmes, les processus d'évaluation officiels (p. ex., plan correctionnel initial/SPC/EID) et le Comité des programmes. Les gestionnaires et les conseillers en emploi s'entendent pour dire que le processus de renvoi (tableaux 10 et 11) a entraîné un recours plus fréquent aux centres (cote moyenne de 4 sur une échelle en cinq points allant de « Aucune incidence » [1] à « Incidence importante » [5]), tandis que près de la moitié des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (32 sur 70) pensent que le processus de renvoi a eu une certaine incidence sur le recours aux centres par les délinquants (cote de 3).

  • Si l'on en croit leurs réponses, les agents de libération conditionnelle dans la collectivité connaissent mieux les centres d'emploi que les agents de libération conditionnelle en établissement. Pour mieux faire connaître les centres à ces derniers et aux délinquants, il a été suggéré d'accroître la sensibilisation et la communication.

Sensibilisation

Nous avons demandé aux conseillers en emploi et aux gestionnaires d'attribuer une cote au niveau de connaissance de certains groupes à propos des centres, sur une échelle en cinq points, allant de « Pas du tout au courant » à « Très au courant » (Tableau 12). Nous avons regroupé cette échelle en une échelle en trois points : « Pas du tout/pas vraiment au courant » (1 et 2), « Plus ou moins au courant » (3) et « Au courant/très au courant » (4 et 5). Il semble que les directeurs de district sont ceux qui connaissent le plus le centres; ils obtiennent respectivement 4,2 et 4,4 des gestionnaires et des conseillers, suivis des agents de libération conditionnelle, qui leur attribuent une cote moyenne de 4,1 et 4,4. Les gestionnaires et les conseillers en emploi pensent que les délinquants sont « au courant » de l'existence des centres (respectivement 3,6 et 3,8), tandis que la majorité des répondants ont choisi la catégorie « Au courant/Très au courant ».

Selon les représentants de CORCAN, depuis avril 2003, 900 agents de libération conditionnelle en établissement ont reçu une formation à propos du Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), qui traitait notamment du Bulletin de la gestion des cas et des services d'emploi offerts dans la collectivité. Malgré cela, comme on peut le voir ci-dessous, l'équipe chargée de l'évaluation a constaté que le niveau de connaissance était peu élevé.

Nous avons demandé aux agents de libération conditionnelle d'évaluer le niveau de connaissance qu'avaient, selon eux, l'ensemble des agents à propos des centres. Selon près des deux tiers des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (43 sur 70), les agents sont « Très au courant » de l'existence des centres, tandis qu'environ un tiers des agents de libération conditionnelle en établissement pensent que les agents ne sont « Pas du tout au courant » (43 sur 122) ou « Plus au moins au courant » (48 sur 122). Sur l'échelle en cinq points, les agents de libération conditionnelle en établissement ont attribué une cote moyenne inférieure à celle des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (2,6 contre 3,6).

On a demandé aux deux groupes de faire des suggestions sur la façon dont le SCC pourrait mieux informer les établissements et le personnel à propos des centres, et également améliorer l'utilisation que font les délinquants de ces centres (tableaux 13 et 14). Les gestionnaires et les conseillers en emploi ont fourni des réponses très similaires aux deux séries de questions, la majorité d'entre eux favorisant la communication en établissement avec les employés et les délinquants (18 conseillers en emploi sur 23 et 13 gestionnaires sur 22), ce qui comprend la formation/l'éducation/la fourniture de documents de sensibilisation (5 conseillers sur 23 et 8 gestionnaires sur 22). Les deux groupes ont recommandé davantage de promotion des centres et de communication à propos de ceux-ci. Une des réponses les plus fréquentes des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (8 sur 42) est qu'il ne faut rien faire de particulier (puisqu'ils connaissent déjà les centres). La seule autre suggestion importante consiste à faire participer les conseillers en emploi aux réunions du personnel ou à leur demander de faire une présentation aux employés (12 sur 42). Les agents de libération conditionnelle en établissement recommandent eux aussi la participation des conseillers en emploi aux réunions du personnel (20 sur 81), ainsi que la formation des employés, de sorte que ceux-ci connaissent mieux les centres (32 sur 81), et la diffusion d'une plus grande quantité d'information à propos des centres (31 sur 81). Les délinquants pensent que le meilleur moyen de les informer à propos des centres (Tableau 15) consiste à fournir plus de renseignements aux établissements (p. ex., dans des trousses d'information ou sur des babillards) - 8 sur 25 recommandent cette approche. On peut également informer les délinquants par l'intermédiaire des comités de détenus (5 sur 25). Lorsque nous leur avons demandé si l'on pouvait faire quelque chose pour que les délinquants fassent davantage appel aux centres d'emploi dans la collectivité, 6 sur 18 ont répondu qu'il ne fallait rien changer à la situation actuelle (Tableau 14).

Évaluation

  • Les centres d'emploi ont établi des processus d'évaluation qui portent sur les besoins pertinents en matière d'emploi. La plupart des conseillers en emploi pensent que ces processus sont actuellement satisfaisants. Selon les gestionnaires, il faudrait établir une évaluation normalisée afin de garantir l'uniformité et de faciliter la présentation de rapports et une rétroaction fondée sur les résultats.

Comme le décrit le modèle logique de l'annexe A, une fois que les délinquants ont été dirigés vers un centre, ils font généralement l'objet d'une évaluation, qui permet de s'assurer qu'ils sont prêts pour le marché du travail; on évalue notamment leurs points forts sur le plan de l'emploi et les domaines dans lesquels ils pourraient s'améliorer (p. ex., la formation requise).

Techniques et outils d'évaluation

La prochaine étape du processus mis en ouvre dans les centres est l'évaluation des besoins des délinquants en matière d'emploi, en particulier en ce qui concerne le fonctionnement dans la collectivité et la réinsertion sociale (voir les tableaux 16 à 36 de l'annexe D). À l'exception d'un répondant, tous les conseillers en emploi ont indiqué qu'il existait un processus d'évaluation dans leur centre d'emploi, qui permettait principalement de recueillir des données de base, d'examiner les problèmes liés à l'emploi et d'établir les objectifs des délinquants au chapitre de l'emploi (Tableau 16). Les conseillers en emploi ont dit qu'ils évaluaient « habituellement/toujours » chacun des volets listés dans le tableau 17 (p. ex., antécédents de travail, formation en établissement et obstacles à l'emploi). Lorsque nous leur avons demandé quels domaines principaux devraient être abordés lors d'une évaluation de l'employabilité, les conseillers en emploi ont mentionné en priorité les antécédents de travail (14 sur 23) et la préparation à l'emploi (13 sur 23), suivis de l'attitude à l'égard du travail, des objectifs et des antécédents criminels/des conditions de mise en liberté (Tableau 18).

Près de la moitié des conseillers en emploi (11 sur 23) disent avoir connu des difficultés lors des évaluations (Tableau 19), le plus souvent à cause du manque d'intérêt des délinquants (Tableau 20). Lorsque nous leur avons demandé ce qui pouvait être fait pour améliorer le processus d'évaluation, un tiers de ceux qui ont répondu (5 sur 16) ont dit qu'il n'y avait rien à changer au processus actuel (Tableau 21). Un quart (4 sur 16) pense qu'il faudrait procéder à l'évaluation avant la mise en liberté et un pourcentage similaire, qu'il faut normaliser les outils d'évaluation. Quatre gestionnaires ont recommandé eux aussi cette normalisation. La plupart des gestionnaires (19 sur 22) recommandent l'utilisation d'un outil d'évaluation normalisé (Tableau 22), principalement dans un souci d'uniformité et de flexibilité, et un plus petit pourcentage (4 sur 19) le jugent utile pour la présentation des résultats/les suggestions relatives aux améliorations (Tableau 23). Lorsqu'on leur a demandé s'ils utiliseraient un tel outil, 12 des 23 conseillers en emploi ont répondu « oui », tandis que 8 ont dit qu'il n'y avait rien à changer au processus actuel (Tableau 24). Tout comme pour les gestionnaires, environ un tiers des conseillers (5 sur 18) pense qu'un outil d'évaluation normalisé garantira l'uniformité et la flexibilité du processus.

Un outil qui peut se révéler important pour les renvois et les évaluations est le Système de gestion des délinquants (SGD). Près de la moitié des conseillers en emploi (11 sur 24) ont dit ne pas avoir accès au SGD et pensent que cet accès les aiderait à faire leur travail, notamment à fournir des renseignements sur le profil/les antécédents d'un délinquant et à confirmer l'information fournie par les délinquants (Tableau 25). La quasi-totalité des conseillers en emploi (23 sur 24) ont dit qu'ils connaissaient habituellement les antécédents criminels de leurs clients, d'après ce que les délinquants leur révélaient.

  • Les gestionnaires et les conseillers en emploi considèrent que les agents de libération conditionnelle dans la collectivité communiquent et collaborent davantage avec les centres d'emploi. Environ un tiers des agents de libération conditionnelle dans la collectivité ont déclaré qu'ils étaient habituellement/toujours consultés par les conseillers en emploi, le plus souvent à propos de la situation du délinquant sur le plan de l'emploi à ce moment-là, sur sa préparation à l'emploi, son attitude à l'égard du travail et les obstacles à l'emploi. Les répondants pensent qu'il serait bénéfique de communiquer davantage avec les conseillers en emploi.

Communication et collaboration

La mesure dans laquelle les conseillers en emploi communiquent et collaborent avec le personnel des autres unités du SCC peut influer sur le nombre de renvois vers les centres. Nous avons donc demandé aux gestionnaires et aux conseillers en emploi d'évaluer, sur une échelle en cinq points, le niveau de communication et de collaboration entre les centres, les agents de libération conditionnelle (tableaux 27 et 28) et les établissements (tableaux 29 et 30). Selon les gestionnaires, la communication et la collaboration sont plus actives avec la collectivité qu'avec les établissements; leur cote moyenne est respectivement de 3,7 et de 3,6 (entre « une certaine communication/collaboration » et « une bonne communication/collaboration »). On a obtenu une cote moyenne de 2,5 pour la communication et la collaboration entre les centres d'emploi et les établissements. On observe la même chose sur l'échelle regroupée en trois points, puisque la plupart des gestionnaires pensent qu'il y a une bonne ou une excellente communication entre les centres et les agents de libération conditionnelle. La majorité des gestionnaires pensent que les établissements ne communiquent et ne collaborent pas avec les centres d'emploi (ou le font un peu). Les conseillers en emploi ont donné le même type de réponses (cote plus élevée pour la communication et la collaboration avec la collectivité); par contre, globalement, les conseillers en emploi ont attribué une meilleure cote que les gestionnaires aux établissements et à la collectivité.

Nous avons posé aux agents de libération conditionnelle dans la collectivité plusieurs questions à propos de la communication avec les conseillers en emploi. Premièrement, nous leur avons demandé s'ils étaient habituellement consultés par les conseillers en emploi à propos de l'évaluation de l'employabilité et/ou des services destinés aux délinquants (Tableau 31). La cote moyenne sur l'échelle en cinq points était de 2,5 (entre « pas souvent/pas du tout » et « parfois »), la majorité des agents de libération conditionnelle (56 %) ayant répondu « pas souvent/pas du tout » sur l'échelle regroupée en trois points. Par contre, près du tiers (20 sur 70) ont indiqué qu'on les consultait « souvent/toujours ». Les agents de libération conditionnelle dans la collectivité ont dit qu'on les consultait le plus souvent à propos de la situation des délinquants en matière d'emploi à ce moment-là, leur préparation à l'emploi, leur attitude à l'égard du travail et les obstacles à l'emploi. Plus du tiers des agents de libération conditionnelle (28 sur 70) pensent que les conseillers en emploi tiennent « souvent/toujours » compte de leur avis, alors que près d'un cinquième (15 sur 70) pensent qu'on tient rarement, voire jamais compte de leur avis (Tableau 32). La réponse la plus courante était « parfois » (3,2 sur l'échelle en cinq points). En ce qui concerne le niveau de communication et de consultation entre eux et les centres d'emploi dans la collectivité, les agents de libération conditionnelle dans la collectivité attribuent une cote moyenne de 2,8 à chaque domaine (tableaux 33 et 34), indiquant ainsi qu'il existe « une certaine » communication/collaboration. Il convient de noter que la majorité de ces agents ont précisé qu'il y avait peu de communication/collaboration ou qu'il n'y en avait pas du tout (28 sur 70 et 26 sur 70, respectivement).

Afin de promouvoir une communication et une collaboration accrues, les gestionnaires et les conseillers en emploi recommandent le plus souvent des activités de liaison (18 gestionnaires sur 22 et 16 conseillers sur 24), ainsi que des séances de formation/d'éducation/de sensibilisation du personnel (Tableau 35). Six conseillers (sur 24) considèrent que leur niveau de communication et de collaboration actuel est satisfaisant et qu'il n'est pas nécessaire de faire mieux. Neuf agents de libération conditionnelle dans la collectivité sur 35 sont du même avis. La seule suggestion récurrente était le besoin de liaison (p. ex., la participation aux réunions du personnel, davantage de communication, des séances de sensibilisation des employés et des conférences sur les cas) pour améliorer la communication et la collaboration entre les agents de libération conditionnelle et les centres d'emploi.

Enfin, nous avons demandé aux conseillers d'évaluer le niveau de suivi auprès des agents de libération conditionnelle à propos de l'évaluation des délinquants et des services destinés à ceux-ci (Tableau 36). La plupart (22 sur 24) ont dit faire un suivi régulièrement, la cote moyenne attribuée étant de 4,7 sur une échelle en cinq points qui va de « Jamais » (1) à « Toujours » (5). Près de la moitié des conseillers en emploi (9 sur 19) pensent qu'il n'est pas nécessaire d'apporter des améliorations au suivi effectué auprès des bureaux de libération conditionnelle.

Services

  • Les délinquants ont dit qu'ils avaient recouru aux services suivants le plus souvent (et seraient appelés à le faire) : rédaction de C.V., recherche d'emploi et counseling d'emploi individuel et confidentiel. Selon eux, ce sont la préparation à l'emploi et l'accréditation/la formation en milieu de travail qui répondent le mieux à leurs besoins en matière d'emploi. Près des trois quarts des délinquants pensent qu'en recourant aux services des centres d'emploi, ils auront plus d'assurance pour trouver un emploi et le conserver, car les centres offrent un soutien/des encouragements constructifs, ainsi qu'une bonne préparation à l'emploi. Les conseillers en emploi, les gestionnaires et les agents de libération conditionnelle pensent eux aussi que les services offerts par les centres améliorent la situation des délinquants.

Après avoir fait l'objet d'une évaluation de l'employabilité, les délinquants sont orientés vers les services appropriés, ou on leur offre les services qui répondront à leurs besoins en matière d'emploi. Nous avons posé aux conseillers en emploi, gestionnaires, agents de libération conditionnelle et délinquants diverses questions à propos des services offerts dans les centres d'emploi.

Recours aux services par les délinquants

Lorsqu'on a demandé aux délinquants quels services ils avaient sollicités dans les centres d'emploi (Tableau 37), une majorité ont mentionné la rédaction de C.V. (22 sur 38), la recherche d'emploi (22 sur 38) et le counseling d'emploi individuel et confidentiel (20 sur 38). Environ un quart ont dit avoir utilisé les ressources de bureau (p. ex., les ordinateurs, la recherche d'emploi sur Internet, le télécopieur ou le téléphone), mis à niveau leurs connaissances ou suivi un cours sur le Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). Lorsque nous leur avons demandé quels services ils avaient l'intention d'utiliser (Tableau 38), la majorité des délinquants (entre 44 % et 71 %) ont répondu qu'ils feraient appel à tous les services offerts. La seule exception était les tests d'aptitude et d'évaluation, qui n'intéressent que 12 des 41 répondants (29 %).

Ces résultats correspondent aux réponses des conseillers en emploi à propos de la mesure dans laquelle les délinquants font appel aux services des centres d'emploi (Tableau 39). Les services qui obtiennent la meilleure cote sont le counseling d'emploi individuel et confidentiel, la rédaction de C.V., la recherche d'emploi, la préparation à l'entrevue et l'utilisation des ressources de bureau (cote moyenne de 5 - « toujours »). Comme l'illustre le tableau 40, les délinquants pensent que ce sont la préparation au marché du travail (rédaction de C.V., recherche d'emploi, compétences en matière d'entrevues et accréditation - p. ex., en ce qui a trait au SIMDUT et à l'utilisation d'ordinateurs) et/ou la formation en milieu de travail qui répondent le mieux à leurs besoins en matière d'emploi (7 sur 31), suivis de l'obtention d'information additionnelle à propos des possibilités de mise à niveau des connaissances/de formation (6 sur 31). Selon les conseillers en emploi, les délinquants sont surtout intéressés par la possibilité de suivre une formation en travail manuel ou dans un domaine spécialisé, ou un apprentissage (Tableau 41).

Connaissance qu'ont les employés des services offerts

Nous avons demandé aux conseillers en emploi d'indiquer leur perception du niveau de connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle des types de services offerts par les centres. Il semble que les agents de libération conditionnelle dans la collectivité soient mieux informés que les agents de libération conditionnelle en établissement (Tableau 42), puisque la cote moyenne les concernant s'établit à 4,6 (entre « au courant » et « très au courant »), contre 3 (« plus ou moins au courant ») pour les agents de libération conditionnelle en établissement (Tableau 43). Lorsque nous avons posé la question aux deux groupes d'agents de libération conditionnelle, leurs réponses ont révélé qu'ils connaissaient moins bien les centres que les conseillers en emploi; les agents de libération conditionnelle dans la collectivité (Tableau 42) disent être « plus ou moins au courant » (cote moyenne de 3) et les agents de libération conditionnelle en établissement (Tableau 43), « pas vraiment au courant » (cote moyenne de 2,3). Il est intéressant de noter que plus de la moitié des agents de libération conditionnelle en établissement (53 %) disent n'être « pas du tout/pas vraiment » au courant. Lorsque nous leur avons demandé de décrire les services offerts dans les centres (Tableau 44), les agents de libération conditionnelle dans la collectivité et en établissement ont mentionné en premier lieu le placement des délinquants/la recherche d'emploi (respectivement 79 % et 77 %), puis le degré de préparation à l'emploi (77 % et 66 %) et la formation/la mise à niveau des connaissances (49 % et 38 %).

Incidence des services

Nous avons demandé aux conseillers en emploi, aux gestionnaires et aux agents de libération conditionnelle d'indiquer dans quelle mesure les centres d'emploi avaient divers effets positifs sur les délinquants, par exemple : en les préparant à la recherche de travail; en les préparant à conserver leur emploi; en leur donnant plus d'assurance pour trouver du travail et conserver leur emploi; en leur faisant découvrir les techniques de recherche d'emploi; en leur trouvant davantage de placements; en les préparant mieux au marché du travail; et en leur permettant d'accéder plus facilement aux ressources de soutien (Tableau 45). En règle générale, ce sont les conseillers en emploi qui ont attribué les cotes les plus élevées (moyenne comprise entre 4,4 et 4,9, de « normalement » à « tout à fait »), suivis des gestionnaires (cotes moyennes comprises entre 3,2 [« plus ou moins »] et 4,4 [« normalement »]) et des agents de libération conditionnelle dans la collectivité et en établissement (cotes moyennes comprises entre 2,3 [« peu »] et 3,7 [« plus ou moins » à « normalement »]). La majorité des conseillers en emploi et des gestionnaires ont choisi « normalement/tout à fait » sur l'échelle en trois points allant de « pas du tout /pas vraiment » à « normalement/tout à fait ». Près de la moitié des agents de libération conditionnelle dans la collectivité et en établissement ont répondu « ne sais pas » ou « aucun commentaire » pour chacun de ces domaines. Il faut tenir compte de cette limitation lorsqu'on examine les réponses présentées.

centres, ils découvriront les techniques de recherche d'emploi (Tableau 47), qui constituent de bonnes sources d'information (6 sur 22) et permettent d'apprendre comment faire du réseautage et établir des contacts en milieu de travail (5 sur 22). Certains délinquants (5 sur 22) pensent qu'ils peuvent faire tout cela par eux-mêmes, car la recherche d'emploi n'est pas vraiment problématique en tant que telle.

Lorsque nous leur avons demandé si, selon eux, les services actuels répondaient de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi (Tableau 48), la vaste majorité des conseillers en emploi (87 %) ont répondu « oui/tout à fait », de même que plus de la moitié des gestionnaires (53 %). Près du tiers des gestionnaires ont dit que les services répondaient « plus ou moins » aux besoins des délinquants en matière d'emploi. Près de la moitié des conseillers en emploi (10 sur 22) et près du quart des gestionnaires (4 sur 19) ont précisé que les services actuels étaient satisfaisants. Un tiers des conseillers en emploi (7 sur 22) et plus de la moitié des gestionnaires (10 sur 19) pensent qu'il faudrait accroître les ressources (p. ex., les fonds, le personnel et les moyens de transport). Plus de 40 % des agents de libération conditionnelle dans la collectivité ont répondu « oui », 24 % ont répondu « non » et 33 %, « ne sais pas ». Parce que près des deux tiers (60 %) des agents de libération conditionnelle en établissement ont répondu « ne sais pas », il faut interpréter avec précaution les réponses « oui » et « non » qu'ils ont données.

Lorsque nous leur avons demandé s'ils faisaient un suivi auprès des délinquants à propos des services offerts à ces derniers dans les centres d'emploi, la majorité des agents de libération conditionnelle dans la collectivité (41 sur 70) ont répondu « habituellement/toujours » (Tableau 49). Par contre, ils ont précisé qu'ils étaient moins enclins à faire un suivi auprès des conseillers en emploi à propos de ces mêmes services; environ un tiers d'entre eux ont répondu « jamais/rarement » ou « parfois » et environ un quart (27 %), « habituellement/toujours » (Tableau 50).

Soutien

  • Les conseillers en emploi ont dit qu'ils connaissaient des organismes communautaires susceptibles de faciliter leur travail auprès des délinquants, et avaient accès à ces organismes. Afin de sensibiliser les partenaires communautaires et d'étendre le réseau de soutien à l'emploi visant les délinquants, les gestionnaires, conseillers en emploi et agents de libération conditionnelle suggèrent qu'on établisse davantage de liens avec les employeurs potentiels au sein de la collectivité, et qu'on communique davantage avec les employés du SCC. Les délinquants jugent satisfaisant le soutien qu'ils reçoivent des centres d'emploi, et pensent que la seule amélioration possible concerne l'aide financière pour l'acquisition d'équipement de travail, le transport et la formation.

La quasi-totalité des conseillers en emploi et des gestionnaires connaissent des organismes ou des groupes communautaires susceptibles d'aider les conseillers dans leur travail auprès des délinquants (Tableau 51), et ils ont mentionné de nombreux partenaires (voir l'annexe G). La plupart des conseillers en emploi (90 %) disent qu'ils dirigent les délinquants vers ces organismes pour autre chose qu'un emploi (formation éducation et autres types de besoins, par exemple en matière de soins de santé mentale) (Tableau 52). Une majorité de conseillers en emploi (15 sur 23) et de gestionnaires (11 sur 23) disent n'avoir éprouvé aucune difficulté ou peu de difficultés à établir des partenariats avec les organismes locaux offrant des services d'emploi (Tableau 53). La majorité des conseillers en emploi (19 sur 24) connaissent d'autres organismes locaux qui offrent des services d'emploi similaires et 20 sur 23 ont dit avoir travaillé avec ces organismes (Tableau 54).

Près des trois quarts des conseillers en emploi et des gestionnaires ont répondu « oui » quand nous leur avons demandé s'ils avaient connaissance d'autres partenariats susceptibles de faciliter le travail des centres d'emploi dans la collectivité (Tableau 55). Afin de mieux sensibiliser les partenaires communautaires (Tableau 56), les conseillers en emploi ont suggéré un engagement des collectivités/plus de communication/des activités de sensibilisation (11 sur 19); les gestionnaires ont fait la même suggestion (9 sur 20). Ces deux groupes ont recommandé qu'on alloue davantage de fonds (6 conseillers sur 19 et 7 gestionnaires sur 20). Les conseillers en emploi proposent par ailleurs la formation/le maintien de partenariats avec les collectivités et les provinces (6 sur 19), et les gestionnaires recommandent la formation d'autres partenariats communautaires (8 sur 20). Les conseillers en emploi et les gestionnaires considèrent en outre que la sensibilisation, la communication et l'affectation d'un volume plus élevé de ressources permettraient d'étendre les réseaux de soutien aux délinquants en matière d'emploi dans la collectivité (Tableau 57).

Nous avons en outre demandé aux agents de libération conditionnelle dans la collectivité ce que pouvait faire le SCC, selon eux, pour aider les centres d'emploi à toucher les partenaires communautaires (Tableau 56). Dans leurs réponses, ils ont mentionné principalement la sensibilisation des collectivités grâce à des réunions et à des séances d'information (6 sur 26) et davantage de communication (4 sur 26). Afin d'étendre le réseau de soutien aux délinquants en matière d'emploi (Tableau 57), les agents de libération conditionnelle dans la collectivité (4 sur 18) et en établissement (9 sur 32) suggèrent la formation de partenariats avec les employeurs potentiels, et 4 agents de libération conditionnelle dans la collectivité sur 18 ont ajouté qu'il faudrait établir des liens avec les partenaires communautaires/sensibiliser le public. Les agents de libération conditionnelle en établissement (14 sur 32) ont par ailleurs recommandé l'intensification des communications et des activités de sensibilisation dans les établissements et la collectivité (p. ex., grâce aux activités de liaison avec les employés et les délinquants).

Lorsque nous leur avons demandé quel type de soutien en matière d'emploi (p. ex., ressources, programmes, etc.) les aiderait le plus au sein de la collectivité (Tableau 58), les délinquants ont répondu que les modes de soutien actuels étaient satisfaisants (5 sur 27). D'autres ont dit qu'une aide financière (p. ex., pour l'acquisition d'équipement de travail, le transport, le remboursement des prêts d'études ou la formation rémunérée) pourrait leur être profitable (7 sur 27).

Aspect 3 : Rentabilité

  • Certains coûts additionnels ont été associés à l'exploitation des centres d'emploi. Étant donné que les délinquants ayant trouvé un emploi sont plus susceptibles de demeurer au sein de la collectivité que les délinquants sans emploi, un programme de placement des délinquants pourrait générer des économies importantes.

Le souci de rentabilité se résume à la question suivante : « Utilise-t-on les moyens les plus appropriés et les moins coûteux pour atteindre les objectifs en ce qui concerne une nouvelle conception et une nouvelle approche de la prestation des services? » Les questions 5 à 7 posées au CEE traitent de rentabilité (optimisation des ressources, efficience et abordabilité).

Le tableau D précise quelles ressources ont été allouées chaque année dans le cadre de l'ACJ, de 2000-2001 à 2004-2005. Comme on peut le voir, CORCAN a dépensé plus d'un million de dollars par an sur les fonds alloués par le Conseil du Trésor. Une partie de ces dépenses (700 000 $) visait les gestionnaires du Programme d'emploi et d'employabilité de chaque région (à compter de 2002-2003).

Tableau D : Fonds alloués au volet « Renforcement de l'infrastructure des services communautaires correctionnels » de l'initiative visant les centres d'emploi dans la collectivité

2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 Total
Fonds alloués

 

 

 

 

 

 

Allocation du CT

500

1 500

1 000

1 000

1 000

5 000

Ajustements

-

200

440

414

-

1 054

Dépenses réelles

434

1 691

1 440

1 414

1 000

5 979

 

 

 

 

 

 

 

Pacifique

66

304

182

175

147

874

Prairies

95

433

413

353

354

1 648

Québec

93

215

202

325

195

1 030

Ontario

100

587

433

350

201

1 671

Atlantique

80

152

210

211

103

756

AC

-

-

-

-

-

-

Variation

(66)

(9)

-

-

-

(75)

Exercice 2000-2001 : environ 66 000 $ n'ont pas été utilisés.

Exercice 2001-2002 : 200 000 $ ont été soustraits au volet Création de maisons de transition dans la collectivité de l'Approche correctionnelle judicieuse et 9 000 $ n'ont pas été utilisés.

Exercice 2002-2003 : 168 000 $ ont été soustraits au volet Réinsertions dans les collectivités autochtones de l'Approche correctionnelle judicieuse. En plus de l'affectation des ressources fournies dans le cadre de cette initiative, CORCAN a utilisé 272 000 $ sur ses ressources de base pour appuyer des initiatives connexes, notamment le travail des coordonnateurs du PEE dans les cinq régions du SCC et des activités de prestation de services connexes.

Exercice 2003-2004 : (Il s'agit de dépenses planifiées et approuvées pour cet exercice). Le soutien à des activités connexes et la prestation de services ont coûté 414 000 $.

Exercice 2004-2005 : il s'agit de l'affectation planifiée de ressources provenant uniquement de l'Approche correctionnelle judicieuse.

 

Idéalement, on évalue la rentabilité en comparant les centres administrés par le SCC et ceux qu'administrent des partenaires en ce qui concerne les coûts réels et l'efficacité, mesurée grâce aux résultats correctionnels des délinquants. En outre, nous devons évaluer le lien entre l'emplacement du centre et les services offerts aux clients (selon le type de mise en liberté, les besoins en matière d'emploi, etc.) afin de déterminer la meilleure répartition des services. L'actuelle base de données ne permet pas de faire de telles comparaisons, mais elle nous permet de calculer le coût moyen annuel par centre (sauf au Québec), le coût moyen régional, le coût moyen par service offert dans chaque site et les coûts moyens régionaux, par délinquant et par services d'emploi (Tableau E).23

Comme le montre le tableau E, le coût par centre varie considérablement au sein d'une même région et d'une région à l'autre, de même que le coût moyen par service et par centre. Certains centres semblent mieux optimiser les ressources que d'autres. Les coûts plus élevés peuvent être notamment imputables aux éléments suivants : emplacement, taux de fréquentation des centres ou prestation de services précis (ou absence de tels services). Il se peut également que les divers centres définissent et répertorient les services différemment. Les centres n'ont pas tous les mêmes coûts de fonctionnement (et c'est normal). Par exemple, les centres isolés devront assumer des coûts plus élevés car ils ne profitent pas d'économies d'échelle. Il est prématuré de formuler des jugements dans le cadre de la présente évaluation, car il est impossible d'effectuer une analyse complète sans disposer de résultats exhaustifs dans la base de données.

Il est impossible de calculer le coût de chaque centre au Québec. Leur approche flexible du partage des ressources (p. ex, les conseillers en emploi) fait qu'on offre des services à des centres où il est impossible ou déraisonnable d'affecter des employés à temps plein. Il faudra étudier cette approche dans le cadre d'évaluations subséquentes de l'efficacité et de la rentabilité des centres, lorsqu'on connaîtra les dépenses détaillées.

Nous disposons des données de 2004-2005 relatives au nombre de délinquants ayant fait appel aux services (par région), ce qui permet de calculer le coût moyen par délinquant, en plus du coût moyen par service (voir le tableau F). Comme le montre ce tableau, les coûts moyens par région varient eux aussi considérablement, allant de 20,16 $ par délinquant dans la région de l'Atlantique à 438,15 $ par délinquant dans la région de l'Ontario. On observe la même chose en ce qui concerne le coût moyen par service : le plus bas est enregistré dans la région de l'Atlantique (6,58 $) et le plus élevé, dans la région de l'Ontario (85,01 $). Bien que les coûts varient, il est prématuré de porter un jugement à propos de la rentabilité globale, sans disposer des résultats correctionnels correspondants pour les délinquants ayant fait appel aux centres.

23Il est impossible d'établir des coûts précis pour chaque centre du Québec car, au Québec, deux conseillers en emploi offrent des services à tous les centres d'emploi de la région. Si l'on ne dispose pas d'une répartition du temps passé dans chaque centre, il est impossible d'établir des coûts précis. C'est pourquoi seules les moyennes régionales sont présentées.

 

Tableau E : Coût moyen par service et par centre, et coûts moyens régionaux par délinquant et par centre d'emploi

Centre 2003-2004 2004-2005*
ATLANTIQUE
SJH Moncton (N.-B.)

27 083$

$18 746$

Nombre de services

360

379

Coût moyen par service

75,23$

49,46$

Judy Palmer (Halifax, N.-É.)

38 068$

26 844$

Nombre de services

512

860

Coût moyen par service

74,35$

31,21$

SJH St-John's (Terre Neuve)

17 625$

14 063$

Nombre de services

73

126

Coût moyen par service

241,44$

111,61$

SJH Saint John (N. B.)

18 000$

10 563$

Nombre de services

298

714

Coût moyen par service

60,40$

14,79$

Theresa Zaichkowski, Kentville (N. É.)

17 129$

5 475$

Nombre de services

83

222

Coût moyen par service

206,37$

24,66$

Atlantique - Coût total

117 905$

75 691$

Atlantique - Nombre total de délinquants ayant reçu des services

S/O

751

Atlantique - Nombre total de services

1 326

2 301

Coût moyen par centre

23 581$

15 138$

Coût moyen par délinquant

S/O

20,16$

Coût moyen par service

17,78$

6,58$

 
Centre 2003-2004 2004-2005*
QUÉBEC **

Conseiller Opex - Centre régional de réception

 

 

Nombre de services

347

S/O

Opex Via Travail - Laurentides

 

 

Nombre de services

321

419

Opex Via Travail - Lanaudière

 

 

Nombre de services

350

97

Opex Via Travail - Montréal

 

 

Nombre de services

36

78

Maison Radisson - Trois-Rivières

 

 

Nombre de services

55

25

Maison La Jonction - Québec

 

 

Nombre de services

25

34

Opex Via Travail - Sherbrooke

 

 

Nombre de services

196

61

L'Escale du Lac - Alma

 

 

Nombre de services

25

20

Service d'aide à l'emploi de l'est - Montréal

 

 

Nombre de services

20

9

Québec - Coût total

268 786$

166 800$

Québec - Nombre total de délinquants

S/O

97

Québec - Nombre total de services

1 375

743

Coût moyen par centre***

29 865$

20 850$

Coût moyen par délinquant

S/O

214,95$

Coût moyen par service

21,72$

28,06$

 
Centre 2003-2004 2004-2005*
ONTARIO

Hamilton Employment Services (H.E.S.) Greenbyte

110 097$

90 878$

Nombre de services

1 025

840

Coût moyen par service

107,41$

108,19$

Toronto

156 546$

108 040$

Nombre de services

1 964

1 500

Coût moyen par service

79,71$

72,03$

Ontario - Coût total

266 643$

198 918$

Ontario - Nombre total de délinquants

S/O

227

Ontario - Nombre total de services

2 989

2 340

Coût moyen par centre

133 322$

99 459$

Coût moyen par délinquant

S/O

438,15$

Coût moyen par service

89,21$

85,01$

 

Centre 2003-2004 2004-2005*
PRAIRIES

SK District (Prince Albert, Saskatoon, Regina)

43 534$

45 985$

Nombre de services

310

350

Coût moyen par service

140,43$

131,39$

MB/NW ONT District (Winnipeg)

41 072$

45 985$

Nombre de services

317

706

Coût moyen par service

129,56$

65,13$

District du sud de l'Alb. (Calgary)

49 793$

45 985$

Nombre de services

121

281

Coût moyen par service

411,51$

163,65$

District du nord de l'Alb./des T.N.-O. (Edmonton)

120 762$

45 985$

Nombre de services

833

1 291

Coût moyen par service

144,97$

35,62$

Prairies - Coût total

255 161$

183 940$

Prairies - Nombre total de délinquants

S/O

963

Prairies - Nombre total de services

1 581

2 628

Coût moyen par centre

63 790$

45 985$

Coût moyen par délinquant

S/O

47,75$

Coût moyen par service

40,35$

17,50$

 

Centre 2003-2004 2004-2005*
PACIFIQUE

BC Borstal

59 000$

52 425$

Nombre de services

343

865

Coût moyen par service

172,.01$

60,61$

Société John Howard

30 000$

22 503$

Nombre de services

85

225

Coût moyen par service

352,94$

100,01$

Prince George Activators

25 000$

17 802$

Nombre de services

258

328

Coût moyen par service

$96,90$

$54,27$

Okanagan Halfway House

28 360$

18 082$

Nombre de services

151

702

Coût moyen par service

187,81$

25,76$

Pacifique - Coût total

142 360$

110 812$

Pacifique - Nombre total de délinquants

S/O

324

Pacifique - Nombre total de services

837

2 120

Coût moyen par centre

35 590$

27 703$

Coût moyen par délinquant

S/O

85,50$

Coût moyen par service

42,52$

13,07$

 

* Les chiffres de l'exercice 2004-2005 portent sur la période terminée le 31 décembre 2004.

**Les coûts par centre ne peuvent être établis avec précision car deux conseillers en emploi offrent leurs services à tous les centres, ce qui s'ajoute aux coûts associés à chaque centre.

***Les montants en dollars comprennent le salaire de deux conseillers en emploi offrant leurs services à plusieurs centres d'emploi, et le salaire des libérés conditionnels.

 

Tableau F : Récapitulation régionale des coûts par centre, par délinquant et par service

Région Coût moyen par centre Coût moyen par délinquant Coût moyen par service

Atlantique

15 138 $

20,16 $

6,58 $

Québec

20 850 $

214,95 $

28,06 $

Ontario

99 459 $

438,15 $

85,01 $

Prairies

45 985 $

47,75 $

17,50 $

Pacifique

27 703 $

85,50 $

13,07 $

Moyenne globale

41 827 $

161,30 $

30,04 $

  • Selon certains gestionnaires, des coûts additionnels sont associés aux centres d'emploi, principalement liés au transport et à l'équipement de travail des délinquants.

Dans le cadre des entrevues/du sondage, on a demandé aux gestionnaires si des coûts additionnels étaient associés à la mise oeuvre des centres. Environ les deux cinquièmes (10 sur 24) ont répondu « non » et cinq, « ne sais pas ». Sept des 9 (sur 24) qui ont répondu « oui » ont dit qu'il faudrait affecter une partie du budget au transport, à l'équipement de travail, aux cartes d'autobus, etc. Trois ont dit allouer des fonds à un employé à temps plein, car ils pensent qu'il est impossible d'administrer le programme à temps partiel.

  • Étant donné que les délinquants ayant trouvé un emploi sont plus susceptibles de demeurer au sein de la collectivité que les délinquants sans emploi, un programme de placement des délinquants pourrait générer des économies importantes.

Comme l'a montré une analyse préalable, un échantillon de délinquants sous la responsabilité du SCC qui ont trouvé un emploi sont demeurés dans la collectivité pendant 37 mois en moyenne, comparativement à onze mois pour les délinquants n'ayant pas trouvé de travail. Étant donné que le coût moyen quotidien par délinquant sous responsabilité fédérale était de 222,48 $ en 2002-2003, ou de 81 206 $ par an (hommes) et de 169 399 $ par an pour les femmes (SPPCC, 2004), et qu'il est beaucoup moins coûteux de maintenir un délinquant dans la collectivité que dans un établissement (20 478 $ par an contre 81 206 $ par an), on peut extrapoler et dire qu'il est possible de réaliser des économies considérables en offrant des services visant à faciliter l'obtention d'un emploi et le maintien en poste. Toutefois, nous ne pouvons pas extrapoler les coûts dans le cadre de la présente évaluation, en raison des limites imposées par l'actuelle base de données de CORCAN.

Enfin, durant l'évaluation, nous avons découvert que les services d'emploi étaient appuyés par le SCC hors du cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse dans d'autres régions (un centre dans la région du Pacifique et douze au Québec). Compte tenu de l'existence de telles initiatives locales, nous ne pouvons, en tant qu'organisation, indiquer avec précision combien nous dépensons pour les services d'emploi.

Aspect 4 : Mise en ouvre

  • Avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse, il existait seulement huit centres d'emploi (sept au Québec et un à Toronto). Les fonds alloués par le Conseil du Trésor ont permis de créer 17 autres centres et de mettre en ouvre des processus de renvoi et d'évaluation, ainsi que d'offrir des services et un soutien aux délinquants.

Aspect 5 : Résultats non prévus

  • L'évaluation a mis en lumière deux problèmes liés à la présentation des résultats. Tout d'abord, la base de données de CORCAN contient uniquement des renseignements sur les délinquants qui ont fait appel aux services des centres et ont trouvé un emploi, ce qui restreint la portée des conclusions de l'évaluation. Ensuite, il y a 20 centres d'emploi dans la région du Québec, dont huit sont financés dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse, les douze autres étant financés à même le budget du SCC. Seuls les huit centres financés dans le cadre de l'ACJ présentent leurs résultats, ce qui ne permet pas d'évaluer l'efficacité globale ou l'incidence de la répartition des services d'emploi offerts dans la collectivité.

 

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

  • Avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse, il n'existait que huit centres d'emploi, mais 25 centres sont aujourd'hui opérationnels, financés dans le cadre de cette initiative (au moins douze sont financés à même le budget du SCC). L'évaluation a démontré que les centres d'emploi dans la collectivité répondent à un besoin essentiel et vont donc dans le sens des priorités établies à l'échelle ministérielle et gouvernementale (pertinence), dans la mesure où ils appuient les efforts de réadaptation des délinquants en vue de faciliter leur réinsertion dans la collectivité. En outre, les centres réussissent à atteindre l'objectif consistant à trouver du travail aux délinquants, puisque plus de 1 000 délinquants trouvent un emploi chaque année après avoir fait appel aux services des centres. L'ouverture des centres s'est révélée rentable, puisque l'argent a été dépensé tel que prévu, affecté à la création de nouveaux centres d'emploi et à l'amélioration des centres existants, conformément à la lettre de décision du Conseil du Trésor.

Les conclusions principales exposées ci-après, présentées selon les critères de pertinence, de succès et de rentabilité, sont inspirées de l'analyse de la base de données, ainsi que des entrevues et des sondages menés auprès de répondants clés.

Pertinence

Les résultats de l'évaluation révèlent que les délinquants ayant des besoins en matière d'emploi (c.-à-d. 60,2 % des hommes et 58 % des femmes) recourent aux services des centres, ce qui va dans le sens de l'approche du SCC en matière de participation aux programmes, basée sur les principes du risque et des besoins. En outre, les centres cherchent avant tout à offrir les services d'emploi appropriés et à préparer les délinquants à trouver un emploi, élément important de la réinsertion de ces derniers dans la collectivité. Pour démontrer le mieux possible la pertinence et l'impact des centres, CORCAN devrait poursuivre sa stratégie de collecte de données (nombre de renvois [provenant des établissements et de la collectivité], nombre de délinquants recevant des services, nombre de services d'emploi reçus, nombre de délinquants ayant trouvé un emploi après avoir fait appel aux services des centres et nombre d'emplois obtenus) et y ajouter le nom et le numéro SED (Système d'empreintes digitales) de tous les délinquants ayant recours aux services des centres (qu'ils aient trouvé du travail ou pas), ainsi que leur date de mise en liberté et la date à laquelle ils ont reçu des services des centres.

  • Recommandation 1 : Tenir un registre de tous les délinquants qui fréquentent les centres (y compris les centres d'emploi financés par le SCC), pour pouvoir suivre les progrès de tous les délinquants, favoriser la réalisation d'études ou d'évaluations permettant d'établir un lien entre les services des centres d'emploi et l'évolution post-libératoire (p. ex., situation et temps passé dans la collectivité) et déterminer le modèle de prestation des services d'emploi qui est le plus efficace et le plus rentable. Étudier la possibilité de saisir les données dans le Système de gestion des délinquants (SGD) à des fins d'uniformité et pour faciliter l'accès aux rapports sur les résultats.

Succès

Les centres d'emploi offrent des services importants, puisqu'ils répondent à un besoin essentiel et facilitent de toute évidence la réinsertion sociale des délinquants. Avant la mise en ouvre de l'Approche correctionnelle judicieuse, il existait seulement huit centres; depuis 2000, 17 autres centres ont été créés dans le cadre de l'initiative. Dans sa lettre de décision, le Conseil du Trésor estimait que 750 délinquants devraient recevoir des services d'emploi chaque année. Les données produites par CORCAN révèlent que 2 641 délinquants ont reçu des services durant l'exercice 2004 (en date du 31 décembre 2004). En outre, depuis l'exercice 2001-2002, plus de 1 000 délinquants ont trouvé un emploi chaque année après avoir fait appel aux services des centres.

Selon les répondants, les centres offrent d'importants services de réadaptation aux délinquants, et présentent plusieurs points forts, notamment l'accès aux ressources d'emploi et l'existence de partenariats communautaires, le tout dans un environnement rassurant. La plupart des suggestions visant à améliorer le fonctionnement des centres portaient sur l'allocation de fonds suffisants pour assurer la continuité des services offerts. Les gestionnaires et les agents de libération conditionnelle recommandent davantage de communication avec les intervenants, surtout dans les établissements, afin de promouvoir les centres et de sensibiliser davantage les employés/les délinquants à leur sujet.

Vous trouverez plus bas une synthèse des observations relatives à chaque secteur d'activités (renvoi, évaluation, services et soutien), ainsi que les recommandations correspondantes.

Renvoi

Les groupes d'employés du SCC ne sont pas tous très au courant du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité, qui contient des renseignements sur les renvois aux centres d'emploi. Nous avons observé une différence entre la connaissance qu'on a des centres d'emploi dans la collectivité et dans les établissements, qui met de nouveau en lumière la nécessité de promouvoir la continuité des programmes des établissements jusque dans la collectivité, et d'améliorer la communication (p. ex., en partageant des statistiques) et les processus de transition (p. ex., grâce aux activités de liaison, aux foires de l'emploi, etc.). L'évaluation a par ailleurs démontré la nécessité de promouvoir davantage les centres d'emploi, et de permettre un accès plus facile au Bulletin, en particulier pour les agents de libération conditionnelle en établissement.

  • Recommandation 2 : Faire un renvoi automatique au SGD lorsqu'il est établi, dans la stratégie communautaire du délinquant, que l'emploi constitue un besoin (relatif ou essentiel).

  • Recommandation 3 : Intensifier la communication avec les établissements à propos des centres, particulièrement avec les agents de libération conditionnelle en établissement (emplacement des centres d'emploi, processus de renvoi et services offerts). Communiquer les résultats aux principaux intervenants (au sein du SCC et des organismes partenaires), en vue de les amener à collaborer davantage et de faire valoir davantage l'utilité des centres.

Évaluation

Pratiquement tous les conseillers en emploi ayant participé à la présente étude ont effectué des évaluations, qui portaient sur des domaines pertinents liés en théorie et en pratique à la situation en matière d'emploi. Les gestionnaires et les conseillers en emploi s'entendent pour dire qu'il serait bon de normaliser certains outils d'évaluation, mais également qu'il faut demeurer flexible. Les répondants ne veulent pas que les conseillers en emploi soient submergés de paperasserie, aux dépens de leurs clients.

  • Recommandation 4 : À des fins de continuité et pour établir une approche normalisée, revoir les évaluations utilisées par les conseillers en emploi, les regrouper et créer un outil simplifié, « convivial » et exhaustif qui sera mis à l'essai par les conseillers en emploi. Demander ensuite une rétroaction sur l'utilité de l'outil d'évaluation et procéder à une étude ou à une évaluation en vue d'établir un lien avec les résultats en matière correctionnelle des délinquants.

Services

Les conseillers en emploi, gestionnaires et agents de libération conditionnelle jugent utiles les services offerts par les centres, car ces services permettent aux délinquants de connaître une évolution post-libératoire constructive sur le plan de l'emploi. En outre, les délinquants ont dit qu'après avoir fait appel aux services des centres, ils avaient plus d'assurance pour chercher un emploi/le conserver.

De nombreux partenaires communautaires offrent des services d'emploi à l'échelle locale (l'annexe F dresse la liste des divers partenaires). Il serait utile d'intensifier les activités de sensibilisation visant à trouver, choisir et conserver des employeurs/des lieux de travail au sein de la collectivité, en vue d'explorer de nouveaux moyens de faciliter le placement des délinquants en milieu de travail (p. ex., en offrant des incitatifs, en s'associant aux syndicats, etc.).

Dans certaines régions, les conseillers en emploi ont décrit les facteurs qui empêchent les délinquants de chercher du travail : manque de documentation (p. ex., à propos de la formation, de l'accréditation et de l'éducation en établissement) et de moyens d'identification (p. ex., numéro d'assurance sociale, acte de naissance, etc.). En outre, ils ont dit passer beaucoup de temps à recueillir des données qui devraient être facilement accessibles au moment de la mise en liberté du délinquant. Un autre facteur nuisant au placement immédiat sur le marché du travail des délinquants prêts à occuper un emploi est le fait qu'ils ne possèdent pas l'équipement de base requis, par exemple des bottes, un casque et des gants, car bon nombre de délinquants n'ont pas l'argent nécessaire pour acheter ces articles tout de suite (entre 120 et 150 $).

  • Recommandation 5 : S'assurer que, lorsqu'ils sont libérés, les délinquants ont tous les documents pertinents (p. ex., acte de naissance, carte d'assurance sociale et certificats d'attestation d'études) et tous les outils voulus (p. ex., vêtements, chaussures et carte d'autobus) qui leur permettront d'obtenir un emploi.

  • Recommandation 6 : Améliorer les activités de sensibilisation, en examinant notamment les activités d'autres provinces où l'on a établi des partenariats fructueux.

Soutien

Les centres offrent un soutien social en matière d'emploi (en offrant les ressources qui permettent de trouver du travail et en créant des liens affectifs avec l'emploi), qui démontrent clairement la corrélation entre leurs services et l'obtention d'un emploi, le maintien en poste et la réinsertion dans la collectivité ( Azrin et Besalel, 1980 [cités dans Cellini et Lorenz, 1983]; Gillis, 2002; Gillis et Andrews, 2005; Soothill, Francis et Ackerley, 1997; Soothill, Francis et Escarela, 1999; Soothill et Holmes, 1981).

Comme l'illustrent l'annexe F et les résultats d'autres questionnaires, il existe de nombreux partenariats fructueux avec d'autres organismes communautaires. En outre, le principe qui a justifié la création des centres était la volonté de fonctionner dans le cadre de partenariats avec les organismes qui ouvrent dans le système de justice pénale (p. ex., la Société Saint-Léonard ou la Société John Howard), qui connaissent bien le système correctionnel et le SCC, qui ont l'habitude de traiter avec les délinquants et de répondre aux besoins précis de ces derniers. Durant les entrevues, l'une des questions soulevées était celle des ressources/du financement continu, et de la nécessité de faciliter l'attribution de contrats (considérée comme une source de problème). Selon les répondants, des progrès dans ces domaines assureraient la continuité de la prestation des services aux délinquants et offriraient à l'organisme une certaine sécurité, qui lui permettrait de maintenir en poste un conseiller en emploi parmi son personnel.

Rentabilité

Certaines études, notamment la présente évaluation, révèlent que les délinquants ayant trouvé un emploi sont plus susceptibles de demeurer dans la collectivité que ceux qui sont sans emploi. La prestation de services destinés à faciliter l'obtention d'un emploi et le maintien en poste peut générer des économies considérables, étant donné que le coût moyen du maintien d'un délinquant dans la collectivité sous surveillance est de 56,10 $ par jour (20 478 $ par an), alors que l'incarcération coûte en moyenne 222,48 $ par jour (81 206 $ par an) pour les hommes et 464,10 $ par jour (169 399 $ par an) pour les femmes.

En outre, l'équipe chargée de l'évaluation a constaté que les coûts variaient considérablement d'un centre à l'autre et d'une région à l'autre. Malgré ces variations, il est prématuré de formuler un jugement à propos de la rentabilité globale de certains centres, sans disposer des résultats en matière correctionelle correspondants pour les délinquants. De plus, au Québec, il est difficile de calculer les coûts précis de chaque centre, car deux conseillers en emploi offrent leurs services aux différents centres de la région. Pour évaluer la répartition (géographique) des services d'emploi et calculer leur efficience, il faut que la région du Québec fournisse des données plus précises sur la façon dont l'argent y est dépensé (p. ex., en faisant le suivi du temps que les conseillers en emploi passent dans chaque endroit). Il est tout aussi difficile d'évaluer les dépenses d'une région à l'autre pour faire une analyse de rentabilité, en raison du manque de normalisation du système de présentation de rapports des données détaillées. Dans le cadre de toute évaluation future, il faudrait examiner plus en détail la question de la rentabilité de la répartition (géographique) des services d'emploi dans la collectivité, en comparant notamment les centres administrés par le SCC et ceux qui sont administrés par des organismes partenaires. Une telle analyse sera possible si l'on crée la base de données mentionnée dans la recommandation 1.

Durant l'évaluation, nous avons découvert que les services d'emploi étaient appuyés par le SCC hors du cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse dans au moins deux régions (un centre dans la région du Pacifique et douze au Québec). Compte tenu de l'existence de telles initiatives locales, nous ne pouvons, en tant qu'organisation, indiquer avec précision combien nous dépensons pour les services d'emploi. L'information relative à toutes les initiatives liées à l'emploi devrait, aujourd'hui et à l'avenir, être communiquée à CORCAN, qui coordonne les services d'emplois offerts aux délinquants pour le compte du SCC.

  • Recommandation 7 : Revoir les divers modes de prestation des services et la répartition de ces services, suffisamment longtemps après la mise en ouvre de la recommandation 1 pour pouvoir obtenir des résultats plus détaillés.

  • Recommandation 8 : Adopter un système de suivi plus détaillé et plus uniforme en ce qui concerne les dépenses des centres d'emploi, afin de faciliter les évaluations futures (évaluation exhaustive de l'efficacité, de l'optimisation des ressources et de la rentabilité des centres).

  • Recommandation 9 : Veiller à ce que tous les renseignements relatifs aux initiatives actuelles et futures en matière d'emploi soient communiqués à CORCAN, qui coordonne les services d'emploi offerts aux délinquants pour le compte du SCC.

 

PRATIQUES EXEMPLAIRES 

Les répondants associent principalement les pratiques exemplaires à la garantie d'une continuité de l'établissement à la collectivité, et plusieurs régions ont adopté des procédures (plus ou moins officielles) afin de faciliter ce processus.

La conseillère en emploi du centre BC Borstal de Vancouver consacre la plupart de son temps à se déplacer entre les centres de détention préventive, les établissements résidentiels/centres correctionnels communautaires et les établissements afin de faire connaître les services offerts par les centres d'emploi et d'établir des liens avec les délinquants avant leur mise en liberté dans la collectivité (ou peu de temps après leur mise en liberté, pour ceux qui se trouvent dans un ERC).

Parallèlement, dans la région des Prairies, les conseillers en emploi et les employés des établissements ont mis en ouvre un processus de transition afin de garantir la continuité des programmes et d'améliorer la communication et la collaboration entre les établissements et les centres. Dans le cadre de ce processus, qui se met en ouvre six mois avant la date de mise en liberté du délinquant, le conseiller en emploi siège au Comité d'examen de la gestion des délinquants. Le profil des besoins du délinquant en matière d'emploi, élaboré par les conseillers en emploi de la région, décrit le niveau de scolarité, les papiers d'identité (p. ex., le délinquant possède un permis de conduire et les papiers nécessaires pour faire une demande d'emploi), les cours pertinents, les antécédents de travail, les obstacles à l'emploi, les plans d'action et les mesures de soutien dont il bénéficie. Ce profil vise à faciliter une discussion relative au type d'emploi approprié pour le délinquant, et fournit des données à partir desquelles rédiger le C.V. Six mois suffisent habituellement pour obtenir les papiers d'identité requis et toute autre information qui facilitera la préparation au marché du travail/la recherche d'un emploi dans la collectivité lors de la mise en liberté.

Opex, qui sert la région de Québec, assure également la coordination et la continuité des services des établissements à la collectivité. Parce qu'ils travaillent en établissement ainsi que dans la collectivité, les conseillers en emploi peuvent facilement communiquer avec les délinquants et peuvent familiariser ces derniers aux services des centres d'emploi avant leur mise en liberté. Bon nombre de gestionnaires et d'employés ont dit qu'Opex fonctionnait bien, en raison des liens étroits que l'organisme entretient avec les établissements. En outre, compte tenu du fait que ces centres ont été créés dans les années 1980, ils sont désormais jugés fiables et compétents par les employés et les délinquants. Enfin (et surtout), les centres Opex veillent à ce que les délinquants possèdent tous leurs papiers d'identité avant de quitter l'établissement.

 

BIBLIOGRAPHIE 

Andrews , D. A., Classification for effective rehabilitation: Rediscovering psychology . Criminal Justice and Behavior , n o  17, Bonta, J., et Hoge, R. D, 1990 p. 19-52

Andrews , D. A., & Bonta, J., The psychology of criminal conduct , 2 e édition, Cincinnati, Anderson, 1998

Boe , R., L'évolution du profil de la population carcérale sous responsabilité fédérale : 1997 et 2002 (R-132), Nafekh, M., Vuong, B., Sinclair, R., et Cousineau, C., rapport de recherche, Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada, Ottawa, Ontario, 2003.

Cellini , H. R., et J. R. Lorenz, Job club training with unemployed offenders , «  Federal Probation », n o 47, vol. 3, 1983, p. 46-49

Dowden , C., A meta-analytic examination of the risk, need and responsivity principles and their importance within the rehabilitation debate , mémoire de maîtrise non publié, département de psychologie, université Carleton, Ottawa, 1998

Enocksson , Correctional programs: A review of the value of education and training in penal institutions , «  Journal of Offender Counselling, Services and Rehabilitation »   n o  5, vol. 1, 1981, p. 5-18

Finn , P., Job placement for offenders in relation to recidivism , « Journal of Offender Rehabilitation », 28 (1/2), 1998, p. 89-106

Gendreau , P., Les domaines de besoins du délinquant : « emploi », «  Forum - Recherche sur l'actualité correctionnelle » , Goggin, C., et Gray, G., n o  10, vol. 3, 1998, p. 15-18.

Gendreau , P., A meta-analysis of the predictors of adult offender recidivism: What works!, Little, T., et Goggin, C., «  Criminology », vol. 34, 1996, p. 575-607.

Gillis , C. A., Understanding employment: A prospective exploration of factors linked to community-based employment among federal offenders , thèse de doctorat non publiée, université Carleton, Ottawa, 2002.

Gillis , C. A., et D. A. Andrews, Variables prédictives de l'emploi chez les délinquants sous responsabilité fédérale mis en liberté sous condition (R-159), r apport de recherche, Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada, Ottawa, 2005

Gillis , C.A., et N. Crutcher (en cours d'impression), A preliminary exploration of community employment centres , «  Forum on Corrections Research », n o  16, vol. 2

Gillis, C. A., et M. Nafekh, (en cours d'impression), The impact of community-based employment on offender reintegration, «   Forum on Corrections Research », n o  16, vol. 2

Glaser , D, The effectiveness of a prison and parole system , Indiana , Bobbs-Merrill, 1964

Hodanish , M. J, Rehabilitation through employment: Proceed with caution , «  Offender Rehabilitation » , n o 1, 1976 , p. 147-161.

McDonald , D. C., Employment and training programs: A review of the research , dans B. J. Auerbach et T. C. Castellano (éditeurs), Successful community sanctions and services for special offenders , Lanham, MD, American Correctional Association, 1998, p. 233-250

Markley , H., Offender skills training and employment success: An evaluation of outcomes , Flynn, K., et Bercaw-Dooen, S., «  Corrective and Social Psychiatry and Journal of Behavior Technology Methods and Therapy » , n o 29 , 1983, p. 1-11.

Motiuk , L., L'emploi des délinquants : un objectif pour la réduction du risque et des besoins , « Forum - Recherche sur l'actualité correctionnelle » , n o  8, vol. 1, 1996, p. 22-24.

Motiuk , L., Système de classification des programmes correctionnels : processus d'évaluation initiale des délinquants , « Forum - Recherche sur l'actualité correctionnelle » n o  9, vol.1, 1997a, p. 18-22.

Ryan , T. A., Job retention of offenders and ex-offenders: Review and synthesis of the literature. Document non publié, College of Criminal Justice, University of South Carolina, Columbia, South Carolina, 1998

Soothill , K. et J. Holmes, Finding employment for ex-prisoners: A ten-year follow-up study , «  The Howard Journal », n o  20, 1981, p. 29-36

Soothill , K., The value of finding employment for white-collar ex-offenders: A 20-year criminological follow-up . Francis, B., et Ackerley, E., «  British Journal of Criminology », n o  37, vol. 4, 1997, p. 581-591.

Soothill , K., White-collars and black sheep: A twenty-year criminological follow-up of white-collar ex-offenders , Francis, B., et Escarela, G., «  The Australian and New Zealand Journal of Criminology », n o  32, vol. 3, 1999, p. 303-314.

 

ANNEXES


Annexe A : Modèle logique 


Activités et résultats

Les activités illustrées dans le modèle logique correspondent à ce que les responsables du programme font pour atteindre les objectifs visés. Le modèle logique comprend quatre activités distinctes qui sont essentielles aux centres d'emploi dans la collectivité pour atteindre leurs objectifs.

Processus de renvoi. Les délinquants peuvent solliciter les services de n'importe quel centre, ou recevoir des services qui font partie du processus de renvoi. Ceux qui ont des besoins en matière d'emploi ou ceux qui ne peuvent pas trouver de travail dans la collectivité au moment de leur mise en liberté doivent être dirigés vers un centre d'emploi dans le cadre de leur stratégie communautaire. Les personnes visées sont les délinquants qui profitent d'une semi-liberté, d'une libération conditionnelle totale, d'une libération d'office ou d'un placement à l'extérieur; il peut aussi s'agir de délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.

Évaluation de l'employabilité dans la collectivité. Au terme du processus de renvoi, le centre d'emploi dans la collectivité évalue l'employabilité du délinquant dans la collectivité. Cette activité donne lieu à plusieurs types d'évaluations. L'évaluation de l'employabilité permet de s'assurer que les points forts et les points faibles du délinquant sont établis, et qu'il reçoit les services d'emploi et de placement appropriés.

Services d'emploi et de placement. Tel qu'indiqué plus haut, l'évaluation de l'employabilité permet au centre d'offrir des services d'emploi et de placement appropriés, tels que : counseling, rédaction de C.V., techniques de recherche d'emploi, préparation à l'entrevue, mise à niveau des connaissances, ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur et téléphone) et placement en milieu de travail. Cette activité permet d'établir le nombre et le type de services/placements offerts aux délinquants.

Soutien. Le centre d'emploi dans la collectivité offre un soutien à l'emploi aux délinquants, que ce soit directement dans le centre ou (souvent) dans le cadre de partenariats avec d'autres organismes. Cette activité permet d'établir le type de réseau d'emploi communautaire accessible aux délinquants.

Résultats

Les résultats renvoient aux objectifs du programme ou à ce que les activités relevant du programme sont censées changer et/ou créer, et peut également désigner les effets imprévus de ces activités. Comme l'illustre le modèle logique, les résultats sont divisés en résultats immédiats, en résultats intermédiaires et en objectifs ultimes.

Résultats immédiats

Connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle et les délinquants des centres d'emploi et de leurs services. Les agents de libération conditionnelle et les délinquants devraient connaître les centres d'emploi dans la collectivité et leurs services, en raison du processus de renvoi des délinquants ayant des besoins en matière d'emploi, qui est détaillé dans la stratégie communautaire.

Détermination des points forts des délinquants en matière d'emploi et des domaines d'intervention. L'évaluation de l'employabilité des délinquants dans la collectivité, effectuée par les centres d'emploi, permet de déterminer les points forts de chacun en matière d'emploi et les domaines dans lesquels il faudrait intervenir. Cela permet aux centres d'offrir plus efficacement à leurs clients les services d'emploi et de placement appropriés.

Meilleure préparation des délinquants au marché du travail. En offrant aux délinquants les services d'emploi et de placement appropriés, les centres d'emploi dans la collectivité devraient mieux les préparer à occuper un emploi.

Accès plus facile aux ressources de soutien. Enfin, en offrant aux délinquants l'accès à des réseaux d'emploi communautaires, les centres d'emploi leur permettent d'accéder plus facilement aux ressources de soutien qui les aideront à trouver un emploi.

Résultats intermédiaires

Toutes les activités et tous les résultats immédiats susmentionnés génèrent les résultats intermédiaires décrits ci-après.

Utilisation plus systématique des services des centres d'emploi. Le processus de renvoi et la sensibilisation accrue des agents de libération conditionnelle et des délinquants aux centres d'emploi et à leurs services devrait encourager les délinquants à recourir davantage aux centres, comme en témoigne l'augmentation du nombre de délinquants sollicitant les services des centres.

Assurance/efficacité accrues des délinquants lors de la recherche d'emploi. En évaluant et en déterminant les points forts et les points faibles des délinquants en matière d'emploi, et en leur offrant des services d'emploi et de placement appropriés, on leur donnera plus d'assurance et ils seront plus efficaces dans leur recherche d'emploi.

Meilleure connaissance des techniques de recherche d'emploi. Là encore, en offrant des services d'emploi appropriés comme le counseling, la rédaction de C.V., les techniques de recherche d'emploi, la préparation à l'entrevue, la mise à niveau des connaissances et l'accès aux ressources de soutien, on les sensibilisera davantage aux techniques de recherche d'emploi.

Placements. Enfin, si les délinquants connaissent mieux les centres d'emploi dans la collectivité et les utilisent davantage, et si on leur offre des services de placement adéquats, ils auront plus de chances de trouver un emploi.

Objectifs ultimes

Le rôle et les objectifs des centres d'emploi dans la collectivité et les services d'emploi et de placement qu'ils offrent, combinés aux résultats immédiats et intermédiaires, permettent d'atteindre deux objectifs ultimes communs :

Des délinquants prêts pour le marché du travail et occupant un emploi. Les centres d'emploi dans la collectivité offrent des services en vue de préparer et d'aider les délinquants à occuper un emploi dans la collectivité.

Réinsertion sociale réussie/taux de récidive réduit. En aidant les délinquants à trouver et à conserver un emploi au moment de leur mise en liberté dans la collectivité, les centres d'emploi jouent un rôle essentiel au succès de leur réinsertion sociale (grâce à une diminution du taux de récidive), car c'est un facteur important de réussite de la libération conditionnelle des délinquants.

 

Annexe B : Questionnaires et sondages

 

QUESTIONNAIRE SUR LES CENTRES D'EMPLOI DANS LA COLLECTIVITÉ DIRECTION - PERSONNEL DE GESTION

No d'identification : _____________________________

Date de l'entrevue : _____________________________

Intervieweur : ______________________________

Nom : ______________________________

Poste : ______________________________

Province/Territoire : _____________________________

Unité opérationnelle : ____________________________

Région : ______________________________

 

L'étude des centres d'emploi dans la collectivité est effectuée dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse. Nous souhaitons notamment obtenir des renseignements sur le recours aux CEC par les délinquants et le genre de services qu'on y offre. Grâce à cette évaluation, nous comptons explorer les secteurs productifs et ceux qui, s'ils l'étaient plus, pourraient permettre d'améliorer le fonctionnement des CEC.

Nous sollicitons votre participation à ce sondage, car nous aimerions notamment savoir si vous connaissez les centres d'emploi dans la collectivité, si vous les trouvez efficaces ou non, et dans quelle mesure vous communiquez et collaborez avec des conseillers en emploi. Vos réponses nous aideront à mieux déterminer si les centres d'emploi fonctionnent bien. Les renseignements que vous-même et d'autres participants (p. ex. des agents de libération conditionnelle, des délinquants et des conseillers en emploi) auront fournis nous permettront de déterminer les facteurs à améliorer et les pratiques exemplaires qu'on pourrait transmettre à CORCAN et à d'autres centres d'emploi.

Votre participation est volontaire, et nous respecterons la nature confidentielle des renseignements vous concernant. Si vous préférez ne pas répondre à certaines questions, ne vous sentez aucunement obligé de le faire. Les réponses de chacun seront regroupées de façon à fournir les impressions générales sur différentes questions.

Si vous avez des questions ou des commentaires à formuler au sujet de sondages ou de la procédure utilisée, veuillez communiquer avec Christa Gillis, gestionnaire de l'Évaluation, Direction d'évaluation, SCC, en composant le (613) 995-9901 ou lui envoyer un courriel à l'adresse suivante : gillisca@csc-scc.gc.ca .

Merci à l'avance de votre participation à cette étude importante. Nous apprécions grandement le temps et les efforts que vous y consacrerez.


SECTION 1 : RENVOI

1. Selon vous, le nombre de renvois a-t-il augmenté depuis la publication révisée du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), le 3 mars 2004?

Aucune augmentation   Une certaine augmentation   Augmentation importante

1

  2

3

  4

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Décrivez le processus de renvoi des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité.

____________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Comment évalueriez-vous l'incidence du processus de renvoi sur le recours des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité?

Aucune incidence   Une certaine incidence   Incidence importante

1

  2

3

  4

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les groupes suivants des centres d'emploi dans la collectivité?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant
1 2 3 4 5

[1] Délinquants

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[2] Agents de libération conditionnelle

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[3] Superviseurs de CORCAN

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[4] Employés des programmes

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[5] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[6] Agents des programmes sociaux

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[7] Services de gestion

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[8] Directeurs de district

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[9] Autre (précisez) : _________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

5. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les groupes suivants du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), publié le 3 mars 2004?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant
1 2 3 4 5

[1] Délinquants

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[2] Agents de libération conditionnelle

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[3] Superviseurs de CORCAN

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[4] Employés des programmes

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[5] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[6] Agents des programmes sociaux

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[7] Services de gestion

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[8] Directeurs de district

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[9] Autre (précisez) : _________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

6. Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les employés des établissements et dans la collectivité au sujet des centres d'emploi dans la collectivité?

_______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi? _______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION B : ÉVALUATION

1. Existe-t-il un processus d'évaluation dans votre centre d'emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez le décrire ou donner des explications (pour les deux réponses) :

_______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

2. Dans quelle mesure répond-on aux éléments suivants dans le processus d'évaluation?

Pas du tout   Plus ou moins   Très souvent
1 2 3 4 5

[1] Antécédents d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Formation en matière d'emploi en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Autre formation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Éducation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Accréditation obtenue à ce jour

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Situation actuelle en matière d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Employabilité

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Soutien et ressources pour l'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[9] Intérêt professionnel

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[10] Domaines qui pourraient être améliorés

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[11] Attitudes à l'égard du travail

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[12] Accréditation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[13] Compétences générales

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[14] Obstacles à l'emploi

(p. ex., garde d'enfants, transport, invalidité)

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[15] Autre (précisez) : ____________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le processus d'évaluation?

________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Proposeriez-vous l'utilisation d'un outil d'évaluation initiale normalisé si un tel outil était disponible?

[0] Non
[1] Oui

A. Pour quelle raison?

_______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

5. Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre les centres d'emploi et les bureaux de libération conditionnelle?

Aucune communication   Une certaine communication   Une excellente communication

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre les centres d'emploi et les bureaux de libération conditionnelle?

Aucune collaboration   Une certaine collaboration   Une excellente collaboration

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre les centres d'emploi et les établissements?

Aucune communication   Une certaine communication   Une excellente communication

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre les centres d'emploi et les établissements?

Aucune collaboration   Une certaine collaboration   Une excellente collaboration

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

9. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le niveau de communication et de collaboration entre les centres d'emploi dans la collectivité et les employés des établissements et les agents de libération conditionnelle?

________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION C : SERVICES D'EMPLOI ET DE PLACEMENT

1. Veuillez indiquer dans quelle mesure les centres d'emploi soutiennent, selon vous, les éléments suivants :

Pas du tout   Plus ou moins   Tout à fait
1 2 3 4 5

[1] Préparer les délinquants à trouver un emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[2] Préparer les délinquants à conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[3] Donner plus d'assurance aux délinquants pour trouver un emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[4] Donner plus d'assurance aux délinquants pour conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[5] Mieux sensibiliser les délinquants aux techniques de recherche d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[6] Multiplier le nombre de placements de délinquants

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[7] Mieux préparer les délinquants au marché du travail

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[8] Leur donner plus facilement accès aux ressources de soutien

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

[9] Autre (précisez) : _______________________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

2. Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi?

Pas du tout   Plus ou moins   Tout à fait

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas

A. Pour quelle raison? _____________________________________________________

[30] Aucun commentaire

3. Quels types de services seraient le plus utiles pour répondre aux besoins des délinquants?

________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants?

________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION D : SOUTIEN

1. Connaissez-vous des organismes ou des groupes dans la collectivité qui pourraient appuyer le travail des conseillers en emploi auprès des délinquants pour les aider à trouver et à conserver un emploi ou à obtenir de la formation?

[0] Non
[1] Oui

A. Si oui, lesquels?

[1] Société Elizabeth Fry
[2] Société Saint-Léonard
[3] Société John Howard
[4] RHDCC (anciennement DRHC)
[5] Autre (précisez) : ____________________
[30] Aucun commentaire

2. Avez-vous éprouvé des difficultés à établir des partenariats avec des bureaux de placement locaux?

Pas du tout   Passablement   Beaucoup

1

  2

3

5

A. Veuillez expliquer : ___________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Connaissez-vous d'autres organismes locaux qui offrent des services d'emploi semblables?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

_______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

B. Les délinquants utilisent-ils ces services?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

C. Veuillez décrire les services utilisés.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Savez-vous s'il existe d'autres partenariats qui pourraient faciliter le travail des conseillers en emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

4. Selon vous, d'autres partenariats faciliteraient-ils votre travail à titre de conseiller en emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez expliquer :

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

5. Selon vous, que pourrait faire le SCC pour vous aider à mieux effectuer la liaison avec des partenaires dans la collectivité? ______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Avez-vous des suggestions quant à la façon d'élargir le réseau de soutien d'emploi des délinquants dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Les centres d'emploi utilisent-ils les services de bénévoles?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Le cas échéant, dans quelle mesure? Sinon, pourquoi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION E : SUGGESTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT DES CENTRES D'EMPLOI

1. Selon vous, quel est le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Selon vous, quelles devraient être les tâches principales d'un conseiller en emploi?

_____________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Si les centres d'emploi disposaient de davantage de temps ou de ressources, de quels autres domaines aimeriez-vous qu'ils traitent qui pourraient mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[1] Établir une base de données des employeurs
[2] Offrir des programmes sur la préparation à l'emploi
[3] Counseling d'emploi et entraide
[4] Établir de meilleurs liens avec les ressources et les organismes dans la collectivité
[5] Autre (précisez) : ________________________________
[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire

4. Selon vous, quels sont les points forts des centres d'emploi dans la collectivité (c.-à-d., qu'est-ce qui fonctionne efficacement)?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le fonctionnement des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Si oui, veuillez préciser lesquelles.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

7. Avez-vous pu constater si les centres d'emploi ont eu des répercussions (négatives ou positives) auxquelles vous ne vous attendiez pas?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

8. À quels résultats vous attendiez-vous lorsqu'on a lancé l'initiative?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

A. Selon vous, a-t-on atteint ces résultats? Le cas échéant, dans quelle mesure?

1 2 3 4 5

Pas du tout

 

En partie

 

Tout à fait

[20] Ne sais pas

B. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

9. Est-ce que CORCAN a éprouvé des difficultés à établir des centres d'emploi dans la collectivité? Le cas échéant, dans quelle mesure?

1 2 3 4 5

Pas du tout

 

En partie

 

Dans une large mesure

[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

10. Est-ce que CORCAN a éprouvé des difficultés à exploiter des centres d'emploi dans la collectivité? Le cas échéant, dans quelle mesure?

1 2 3 4 5

Pas du tout

 

En partie

 

Dans une large mesure

[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

11. L'ouverture ou l'exploitation de centres d'emploi dans la collectivité s'est-elle assortie de coûts supplémentaires?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

12. Aimeriez-vous formuler des commentaires supplémentaires?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

 

Merci d'avoir participé à cette évaluation.


QUESTIONNAIRE SUR LES CENTRES D'EMPLOI DANS LA COLLECTIVITÉ SONDAGE AUPRÈS DES CONSEILLERS EN EMPLOI

 

Date : ______________________________

Nom : ______________________________

Poste : ______________________________

Province/Territoire : ______________________________

Unité opérationnelle : ______________________________

Région : ______________________________

 

Est ce que cette unité est exploitée par :

[1] SCC
[2] Un partenaire du SCC (par exemple : Société John Howard, Société Saint-Léonard, etc.)

L'étude des centres d'emploi dans la collectivité est effectuée dans le cadre de l'Approche correctionnelle judicieuse. Nous souhaitons notamment obtenir des renseignements entre autres sur le recours aux CEC par les délinquants et le genre de services qu'on y offre. Grâce à cette évaluation, nous comptons explorer les secteurs productifs et ceux qui, s'ils l'étaient plus, pourraient permettre d'améliorer le fonctionnement des CEC.

Nous sollicitons votre participation à ce sondage, car nous aimerions notamment savoir si vous connaissez les centres d'emploi dans la collectivité, si vous les trouvez efficaces ou non, et dans quelle mesure vous communiquez et collaborez avec des conseillers en emploi. Vos réponses nous aideront à mieux déterminer si les centres d'emploi fonctionnent bien. Les renseignements que vous-même et d'autres participants (p. ex. des agents de libération conditionnelle, des délinquants et des conseillers en emploi) auront fournis nous permettront de déterminer les facteurs à améliorer et les pratiques exemplaires qu'on pourrait transmettre à CORCAN et à d'autres centres d'emploi.

Votre participation est volontaire, et nous respecterons la nature confidentielle des renseignements vous concernant. Si vous préférez ne pas répondre à certaines questions, ne vous sentez aucunement obligé de le faire. Les réponses de chacun seront regroupées de façon à fournir les impressions générales sur différentes questions.

Si vous avez des questions ou des commentaires à formuler au sujet de sondages ou de la procédure utilisée, veuillez communiquer avec Christa Gillis, gestionnaire de l'Évaluation, Direction d'évaluation, SCC, en composant le (613) 995-9901 ou lui envoyer un courriel à l'adresse suivante : gillisca@csc-scc.gc.ca .

Merci à l'avance de votre participation à cette étude importante. Nous apprécions grandement le temps et les efforts que vous y consacrerez.


SECTION A  : RENVOI

1. Selon vous, le nombre de renvois a-t-il augmenté depuis la publication révisée du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), le 3 mars 2004?

Aucune augmentation   Une certaine augmentation   Augmentation importante

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Décrivez le processus de renvoi des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Comment évalueriez-vous l'incidence du processus de renvoi sur le recours des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité?

Aucune incidence   Une certaine incidence   Incidence importante

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. En général, comment les délinquants entendent-ils parler des centres d'emploi dans la collectivité?

[1] Agent de libération conditionnelle en établissement
[2] Établissement résidentiel communautaire / Centre correctionnel communautaire (ERC/CCC)
[3] Agent de libération conditionnelle dans la collectivité
[4] Organisation non gouvernementale
[5] Ami/connaissance
[6] Un autre programme
[7] Ils se présentent au centre
[8] Dépliant
[9] Conseiller en emploi en établissement
[10] Bénévole
[11] Salon de l'emploi dans l'établissement
[12] Autre (précisez) : ______________________
[30] Aucun commentaire

5. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les groupes suivants des centres d'emploi dans la collectivité?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant
1 2 3 4 5

[1] Délinquants

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Agents de libération conditionnelle

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Superviseurs de CORCAN

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Employés des programmes

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Agents des programmes sociaux

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Services de gestion

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Directeurs de district

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[9] Autre (précisez) : _____

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les groupes suivants du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), publié le 3 mars 2004?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant
1 2 3 4 5

[1] Agents de libération conditionnelle

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Superviseurs de CORCAN

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Employés des programmes

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Agents des programmes sociaux

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Services de gestion

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Directeurs de district

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Autre (précisez) : _____

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les employés des établissements et dans la collectivité au sujet des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi? _________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION B : ÉVALUATION

1. Existe-t-il un processus d'évaluation dans votre centre d'emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui

A. Veuillez le décrire ou donner des explications (pour les deux réponses) :

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Dans quelle mesure répond-on aux éléments suivants dans le processus d'évaluation?

Pas du tout   Plus ou moins   Très souvent
1 2 3 4 5

[1] Antécédents de travail

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Formation en matière d'emploi en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Autre formation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Éducation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Accréditation obtenue à ce jour

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Situation actuelle en matière d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Employabilité

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Soutien et ressources pour l'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[9] Intérêt professionnel

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[10] Domaines qui pourraient être améliorés

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[11] Attitudes à l'égard du travail

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[12] Accréditation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[13] Compétences générales

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[14] Obstacles à l'emploi (p. ex., garde d'enfants, transport, invalidité)

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[15] Autre (précisez) : _____

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, quels éléments principaux devraient être examinés dans le cadre des évaluations de l'employabilité des délinquants?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Avez-vous éprouvé des difficultés en menant des évaluations?

[0] Non
[1] Oui
[40] Sans objet, je ne mène pas d'évaluations

5. Quelles difficultés avez-vous éprouvé en menant des évaluations?

[1] Cela prenait trop de temps
[2] Cela n'intéressait pas les délinquants
[3] Accessibilité des outils d'évaluation
[4] Frustration quant au manque de suivi si des besoins ont définis
[5] Aucune difficulté
[6] Autre (précisez) : ________________________
[20] Ne sais pas
[30] Aucun commentaire
[40] Sans objet, je ne mène pas d'évaluations

6. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le processus d'évaluation?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Utiliseriez-vous un outil d'évaluation initiale normalisé si un tel outil était disponible?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Pour quelle raison?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Avez-vous accès au Système de gestion des délinquants (SGD)?

[0] Non
[1] Oui

A. Si non, l'accès au SGD vous aiderait-il à accomplir votre travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

B. Veuillez donner des précisions :

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

9. En général, êtes-vous au courant des antécédents criminels de vos clients?

[0] Non
[1] Oui
[2] Seulement si le délinquant décide de me les communiquer

10. Quelles stratégies avez-vous proposées aux délinquants pour traiter de la question de leur casier judiciaire, des écarts ou autres dans leur curriculum vitæ et/ou durant une entrevue?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

11. Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre vous et les groupes suivants?

Aucune communication   Une certaine communication   Une excellente communication
1 2 3 4 5

[1] Agents de libération conditionnelle en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Agents de libération conditionnelle dans la collectivité

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Agents des programmes sociaux en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

12. Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre vous et les groupes suivants?

Aucune collaboration   Une certaine collaboration   Une excellente collaboration
1 2 3 4 5

[1] Agents de libération conditionnelle en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Agents de libération conditionnelle dans la collectivité

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Agents de réinsertion sociale

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Agents des programmes sociaux en établissement

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

13. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le niveau de communication et de collaboration entre les centres d'emploi dans la collectivité et les employés des établissements et les agents de libération conditionnelle?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

14. Effectuez-vous un suivi auprès des agents de libération conditionnelle sur les évaluations des délinquants et les services offerts à ces derniers dans les centres d'emploi dans la collectivité?

Pas du tout   Parfois   Toujours

1

  2

3

5

[30] Aucun commentaire

15. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour faciliter le suivi entre le bureau de libération conditionnelle et le centre d'emploi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION C : SERVICES D'EMPLOI ET DE PLACEMENT

1. Comment évalueriez-vous le niveau de connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle en établissement des types de services précis qu'offrent les centres d'emploi dans la collectivité aux délinquants?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Comment évalueriez-vous le niveau de connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle dans la collectivité des types de services précis qu'offrent les centres d'emploi dans la collectivité aux délinquants?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi?

Pas du tout   Plus ou moins   Tout à fait

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

A. Pour quelle raison? ________________________________________________________________

[30] Aucun commentaire

4. Dans quelle mesure les services d'emploi suivants sont-ils utilisés à votre centre d'emploi? Veuillez utiliser l'échelle ci-dessous.

Pas du tout   Plus ou moins   Très souvent
1 2 3 4 5

[1] Counseling d'emploi individuel et confidentiel

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Rédaction de c.v.

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Recherche d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Préparation à l'entrevue

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur, téléphone)

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Mise à niveau des connaissances

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Tests d'aptitude et d'évaluation

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[9] Counseling

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[10] Autre (précisez) : ____

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Quels types de services seraient le plus utiles pour répondre aux besoins des délinquants?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Veuillez indiquer dans quelle mesure les centres d'emploi soutiennent, selon vous, les éléments suivants :

Pas du tout   Plus ou moins   Beaucoup
1 2 3 4 5

[1] Préparer les délinquants à trouver un emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[2] Préparer les délinquants à conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[3] Donner plus d'assurance aux délinquants pour trouver un emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[4] Donner plus d'assurance aux délinquants pour conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[5] Mieux sensibiliser les délinquants aux techniques de recherche d'emploi

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[6] Multiplier le nombre de placements de délinquants

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[7] Mieux préparer les délinquants au marché du travail

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

[8] Leur donner plus facilement accès aux ressources de soutien

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire
[9] Autre (précisez) : ____________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Pour quel type de formation les délinquants manifestent-ils le plus d'intérêt?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION D : SOUTIEN

1. Connaissez-vous des organismes ou des groupes dans la collectivité qui pourraient appuyer votre travail auprès des délinquants pour les aider à trouver et à conserver un emploi ou à obtenir de la formation?

[0] Non
[1] Oui

A. Si oui, lesquels?

[1] Société Elizabeth Fry
[2] Société Saint-Léonard
[3] Société John Howard
[4] RHDCC (anciennement DRHC)
[5] Autre (précisez) : ____________________
[30] Aucun commentaire

2. Dirigez-vous les délinquants vers ces organismes pour des motifs autres que l'emploi?

[0] Non
[1] Oui

A. Si oui, en général, quand les dirigez-vous et pour quels motifs? Si non, pourquoi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Avez-vous éprouvé des difficultés à établir des partenariats avec des bureaux de placement locaux?

Pas du tout   Plus ou moins   Beaucoup

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

A. Veuillez expliquer : ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Connaissez-vous d'autres organismes locaux qui offrent des services d'emploi semblables?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

B. Avez-vous travaillé avec eux?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

C. À quel titre?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

D. Les délinquants utilisent-ils ces services?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

E. Veuillez décrire les services utilisés.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. À ce jour, quels sont vos partenariats les plus utiles, et en quoi sont-ils utiles?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire [40] Sans objet - aucun partenariat n'a été établi

6. Selon vous, d'autres partenariats faciliteraient-ils votre travail à titre de conseiller en emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez expliquer votre réponse :

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Selon vous, que pourrait faire le SCC pour vous aider à mieux effectuer la liaison avec des partenaires dans la collectivité? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Avez-vous des suggestions quant à la façon d'élargir le réseau de soutien d'emploi des délinquants dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

9. Avez-vous recours aux services de bénévoles?

[0] Non
[1] Oui

A. Si oui, à quel titre?

Si non, pourquoi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION E : SUGGESTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT DES CENTRES D'EMPLOI

1. Selon vous, quel est le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Selon vous, quelles devraient être les tâches principales d'un conseiller en emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

A. Cette liste est-elle différente de vos tâches actuelles?

[0] Non
[1] Oui

B. Si oui, en quoi?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

3. Si vous disposiez de davantage de temps ou de ressources, de quels autres domaines aimeriez-vous traiter qui pourraient mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[1] Établir une base de données des employeurs
[2] Offrir des programmes sur la préparation à l'emploi
[3] Counseling d'emploi et entraide
[4] Établir de meilleurs liens avec les ressources et les organismes dans la collectivité
[5] Autre (précisez) : ________________________________
[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Selon vous, quels sont les points forts des centres d'emploi dans la collectivité (c.-à-d., qu'est-ce qui fonctionne efficacement)?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le fonctionnement des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Si oui, veuillez préciser lesquelles.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

7. Avez-vous pu constater si les centres d'emploi ont eu des répercussions (négatives ou positives) auxquelles vous ne vous attendiez pas?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

8. Aimeriez-vous formuler des commentaires supplémentaires?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

 

Merci d'avoir participé à cette évaluation.

 

QUESTIONNAIRE SUR LES CENTRES D'EMPLOI DANS LA COLLECTIVITÉ AGENTS DE LIBÉRATION CONDITIONNELLE EN ÉTABLISSEMENT

 

SECTION A: RENVOI

1. Existe-t-il un processus de renvoi aux centres d'emploi dans votre bureau de libération conditionnelle?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

2. Décrivez le processus de renvoi des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, comment pourrait-on améliorer le processus de renvoi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle des centres d'emploi dans la collectivité?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), publié le 3 mars 2004?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les agents de libération conditionnelle au sujet des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Encouragez-vous les délinquants à avoir recours aux services des centres d'emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui

A. Pour quelle raison? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION B: ÉVALUATION

Cette section ne s'applique pas au présent questionnaire.

 

SECTION C: SERVICES D'EMPLOI ET DE PLACEMENT

1. Comment évalueriez-vous votre niveau de connaissance des types de services précis qu'offrent les centres d'emploi dans la collectivité aux délinquants?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[30] Aucun commentaire

2. Quels services sont offerts dans les centres d'emploi dans la collectivité? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Pour quelle raison? ________________________________________________________________

[30] Aucun commentaire

4. Veuillez indiquer dans quelle mesure les centres d'emploi soutiennent, selon vous, les éléments suivants :

Pas du tout   Plus ou moins   Beaucoup
1 2 3 4 5

[1] Préparer les délinquants à trouver un emploi

1 2 3 4 5

[2] Préparer les délinquants à conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[3] Donner plus d'assurance aux délinquants pour trouver un emploi

1 2 3 4 5

[4] Donner plus d'assurance aux délinquants pour conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[5] Mieux sensibiliser les délinquants aux techniques de recherche d'emploi

1 2 3 4 5

[6] Multiplier le nombre de placements de délinquants

1 2 3 4 5

[7] Mieux préparer les délinquants au marché du travail

1 2 3 4 5

[8] Leur donner plus facilement accès aux ressources de soutien

1 2 3 4 5

[9] Autre (précisez) : _______________________

1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION D: SOUTIEN

1. Avez-vous des suggestions quant à la façon d'élargir le réseau de soutien d'emploi des délinquants dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION E : SUGGESTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT DES CENTRES D'EMPLOI

1. Selon vous, quel est le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Selon vous, quelles devraient être les tâches principales d'un conseiller en emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, quels sont les points forts des centres d'emploi dans la collectivité (c.-à-d., qu'est-ce qui fonctionne efficacement)?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le fonctionnement des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Si oui, veuillez préciser lesquelles.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

6. Aimeriez-vous formuler des commentaires supplémentaires?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

 

Merci d'avoir participé à cette évaluation. 


QUESTIONNAIRE SUR LES CENTRES D'EMPLOI DANS LA COLLECTIVITÉ AGENTS DE LIBÉRATION CONDITIONNELLE DANS LA COLLECTIVITÉ

 

SECTION A: RENVOI

1. Existe-t-il un processus de renvoi aux centres d'emploi dans votre bureau de libération conditionnelle?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

2. Décrivez le processus de renvoi des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité.

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, comment pourrait-on améliorer le processus de renvoi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Comment évalueriez-vous l'incidence du processus de renvoi sur le recours des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité?

Aucune incidence   Une certaine incidence   Incidence importante

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle des centres d'emploi dans la collectivité?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

6. Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), publié le 3 mars 2004?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les agents de libération conditionnelle au sujet des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

8. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

9. Encouragez-vous les délinquants à avoir recours aux services des centres d'emploi dans la collectivité?

[0] Non
[1] Oui

A. Pour quelle raison? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION B: ÉVALUATION

1. En général, les conseillers d'emploi dans la collectivité vous consultent-ils relativement à l'évaluation de l'employabilité et/ou aux services destinés aux délinquants?

Pas du tout   Parfois   Toujours

1

  2

3

5

A. Veuillez indiquer les domaines d'évaluation pour lesquels on vous consulte habituellement :

[1] Antécédents de travail

1 2 3 4 5

[2] Formation en matière d'emploi en établissement

1 2 3 4 5

[3] Autre formation

1 2 3 4 5

[4] Éducation

1 2 3 4 5

[5] Accréditation obtenue à ce jour

1 2 3 4 5

[6] Situation actuelle en matière d'emploi

1 2 3 4 5

[7] Employabilité

1 2 3 4 5

[8] Soutien et ressources pour l'emploi

1 2 3 4 5

[9] Intérêt professionnel

1 2 3 4 5

[10] Domaines qui pourraient être améliorés

1 2 3 4 5

[11] Attitudes à l'égard du travail

1 2 3 4 5

[12] Accréditation

1 2 3 4 5

[13] Compétences générales

1 2 3 4 5

[14] Obstacles à l'emploi (p. ex., garde d'enfants, transport, invalidité)

1 2 3 4 5

[15] Autre (précisez) : ________________________

1 2 3 4 5

[30] Aucun commentaire

2. Estimez-vous que les conseillers en emploi tiennent compte de vos commentaires?

Pas du tout   Parfois   Toujours

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre vous et les conseillers en emploi du centre d'emploi dans la collectivité?

Aucune communication   Une certaine communication   Une excellente communication

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre vous et les conseillers en emploi du centre d'emploi dans la collectivité?

Aucune collaboration   Une certaine collaboration   Une excellente collaboration

1

  2

3

5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le niveau de communication et de collaboration entre les centres d'emploi dans la collectivité et les employés des établissements et les agents de libération conditionnelle?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION C: SERVICES D'EMPLOI ET DE PLACEMENT

1. Comment évalueriez-vous votre niveau de connaissance des types de services précis qu'offrent les centres d'emploi dans la collectivité aux délinquants?

Pas du tout au courant   Plus ou moins au courant   Très au courant

1

  2

3

5

[30] Aucun commentaire

2. Quels services sont offerts dans les centres d'emploi dans la collectivité? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Pour quelle raison? ________________________________________________________________

[30] Aucun commentaire

4. Effectuez-vous un suivi auprès des délinquants quant aux services qui leur ont été offerts dans les centres d'emploi?

Jamais   Parfois   Toujours

1

  2

3

5

[30] Aucun commentaire

5. Effectuez-vous un suivi auprès des conseillers en emploi quant aux services qu'ils offrent aux délinquants dans les centres d'emploi?

Jamais   Parfois   Toujours

1

  2

3

5

[30] Aucun commentaire

6. Veuillez indiquer dans quelle mesure les centres d'emploi soutiennent, selon vous, les éléments suivants :

Pas du tout   Plus ou moins   Beaucoup
1 2 3 4 5

[1] Préparer les délinquants à trouver un emploi

1 2 3 4 5

[2] Préparer les délinquants à conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[3] Donner plus d'assurance aux délinquants pour trouver un emploi

1 2 3 4 5

[4] Donner plus d'assurance aux délinquants pour conserver leur emploi

1 2 3 4 5

[5] Mieux sensibiliser les délinquants aux techniques de recherche d'emploi

1 2 3 4 5

[6] Multiplier le nombre de placements de délinquants

1 2 3 4 5

[7] Mieux préparer les délinquants au marché du travail

1 2 3 4 5

[8] Leur donner plus facilement accès aux ressources de soutien

1 2 3 4 5

[9] Other (please specify): ________________________
1 2 3 4 5

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

7. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION D: SOUTIEN

1. Connaissez-vous des organismes ou des groupes dans la collectivité qui pourraient appuyer le travail des conseillers en emploi auprès des délinquants pour les aider à trouver et à conserver un emploi ou à obtenir de la formation?

[0] Non
[1] Oui

A. Si oui, lesquels?

[1] Société Elizabeth Fry
[2] Société Saint-Léonard
[3] Société John Howard
[4] Autre (précisez) : ____________________
[30] Aucun commentaire

2. Selon vous, que pourrait faire le SCC pour aider les centres d'emploi à mieux effectuer la liaison avec des partenaires dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Avez-vous des suggestions quant à la façon d'élargir le réseau de soutien d'emploi des délinquants dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION E : SUGGESTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT DES CENTRES D'EMPLOI

1. Selon vous, quel est le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

2. Selon vous, quelles devraient être les tâches principales d'un conseiller en emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Selon vous, quels sont les points forts des centres d'emploi dans la collectivité (c.-à-d., qu'est-ce qui fonctionne efficacement)?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

4. Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le fonctionnement des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

5. Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Si oui, veuillez préciser lesquelles.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

6. Aimeriez-vous formuler des commentaires supplémentaires?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

 

Merci d'avoir participé à cette évaluation.


QUESTIONNAIRE SUR LES CENTRES D'EMPLOI DANS LA COLLECTIVITÉ POUR LES DÉLINQUANTS - administré par les conseillers en emploi

 

SECTION A: RENVOI

1. Comment avez-vous entendu parler des centres d'emploi dans la collectivité?

[1] Agent de libération conditionnelle en établissement
[2] Établissement résidentiel communautaire / Centre correctionnel communautaire (ERC/CCC)
[3] Agent de libération conditionnelle dans la collectivité
[4] Organisation non gouvernementale
[5] Ami/connaissance
[6] Un autre programme
[7] Ils se présentent au centre
[8] Dépliant
[9] Conseiller en emploi en établissement
[10] Bénévole
[11] Salon de l'emploi dans l'établissement
[12] Autre (précisez) : ______________________

2. Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les délinquants au sujet des centres d'emploi dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

3. Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi? ________________________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION B: ÉVALUATION

Cette section ne s'applique pas au présent questionnaire.

 

SECTION C: SERVICES D'EMPLOI ET DE PLACEMENT

1. Des services suivants offerts par les centres d'emploi, auxquels avez-vous eu recours?

[1] Counseling d'emploi individuel et confidentiel
[2] Rédaction de c.v.
[3] Recherche d'emploi
[4] Préparation à l'entrevue
[5] Ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur, téléphone)
[6] Mise à niveau des connaissances
[7] Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)
[8] Tests d'aptitude et d'évaluation
[9] Counseling
[10] Autre (précisez) : ________________________
[11] Je n'ai jamais utilisé les services des centres d'emploi

2. Des services suivants offerts par les centres d'emploi, auxquels auriez-vous recours?

[1] Counseling d'emploi individuel et confidentiel
[2] Rédaction de c.v.
[3] Recherche d'emploi
[4] Préparation à l'entrevue
[5] Ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur, téléphone)
[6] Mise à niveau des connaissances
[7] Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)
[8] Tests d'aptitude et d'évaluation
[9] Counseling
[10] Autre (précisez) : ________________________

3. Quels types de services répondraient le mieux à vos besoins en matière d'emploi?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION D: SOUTIEN

1. Quel type de soutien lié à l'emploi (p. ex., ressources, groupe de soutien, programmes, etc.) vous aiderait le plus dans la collectivité?

______________________________________________________

[20] Ne sais pas [30] Aucun commentaire

 

SECTION E: SUGGESTIONS VISANT À AMÉLIORER LE FONCTIONNEMENT DES CENTRES D'EMPLOI

1. Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Si oui, veuillez précisez lesquelles.

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

2. Pensez-vous qu'en ayant recours aux services des centres d'emploi, vous aurez plus d'assurance pour trouver un emploi (ou le conserver)?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser ou donner des explications (pour toutes les réponses) :

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

3. Pensez-vous qu'en ayant recours aux services des centres d'emploi, vous connaîtrez mieux les techniques de recherche d'emploi?

[0] Non
[1] Oui
[20] Ne sais pas

A. Veuillez préciser ou donner des explications (pour toutes les réponses) :

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

4. Aimeriez-vous formuler des commentaires supplémentaires?

______________________________________________________

[30] Aucun commentaire

 

Merci d'avoir participé à cette évaluation.

 

Annexe C : Sélection des sites

 

Un échantillon de commodité sera choisi en vue du volet « évaluation » de l'étude, qui portera principalement sur les centres d'emploi dans la collectivité installés dans des zones urbaines, parce qu'ils sont faciles d'accès, accessibilité aux bureaux régionaux et qu'ils sont rentables.

Centres d'emploi dans la collectivité

Moncton
Halifax
Laval
Montréal
Toronto
Saskatoon
Calgary
Vancouver

Bureaux régionaux

AR, Atlantique (Moncton)
AR, Québec (Laval)
AR, Ontario (Kingston)
AR, Prairies (Saskatoon)
AR, Pacifique (Abbotsford)

Bureaux de libération conditionnelle

Moncton
Halifax
Laval
Montréal
Kingston
Saskatoon
Vancouver

 

Annexe D : Tableaux de données

 

Tableau 1 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Quel est, selon vous, le rôle principal des centres d'emploi dans la collectivité?

24

 

26

 

58

 

84

 

Coordonner les services d'emploi offerts aux délinquants

5

21%

5

19%

45

78%

0

0%

Les aider à élaborer un plan de carrière/ des objectifs en matière d'emploi

4

17%

6

23%

2

3%

0

0%

Les aider à mettre à niveau leurs connaissances/ profiter des programmes existants/se former

1

4%

2

8%

19

33%

27

32%

Évaluer leur employabilité/les aider à déterminer leurs points forts et leurs points faibles

3

13%

8

31%

11

19%

1

1%

Les diriger vers des programmes d'emploi

0

0%

4

15%

4

7%

0

0%

Offrir une formation axée sur l'employabilité

4

17%

4

15%

3

5%

0

0%

Les préparer à obtenir/garder un emploi (p. ex., rédaction de C.V., recherche d'emploi, techniques d'entrevue)

14

58%

16

62%

21

36%

75

89%

Sensibiliser les employeurs potentiels au sein de la collectivité

2

8%

3

12%

7

12%

7

8%

Faciliter la réinsertion sociale

10

42%

3

12%

1

2%

0

0%

Établir des liens constructifs avec les délinquants

4

17%

0

0%

0

0%

0

0%

Les motiver/leur offrir un soutien/un suivi/des conseils/de l'information

3

13%

0

0%

7

12%

13

15%

Je n'utilise pas les CEC / Pas un besoin

0

0%

0

0%

2

3%

1

1%

 

Tableau 2 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement

Quels sont, selon vous, les points forts des centres d'emploi dans la collectivité?

24

 

22

 

26

 

30

 

Ils établissent des priorités avec les délinquants

2

8%

1

5%

0

0%

0

0%

Ils offrent parfois une aide financière aux délinquants

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Connaissances / expertise

3

13%

3

14%

5

19%

8

27%

Services axés sur les besoins des clients/engagement envers ces derniers

18

75%

6

27%

3

12%

0

0%

Partenariats/ réseautage

4

17%

9

41%

12

46%

7

23%

Ressources offertes/ accessibilité de l'information et des conseillers

8

33%

9

41%

3

12%

6

20%

Ils sont bien acceptés et offrent un environnement rassurant aux délinquants/ personnes extérieures au SCC

5

21%

8

36%

0

0%

1

3%

Préparation à l'emploi

0

0%

3

14%

8

31%

0

0%

Soutien / aide / conseils / encouragements / tête-à-tête / suivi

0

0%

3

14%

2

8%

5

17%

Bonne communication

2

8%

0

0%

4

15%

0

0%

Possibilités de formation / ressources (p. ex., formation en matière de sécurité) / détermination des compétences

0

0%

0

0%

3

12%

3

10%

Partenariats/liens avec la collectivité pour le compte des délinquants

0

0%

0

0%

4

15%

2

7%

Évaluation et renvois, au besoin

0

0%

0

0%

2

8%

0

0%

Approche pratique

0

0%

0

0%

0

0%

1

3%

Leur succès/tout est efficace

0

0%

2

9%

0

0%

1

3%

 

Tableau 3 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le fonctionnement des centres d'emploi dans la collectivité?

20

 

23

 

30

 

40

 

Communication (toutes les parties)

1

5%

5

22%

4

13%

0

0%

Uniformité/ stabilité du personnel afin d'assurer la continuité/ personnel de liaison dévoué

0

0%

2

9%

4

13%

0

0%

Établir des liens plus constructifs avec la collectivité/ sensibiliser les employeurs potentiels

4

20%

10

43%

3

10%

6

15%

Ressources additionnelles

12

60%

12

52%

7

23%

5

13%

Étudier les résultats - reddition de comptes

1

5%

5

22%

0

0%

0

0%

Engagement à long terme de la part du SCC

0

0%

3

13%

0

0%

0

0%

Accès aux outils d'évaluation/au SGD

1

5%

2

9%

0

0%

0

0%

Faire davantage de sensibilisation dans les établissements (employés et délinquants)

0

0%

3

13%

3

10%

19

48%

Multiplier les programmes/la formation ciblée

3

15%

0

0%

3

10%

0

0%

Ajouter des services/centres d'emploi (p. ex., pour les délinquantes ou certaines régions géographiques)

0

0%

1

4%

2

7%

4

10%

Créer une banque d'emplois/une base de données sur les employeurs potentiels

0

0%

0

0%

3

10%

0

0%

Mieux préparer les délinquants au marché du travail (p. ex., acquisition de compétences personnelles)

0

0%

0

0%

2

7%

0

0%

Engager des conseillers/ employés plus spécialisés/ diversifiés

0

0%

0

0%

2

7%

5

13%

Planifier des séances de formation professionnelle

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

Faciliter l'accès au financement (p. ex., aux prêts, subventions)

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

Améliorer la collaboration entre toutes les parties (p. ex., CEC, SCC, organismes locaux)

0

0%

3

13%

2

7%

1

3%

Insister davantage sur l'importance de l'emploi (par rapport aux programmes correctionnels)

0

0%

0

0%

1

3%

2

5%

Verser une prime aux employés pour chaque placement réussi

0

0%

0

0%

0

0%

1

3%

Cibler le bon type de placement

0

0%

0

0%

0

0%

8

20%

Encourager une attitude plus positive de la part des employés

0

0%

0

0%

0

0%

1

3%

Obliger les libérés conditionnels à utiliser les services du centre

0

0%

0

0%

0

0%

1

3%

Fournir plus d'information sur les ressources disponibles (p. ex., en matière d'éducation)

0

0%

0

0%

3

10%

1

3%

Motiver les délinquants/leur offrir un soutien/un suivi/des séances en tête-à-tête

1

5%

0

0%

0

0%

5

13%

Rien à changer

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

 

Tableau 4 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'efficacité des services offerts aux délinquants?

20

 

19

 

25

 

50

 

Améliorer la préparation à l'emploi/les évaluations/ l'approche pratique

1

5%

4

21%

1

4%

0

0%

Mieux les aider à conserver leur emploi/ offrir un meilleur suivi

0

0%

6

32%

3

12%

5

10%

Veiller à ce que les renvois soient consignés dans le SGD

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Allouer plus de ressources (argent, personnel, matériel, transport)

14

70%

8

42%

3

12%

4

8%

Offrir un accès aux employeurs potentiels/aux banques d'emplois

2

10%

6

32%

8

32%

0

0%

Offrir des possibilités d'accréditation/de formation par des tiers

5

25%

2

11%

4

16%

0

0%

Adapter les exigences/attentes associées aux programmes

1

5%

1

5%

1

4%

0

0%

Sensibiliser davantage les délinquants

1

5%

3

16%

1

4%

18

36%

Rien à changer

1

5%

0

0%

1

4%

1

2%

Les traiter comme des membres de la collectivité à part entière

0

0%

0

0%

1

4%

2

4%

Éviter le dédoublement des services

0

0%

0

0%

2

8%

0

0%

Offrir une subvention salariale aux travailleurs en difficulté

0

0%

0

0%

1

4%

0

0%

Instaurer une collaboration entre le SCC, les CEC et les employeurs

0

0%

0

0%

2

8%

0

0%

Intensifier les communications (CEC, bureau de libération conditionnelle, ERC, EGC)

0

0%

0

0%

3

12%

1

2%

Améliorer l'attitude des employés du SCC

0

0%

0

0%

1

4%

0

0%

Mettre l'accent sur les compétences/ l'expérience, pas sur les antécédents criminels

0

0%

0

0%

2

8%

0

0%

Simplifier le processus/moins de paperasserie

0

0%

0

0%

1

4%

2

4%

Lors de sa mise en liberté, mettre le délinquant directement en contact avec un centre OPEX ou un CEC

0

0%

0

0%

0

0%

1

2%

Offrir davantage de services plus accessibles (dans toutes les grandes villes, aux Autochtones, formation aux adultes, etc.)

0

0%

1

5%

0

0%

5

10%

Avoir sur place un conseiller en emploi/un agent de liaison/être présent en établissement

0

0%

0

0%

0

0%

5

10%

Établir un lien entre la collectivité et les établissements (mettre en ouvre le processus avant la mise en liberté)

0

0%

0

0%

0

0%

12

24%

Il faut que le délinquant soit responsable et participe au processus

0

0%

0

0%

0

0%

3

6%

 

Tableau 5 Délinquants
Selon vous, les centres d'emploi pourraient-ils traiter d'autres questions afin de mieux aider les délinquants à trouver du travail?

41

100%

Non

6

15%

Oui

21

51%

Ne sais pas

14

34%

 

Si oui, veuillez préciser lesquelles.

21

 

Dresser une liste des possibilités d'emploi (à temps plein)/des placements rémunérés

6

29%

Préparation en établissement (rédaction du C.V. avant la mise en liberté)

1

5%

Plus de formation (p. ex., informatique, mise à niveau, perfectionnement professionnel, cours de conduite)

8

38%

Liste d'employeurs prêts à engager des délinquants/sensibilisation auprès des employeurs potentiels

3

14%

Accès à Internet

1

5%

Transport

1

5%

Financement additionnel (pour l'éducation et la formation)

1

5%

Personne assurant la liaison entre délinquants et employeurs

2

10%

S'appuyer sur les compétences/l'assurance des délinquants

1

5%

Davantage d'outils de recherche d'emploi

1

5%

Adapter les services aux antécédents de travail

1

5%

Sensibiliser davantage les délinquants

1

5%

 

Tableau 6 Conseillers en emploi Gestionnaires
Selon vous, le nombre de renvois a-t-il augmenté depuis la publication révisée du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), le 3 mars 2004?

24

100%

25

100%

Non/Peu

8

33%

10

40%

Plutôt

6

25%

7

28%

Beaucoup

3

13%

3

12%

Ne sais pas

7

29%

5

20%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne

2,4

  2,4  

 

Tableau 7 Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle du Bulletin de la gestion des cas sur le Programme d'emploi et d'employabilité (PEE), publié le 3 mars 2004?

70

100%

85

100%

Pas du tout au courant

31

44%

44

52%

Plus ou moins au courant

24

34%

25

29%

Très au courant

7

10%

11

13%

Ne sais pas

7

10%

5

6%

Aucun commentaire

1

1%

0

0%

Moyenne

2,5

  2,8  

 

Tableau 8 Conseillers en emploi Délinquants
En général, comment les délinquants entendent-ils parler des centres d'emploi dans la collectivité?

24

 

40

 

Agent de libération conditionnelle en établissement

17

71%

8

20%

Personnel des établissements

0

0%

1

3%

Établissement résidentiel communautaire/Centre correctionnel communautaire (ERC/CCC)

22

92%

9

23%

Agent de libération conditionnelle dans la collectivité

20

83%

17

43%

Organisations non gouvernementales (ONG)

11

46%

0

0%

Ami/connaissance

18

75%

2

5%

Autre programme

12

50%

0

0%

Visite au centre

12

50%

1

3%

Brochure

15

63%

0

0%

Conseiller en emploi de l'établissement

15

63%

4

10%

Bénévole(s)

7

29%

0

0%

Salon de l'emploi dans l'établissement

16

67%

1

3%

Autre

3

13%

13

33%

 

Tableau 9 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Décrivez le processus de renvoi des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité.

19

 

22

 

48

 

25

 

Établissements (p. ex., DAPC)

8

42%

4

18%

0

0%

1

4%

Maisons de transition

8

42%

1

5%

2

4%

0

0%

PC/SPC/SC/ Profil d'employabilité du délinquant lors de l'évaluation initiale

2

11%

5

23%

5

10%

5

20%

Agents de libération conditionnelle (en établissement et dans la collectivité)

15

79%

10

45%

20

42%

9

36%

Comité des programmes

4

21%

3

14%

5

10%

0

0%

Centres d'emploi - Coordonnateur de l'emploi/conseiller (en établissement/ sensibilisation)

4

21%

7

32%

16

33%

11

44%

Services sociaux

2

11%

0

0%

0

0%

1

4%

Activités de sensibilisation

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Aînés

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

PEE - Formulaire de renvoi

1

5%

0

0%

2

4%

2

8%

Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC)

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

CEGD

0

0%

0

0%

5

10%

0

0%

Organismes communautaires (p. ex., SSH, Société Saint-Léonard)

0

0%

0

0%

6

13%

2

8%

Renvois du SGD

0

0%

0

0%

4

8%

1

4%

Autre

7

37%

3

14%

0

0%

0

0%

 

Tableau 10 Conseillers en emploi Gestionnaires
Comment évalueriez-vous l'incidence du processus de renvoi sur le recours des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité?

23

100%

21

100%

Aucune incidence

1

4%

2

10%

Une certaine incidence

2

9%

4

19%

Incidence importante

17

74%

12

57%

Ne sais pas

3

13%

3

14%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne

4,1

  3,9  

 

Tableau 11 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Comment évalueriez-vous l'incidence du processus de renvoi sur le recours des délinquants aux centres d'emploi dans la collectivité?

70

100%

Aucune incidence

13

19%

Une certaine incidence

32

46%

Incidence importante

12

17%

Ne sais pas

9

13%

Aucun commentaire

4

6%

Moyenne

2,9

 

 

Tableau 12 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les groupes suivants des centres d'emploi dans la collectivité?

 

 

 

 

       
Délinquants

24

100%

24

100%

 

Pas du tout au courant

1

4%

3

13%

Plus ou moins au courant

6

25%

6

25%

Très au courant

17

71%

13

54%

Ne sais pas

0

0%

2

8%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne

3,8

  3,6  
 
Agents de libération conditionnelle 24 100% 24 100% 70 100% 122 100%

Pas du tout au courant

1 4% 1 4% 9 13% 43 35%

Plus ou moins au courant

1 4% 3 13% 17 24% 48 39%

Très au courant

22 92% 20 83% 43 61% 16 13%

Ne sais pas

0 0% 0 0% 1 1% 13 11%

Aucun commentaire

0 0% 0 0% 0 0% 2 2%

Sans objet

0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,4   4,1   3,6   2,6  
 
Superviseurs de CORCAN 24 100% 23 100%  

Pas du tout au courant

2 8% 1 4%

Plus ou moins au courant

5 21% 5 22%

Très au courant

11 46% 10 43%

Ne sais pas

6 25% 5 22%

Aucun commentaire

0 0% 2 9%

Sans objet

0 0% 0 0%
Moyenne 3,8   3,8  
 
Employés des programmes 24 100% 24 100%  

Pas du tout au courant

3 13% 4 17%

Plus ou moins au courant

5 21% 5 21%

Très au courant

13 54% 12 50%

Ne sais pas

3 13% 2 8%

Aucun commentaire

0 0% 1 4%

Sans objet

0 0% 0 0%
Moyenne 3,8   3,7  
 
Agents de réinsertion sociale 22 100% 20 100%  

Pas du tout au courant

2 9% 0 0%

Plus ou moins au courant

3 14% 3 15%

Très au courant

9 41% 6 30%

Ne sais pas

7 32% 5 25%

Aucun commentaire

1 5% 4 20%

Sans objet

0 0% 2 10%
Moyenne 3,7   3,7  
 
Agents des programmes sociaux 23 100% 22 100%  

Pas du tout au courant

2 9% 3 14%

Plus ou moins au courant

4 17% 4 18%

Très au courant

7 30% 4 18%

Ne sais pas

9 39% 6 27%

Aucun commentaire

1 4% 5 23%

Sans objet

0 0% 0 0%
Moyenne 3,5   3,.2  
 
Services de gestion 24 100% 23 100%  

Pas du tout au courant

7 29% 6 26%

Plus ou moins au courant

4 17% 7 30%

Très au courant

9 38% 5 22%

Ne sais pas

4 17% 2 9%

Aucun commentaire

0 0% 3 13%

Sans objet

0 0% 0 0%
Moyenne 3,4   2,.9  
 
Directeurs de district 24 100% 23 100%  

Pas du tout au courant

1 4% 1 4%

Plus ou moins au courant

1 4% 3 13%

Très au courant

20 83% 15 65%

Ne sais pas

2 8% 2 9%

Aucun commentaire

0 0% 1 4%

Sans objet

0 0% 1 4%
Moyenne 4,4   4,2  
 
Autre (employés des gouvernements provinciaux et des ONG, des ERC/CX, surveillants de liberté conditionnelle, etc.) 22 100% 20 100%  

Pas du tout au courant

0 0% 2 10%

Plus ou moins au courant

1 5% 1 5%

Très au courant

5 23% 3 15%

Ne sais pas

0 0% 0 0%

Aucun commentaire

0 0% 1 15%

Sans objet

16 73% 13 65%
Moyenne 4,3   3,3  

 

Tableau 13 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les employés des établissements et dans la collectivité à propos des CEC?

23

 

22

 

42

 

81

 

Formation/ éducation / ressources documentaires / sensibilisation

5

22%

8

36%

7

17%

32

40%

Activités de liaison/visite des centres locaux

18

78%

13

59%

0

0%

7

9%

Communication

5

22%

3

14%

0

0%

0

0%

Coordonnées de personnes-ressources/liste de ressources/ agent de liaison/ représentant du CEC

2

9%

3

14%

0

0%

2

2%

Davantage d'information sur les CEC (p. ex., trousse, site Web)

1

4%

1

5%

7

17%

31

38%

Uniformité du personnel/des personnes-ressources désignées au bureau des libérations conditionnelles (p. ex., ALC, SGC, CE)

1

4%

0

0%

5

12%

4

5%

Intégrer CORCAN aux programmes officiels

1

4%

0

0%

0

0%

0

0%

Établir des objectifs officiels

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Augmenter le budget

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Promotion par le biais du SGD

0

0%

1

5%

0

0%

2

2%

Rien n'est nécessaire/ils sont informés

0

0%

0

0%

8

19%

0

0%

Répertoire des CEC/organismes - Guide de référence

0

0%

0

0%

6

14%

14

17%

Participation aux réunions du personnel/un employé de CEC pourrait faire une présentation

0

0%

0

0%

12

29%

20

25%

Simplifier le processus (p. ex., aucun renvoi officiel)

0

0%

0

0%

1

2%

0

0%

La collectivité devrait s'en charger, pas les établissements

0

0%

0

0%

0

0%

2

2%

 

Tableau 14 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement Délinquants
Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer l'utilisation que font les délinquants des centres d'emploi?

20

 

21

 

36

 

67

 

18

 

Les sensibiliser davantage/ leur fournir plus d'information à propos des CEC

12

60%

4

19%

7

19%

34

51%

3

17%

Multiplier les ressources/ ajouter du personnel

4

20%

6

29%

1

3%

0

0%

0

0%

Former les employés des établissements

5

25%

4

19%

0

0%

0

0%

0

0%

Effectuer un renvoi automatique si le délinquant est sans emploi/ faire un suivi

1

5%

3

14%

4

11%

0

0%

0

0%

Multiplier les services offerts en établissement

3

15%

4

19%

0

0%

0

0%

1

6%

Adapter les exigences/ attentes associées aux programmes

0

0%

2

10%

0

0%

0

0%

0

0%

Modifier la perception des CEC

2

10%

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Étendre leur portée géographique

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Durabilité/ continuité

1

5%

0

0%

1

3%

0

0%

0

0%

Kiosque informatique/ téléphone sur place à l'intention des délinquants

0

0%

0

0%

2

6%

4

6%

0

0%

Constituer un réseau d'employeurs potentiels/ sensibilisation

2

10%

0

0%

1

3%

1

1%

0

0%

Améliorer/ accélérer le processus de renvoi

1

5%

2

10%

4

11%

0

0%

0

0%

Créer des incitatifs pour les délinquants

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

1

6%

Intégrer au SPC/ à la SC

0

0%

0

0%

2

6%

9

13%

0

0%

Améliorer les services des CEC (p. ex., formation, services d'emploi, attitude du personnel)

0

0%

0

0%

2

6%

0

0%

2

11%

Accessibilité/ fournir un moyen de transport aux délinquants

0

0%

0

0%

3

8%

1

1%

0

0%

Faire participer les maisons de transition

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

1

6%

Personne-ressource du CEC dans chaque site

0

0%

0

0%

2

6%

16

24%

0

0%

Formation additionnelle pour les délinquants (p. ex., dynamique de la vie)

0

0%

0

0%

1

3%

0

0%

2

11%

Programmes pré-libératoires et post-libératoires obligatoires, avec communication d'information sur les CEC

0

0%

0

0%

0

0%

2

3%

0

0%

Représentant du CEC/du programme OPEX sur chaque site

0

0%

0

0%

0

0%

3

4%

0

0%

Demander à des employés du CEC de guider les délinquants/ d'être plus conviviaux

0

0%

0

0%

2

6%

3

4%

0

0%

Encourager les discussions avec l'agent de libération conditionnelle dans la collectivité lors de la mise en liberté/ séance d'information obligatoire

0

0%

0

0%

0

0%

3

4%

0

0%

Les délinquants bénéficiant d'une PSAE doivent se rendre dans un centre avant leur mise en liberté/ commencer le processus en établissement

0

0%

0

0%

0

0%

2

3%

2

11%

Rien à changer

0

0%

0

0%

5

14%

4

6%

6

33%

Cela relève de la responsabilité du délinquant

0

0%

0

0%

0

0%

0

0%

3

17%

 

Tableau 15 Délinquants
Avez-vous des suggestions quant à la façon dont le SCC pourrait mieux renseigner les délinquants au sujet des centres d'emploi?

25

 

Par l'intermédiaire de l'ALCE avant la mise en liberté

3

12%

Recevoir les brochures/dépliants du CEC local avant la mise en liberté

1

4%

Inclure des renseignements dans les trousses d'information sur les maisons de transition

1

4%

Communiquer plus d'information en établissement (p. ex., trousses d'info, babillards, designs plus accrocheurs)

8

32%

Communiquer les coordonnées de la personne-ressource du CEC aux détenus et aux ALCE

2

8%

Créer une réplique de CEC en établissement

1

4%

Informer les délinquants/grâce aux comités de détenus

5

20%

Aucune suggestion

3

12%

C'est à l'APC d'informer les délinquants lors de leur mise en liberté

1

4%

Visites en établissement

2

8%

Accroître la collaboration entre l'ALCE et le CEC avant la mise en liberté

1

4%

 

Tableau 16 Conseillers en emploi Gestionnaires
Existe-t-il un processus d'évaluation dans votre CEC?

24

100%

21

100%

Non

1

4%

2

10%

Oui

23

96%

15

71%

Ne sais pas

0

0%

4

19%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Veuillez le décrire ou donner des explications (pour les deux réponses) :

24

 

12

 

Compilation de données de base/d'enjeux/d'objectifs pour les délinquants

14

58%

2

17%

Accès à la grille de préparation à l'emploi/aux outils d'évaluation

2

8%

1

8%

Utilisation du profil d'employabilité du délinquant lors de l'évaluation initiale

4

17%

2

17%

Processus structuré

1

4%

3

25%

Présentation des résultats/évaluation consécutive

6

25%

0

0%

Évaluation dans le cadre du plan de traitement correctionnel/de la SC

0

0%

2

17%

Utilisation de rapports mensuels

0

0%

1

8%

Évaluations effectuées par des employés extérieurs au SCC

0

0%

2

17%

 

Tableau 17 Conseillers en emploi Gestionnaires
Dans quelle mesure répond-on aux éléments suivants dans le processus d'évaluation?

 

 

 

 

Antécédents de travail

24

100%

16

100%

Pas du tout

0

0%

0

0%

Plus ou moins

0

0%

0

0%

Tout à fait

23

96%

10

63%

Ne sais pas

0

0%

1

6%

Aucun commentaire

1

4%

4

25%

Sans objet

0

0%

1

6%

Moyenne

5,.0

  4,8  
 
Formation en matière d'emploi en établissement 23 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 1 4% 2 13%
Tout à fait 21 91% 8 50%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Mean 4,8   4,4  
 
Autre formation 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 2 13%
Tout à fait 23 96% 7 44%
Ne sais pas 1 4% 2 13%

Aucun commentaire

0 0% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Moyenne 4,9   4,3  
 
Éducation 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 2 13%
Tout à fait 23 96% 8 50%
Ne sais pas 1 4% 1 6%

Aucun commentaire

0 0% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Moyenne 4,9   4,5  
 
Accréditation obtenue à ce jour 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 2 13%
Tout à fait 22 92% 8 50%
Ne sais pas 1 4% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Moyenne 4,9   4,5  
 
Situation actuelle en matière d'emploi 24 100% 15 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 1 7%
Tout à fait 22 92% 8 53%
Ne sais pas 1 4% 1 7%

Aucun commentaire

1 4% 4 27%

Sans objet

0 0% 1 7%
Moyenne 5,0   4,7  
 
Employabilité 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 1 6%
Plus ou moins 1 4% 1 6%
Tout à fait 22 92% 8 50%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Moyenne 4,8   4,3  
 
Soutien et ressources pour l'emploi 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 1 6%
Plus ou moins 2 8% 1 6%
Tout à fait 21 88% 8 50%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 1 6%
Moyenne 4,7   4,4  
 
Intérêt professionnel 23 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 1 6%
Plus ou moins 0 0% 0 0%
Tout à fait 22 96% 7 44%
Ne sais pas 0 0% 2 13%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 2 13%
Moyenne 4,9   4,5  
 
Domaines qui pourraient être améliorés 23 100% 16 100%
Pas du tout 2 9% 2 13%
Plus ou moins 2 9% 2 13%
Tout à fait 18 78% 5 31%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 2 13%
Moyenne 4,3   3,9  
 
Attitudes à l'égard du travail 23 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 1 6%
Plus ou moins 1 4% 1 6%
Tout à fait 21 91% 7 44%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 2 13%
Moyenne 4,8   4,3  
 
Accréditation 23 100% 15 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 2 13%
Tout à fait 19 83% 5 33%
Ne sais pas 1 4% 1 7%

Aucun commentaire

2 9% 5 33%

Sans objet

1 4% 2 13%
Moyenne 4,8   4,3  
 
Compétences générales 24 100% 16 100%
Pas du tout 0 0% 0 0%
Plus ou moins 2 8% 2 13%
Tout à fait 21 88% 7 44%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 2 13%
Moyenne 4,7   4,3  
 
Obstacles à l'emploi 23 100% 16 100%
Pas du tout 1 4% 1 6%
Plus ou moins 0 0% 1 6%
Tout à fait 21 91% 7 44%
Ne sais pas 0 0% 1 6%

Aucun commentaire

1 4% 4 25%

Sans objet

0 0% 2 13%
Moyenne 4,7   4,4  
 
Autre 23 100% 15 100%
Pas du tout 1 4% 0 0%
Plus ou moins 0 0% 0 0%
Tout à fait 10 43% 5 33%
Ne sais pas 0 0% 1 7%

Aucun commentaire

1 4% 4 27%

Sans objet

11 48% 5 33%
Moyenne 4,6   4,8  

 

Tableau 18 Conseillers en emploi
Selon vous, quels sont les principaux domaines que devrait explorer l'évaluation d'employabilité des délinquants?

23

 

Antécédents

14

61%

Objectifs visés

8

35%

Employabilité

13

57%

Papiers en règle

5

22%

Intérêt professionnel

5

22%

Obstacles à l'emploi

5

22%

Autres domaines

6

26%

Attitudes à l'égard du travail

9

39%

Antécédents criminels/conditions de mise en liberté

7

30%

 

Tableau 19 Conseillers en emploi
Avez-vous éprouvé des difficultés en menant des évaluations?

24

100%

Non

11

46%

Oui

11

46%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

2

8%

 

Tableau 20 Conseillers en emploi
Quelles difficultés avez-vous éprouvées en menant des évaluations?

18

 

Cela prenait trop de temps

4

22%

Cela n'intéressait pas les délinquants

7

39%

Accessibilité des outils d'évaluation

1

6%

Frustration devant le manque de suivi si des besoins ont été définis

4

22%

Aucune difficulté

4

22%

Publication d'information/confidentialité

3

17%

Récupération d'information

1

6%

Absence d'outils de formation

1

6%

Besoins des délinquants

1

6%

 

Tableau 21 Conseillers en emploi Gestionnaires
Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le processus d'évaluation?

16

 

13

 

Normaliser les outils d'évaluation

4

25%

4

31%

L'évaluation d'employabilité devrait se faire avant la mise en liberté

4

25%

3

23%

Accroître les ressources

2

13%

0

0%

Rendre l'évaluation plus flexible

2

13%

0

0%

Améliorer la collecte de documentation

0

0%

2

15%

Renforcer les liens entre les établissements et la collectivité

0

0%

2

15%

Échanger davantage d'information

0

0%

3

23%

Éliminer les obstacles à l'emploi

0

0%

2

15%

Rien à changer

5

31%

0

0%

 

Tableau 22 Conseillers en emploi Gestionnaires
Proposeriez-vous l'utilisation d'un outil d'évaluation initiale normalisé si un tel outil était disponible?

24

100%

22

100%

Non

5

21%

2

9%

Oui

13

54%

19

86%

Ne sais pas

6

25%

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

1

5%

Sans objet

0

0%

0

0%

 

Tableau 23 Conseillers en emploi Gestionnaires
Pour quelle raison?

18

 

19

 

Dans un souci d'uniformité et de flexibilité

5

28%

11

58%

Pour reconnaître l'existence de groupes uniques

2

11%

2

11%

Cela permet de présenter les résultats/de suggérer des améliorations

0

0%

4

21%

L'outil d'évaluation doit accorder la priorité aux cas individuels

3

17%

1

5%

Plus officiel

1

6%

1

5%

Davantage axé sur les besoins

0

0%

2

11%

Trop d'aspects à évaluer pour un seul et unique outil

1

6%

1

5%

Cela serait trop structuré

1

6%

0

0%

Ouvert à cette option

4

22%

0

0%

Rien à changer

8

44%

0

0%

 

Tableau 24 Conseillers en emploi
Utiliseriez-vous un outil d'évaluation initiale normalisé si un tel outil était disponible?

23

100%

Non

5

22%

Oui

12

52%

Ne sais pas

6

26%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Pour quelle raison? 18  

Dans un souci d'uniformité et de flexibilité

5 28%

Pour reconnaître l'existence de groupes uniques

2 11%

L'outil d'évaluation doit accorder la priorité aux cas individuels

3 17%

Trop d'aspects à évaluer pour un seul et unique outil

1 6%

Plus officiel

1 6%

Rien à changer

8 44%

Ouvert à cette option

4 22%

Serait trop structuré

1 6%

 

Tableau 25 Conseillers en emploi
Avez-vous accès au Système de gestion des délinquants (SGD)?

24

100%

Non

11

46%

Oui

13

54%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Si non, l'accès au SGD vous aiderait-il à accomplir votre travail? 17 100%

Non

1 6%

Oui

12 71%
Ne sais pas 3 18%

Aucun commentaire

0 0%

Sans objet

1 6%
Veuillez donner des précisions : 12  

Profil/antécédents du délinquant

7 58%

Antécédents du délinquant en matière de toxicomanie

1 8%

Suivi des progrès

2 17%

Consignation de l'information

1 8%

Validation de l'information fournie par les délinquants

4 33%

Accès aux conditions de la mise en liberté

1 8%

Parce que l'information serait accessible, on pourrait consacrer plus de temps aux délinquants

1 8%

 

Tableau 26 Conseillers en emploi
En général, êtes-vous au courant des antécédents criminels de vos clients?

24

100%

Non

0

0%

Oui

23

96%

Seulement si le délinquant décide de me les communiquer

1

4%

 

Tableau 27 Conseillers en emploi Gestionnaires
Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre les CEC et les bureaux de libération conditionnelle?

24

100%

23

100%

Aucune

0

0%

3

13%

Une certaine communication

0

0%

5

22%

Une excellente communication

23

96%

14

61%

Ne sais pas

0

0%

1

4%

Aucun commentaire

1

4%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne 4,8   3,7  

 

Tableau 28 Conseillers en emploi Gestionnaires
Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre les CEC et les bureaux de libération conditionnelle?

24

100%

23

100%

Aucune

1

4%

4

17%

Une certaine collaboration

0

0%

3

13%

Une excellente collaboration

22

92%

16

70%

Ne sais pas

0

0%

0

0%

Aucun commentaire

1

4%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne 4,8   3,6  

 

Tableau 29 Conseillers en emploi Gestionnaires
Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre les CEC et les établissements?

24

100%

23

100%

Aucune

6

25%

7

30%

Une certaine communication

6

25%

6

26%

Une excellente communication

9

38%

1

4%

Ne sais pas

1

4%

6

26%

Aucun commentaire

2

8%

2

9%

Sans objet

0

0%

1

4%

Moyenne 3,3   2,5  

 

Tableau 30 Conseillers en emploi Gestionnaires
Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre les CEC et les établissements?

24

100%

23

100%

Aucune

5

21%

8

35%

Une certaine collaboration

7

29%

4

17%

Une excellente collaboration

10

42%

3

13%

Ne sais pas

2

8%

6

26%

Aucun commentaire

0

0%

1

4%

Sans objet

0

0%

1

4%

Moyenne 3,5   2,5  

 

Tableau 31 Agents de lib. cond. dans la collectivité
En général, les conseillers en emploi dans la collectivité vous consultent-ils relativement à l'évaluation de l'employabilité et/ou aux services pour les délinquants?

70

100%

Pas du tout

39

56%

Parfois

11

16%

Toujours

20

29%

Moyenne 2,5  
Veuillez indiquer les domaines d'évaluation pour lesquels on vous consulte habituellement : 38  

Antécédents de travail

13 34%

Formation en matière d'emploi en établissement

8 21%

Autre formation

7 18%

Éducation

12 32%

Accréditation obtenue à ce jour

3 8%

Situation actuelle en matière d'emploi

22 58%

Employabilité

22 58%

Soutien et ressources pour l'emploi

11 29%

Intérêt professionnel

14 37%

Domaines qui pourraient être améliorés

11 29%

Attitudes envers le travail

22 58%

Accréditation

6 16%

Compétences générales

10 26%

Obstacles à l'emploi (p. ex., garde d'enfants, transport et handicap)

21 55%

Liste ECRO

1 3%

 

Tableau 32 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Estimez-vous que les conseillers en emploi tiennent compte de vos commentaires?

70

100%

Pas du tout

15

21%

Parfois

10

14%

Toujours

28

40%

Ne sais pas

8

11%

Aucun commentaire

9

13%

Moyenne 3,2  

 

Tableau 33 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Comment évalueriez-vous le niveau de communication entre vous et les conseillers en emploi du CEC?

70

100%

Aucune communication

28

40%

Une certaine communication

13

19%

Une excellente communication

24

34%

Ne sais pas

2

3%

Aucun commentaire

3

4%

Moyenne 2,8  

 

Tableau 34 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Comment évalueriez-vous le niveau de collaboration entre vous et les conseillers en emploi du CEC?

70

100%

Aucune collaboration

26

37%

Une certaine collaboration

16

23%

Une excellente collaboration

22

31%

Ne sais pas

2

3%

Aucun commentaire

4

6%

Moyenne 2,8  

 

Tableau 35 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité
Selon vous, que pourrait-on faire, le cas échéant, pour améliorer le niveau de communication et de collaboration entre les employés des établissements/agents de libération conditionnelle et les CEC?

24

 

22

 

35

 

Séances de formation/d'éducation/de sensibilisation du personnel

5

21%

7

32%

0

0%

Activités de liaison

16

67%

18

82%

12

34%

Participation aux réunions/téléconférences/travaux des comités

4

17%

2

9%

1

3%

Davantage de sensibilisation dans la collectivité

0

0%

1

5%

0

0%

Communication du rapport d'étape/des objectifs/des problèmes

3

13%

4

18%

0

0%

Rien à changer

6

25%

2

9%

9

26%

Éclaircissements/information sur le rôle des CEC et les services qu'ils offrent

0

0%

0

0%

6

17%

Personne-ressource (personne physique, pas un système automatisé)

0

0%

0

0%

4

11%

Simplification du processus (réduction de la paperasserie, nombreux examens par les « comités »)

0

0%

0

0%

1

3%

Travail de liaison officiel/collaboration/échange d'information

2

8%

0

0%

3

9%

Niveau de dotation approprié dans les bureaux de LC et les CEC/plus de temps

0

0%

0

0%

3

9%

Financement additionnel

0

0%

0

0%

1

3%

Continuité des services

0

0%

6

27%

1

3%

 

Tableau 36 Conseillers en emploi
Effectuez-vous un suivi auprès des bureaux de libération conditionnelle sur les évaluations des délinquants et les services offerts à ces derniers dans les CEC?

24

100%

Pas du tout

0

0%

Parfois

2

8%

Toujours

22

92%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Moyenne 4,7  
Que pourrait-on faire, le cas échéant, pour faciliter le suivi entre le bureau de libération conditionnelle et le CEC? 19  

Disposer du n° de tél. cellulaire des employés du bureau de libération conditionnelle

1 5%

Rien à changer

9 47%

Avoir accès au Système de gestion des délinquants (SGD)

3 16%

Mettre à jour plus régulièrement les Rapports automatisés de données appuyant la réinsertion (RADAR)

1 5%

Offrir davantage de services de liaison

5 26%

Assurer la continuité du suivi

3 16%

Accorder autant d'importance à l'emploi qu'aux autres programmes

1 5%

 

Tableau 37 Délinquants
Des services suivants offerts par les CEC, auxquels avez-vous eu recours?

38

 

Counseling d'emploi individuel et confidentiel

20

53%

Rédaction de C.V.

22

58%

Recherche d'emploi

22

58%

Préparation à l'entrevue

7

18%

Ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur, téléphone)

11

29%

Mise à niveau des connaissances

9

24%

Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

9

24%

Test d'aptitude et d'évaluation

4

11%

Counseling

7

18%

Premiers soins/RCR/formation en matière de sécurité

4

11%

Aide pour l'acquisition d'équipement de travail (p. ex., des bottes)

1

3%

Je n'ai jamais utilisé les services des CEC

4

11%

 

Tableau 38 Délinquants
Des services suivants offerts par les CEC, auxquels auriez-vous recours?

41

 

Counseling d'emploi individuel et confidentiel

25

61%

Rédaction de C.V.

29

71%

Recherche d'emploi

30

73%

Préparation à l'entrevue

23

56%

Ressources de bureau (ordinateurs, recherche d'emploi sur Internet, télécopieur, téléphone)

26

63%

Mise à niveau des connaissances

21

51%

Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

17

41%

Test d'aptitude et d'évaluation

12

29%

Counseling

18

44%

Tous les services offerts

2

5%

Possibilités de formation (p. ex., en matière d'emploi, de sécurité)

4

10%

Aucun

1

2%

 

Tableau 39 Conseillers en emploi
Dans quelle mesure les services d'emploi suivants sont-ils utilisés dans votre centre d'emploi?

 

 

Counseling d'emploi individuel et confidentiel

24

100%

Pas du tout

0

0%

Plus ou moins

0

0%

Très souvent

24

100%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Moyenne

5,0

 
 
Rédaction de C.V.

24

100%

Pas du tout

1

4%

Plus ou moins

0

0%

Très souvent

23

96%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Moyenne 4,8  
 
Recherche d'emploi

24

100%

Pas du tout

0

0%

Plus ou moins

0

0%

Très souvent

24

100%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Moyenne 4,9  
 
Préparation à l'entrevue

24

100%

Pas du tout

1

4%

Plus ou moins

5

21%

Très souvent

18

75%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Moyenne 4,3  
 
Ressources de bureau 24 100%

Pas du tout

0 0%

Plus ou moins

1 4%

Très souvent

23 96%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

0 0%

Sans objet

0 0%
Moyenne 4,9  
 
Mise à niveau des connaissances 21 100%

Pas du tout

4 19%

Plus ou moins

2 10%

Très souvent

14 67%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

1 5%

Sans objet

0 0%
Moyenne 3,7  
 
Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) 23 100%

Pas du tout

13 57%

Plus ou moins

2 9%

Très souvent

7 30%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

0 0%

Sans objet

1 4%
Moyenne 2,4  
 
Test d'aptitude et d'évaluation 23 100%

Pas du tout

9 39%

Plus ou moins

5 22%

Très souvent

8 35%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

1 4%

Sans objet

0 0%
Moyenne 2,9  
 
Counseling 23 100%

Pas du tout

0 0%

Plus ou moins

0 0%

Très souvent

22 96%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

0 0%

Sans objet

1 4%
Moyenne 5,0  
 
Autre (aide pour l'obtention de papiers/de matériel, le transport, la certification/la formation et les renvois) 20 100%

Pas du tout

0 0%

Plus ou moins

1 5%

Très souvent

8 40%

Ne sais pas

0 0%

Aucun commentaire

0 0%

Sans objet

11 55%
Moyenne 4,7  

 

Tableau 40 Délinquants
Quels types de services répondraient le mieux à vos besoins en matière d'emploi?

31

 

Établissement par le SCC de liens avec les employeurs potentiels/possibilité de faire des recommandations

2

6%

Renseignements additionnels (p. ex., à propos des CEC, de la mise à niveau des connaissances/des possibilités de formation)

6

19%

Préparation à l'emploi (p. ex., rédaction de C.V., recherche d'emploi, compétences en matière d'entrevues)

7

23%

Accessibilité des ressources de soutien (p. ex., télécopieur, téléphone, accès Internet)

4

13%

Test d'aptitude et d'évaluation

1

3%

Aide pour le transport/l'acquisition d'équipement de travail (p. ex., des bottes)

4

13%

Motivation

1

3%

Certificats (p. ex., SIMDUT)/formation en informatique et en milieu de travail

7

23%

Banque d'emplois/base de données

4

13%

Rien à changer

2

6%

 

Tableau 41 Conseillers en emploi
Pour quel type de formation les délinquants manifestent-ils le plus d'intérêt?

23

 

Construction

6

26%

Travail manuel

11

48%

Industrie des services alimentaires

1

4%

Apprentissage

6

26%

Informatique

4

17%

Sécurité

5

22%

Mise à niveau des connaissances

6

26%

Métiers spécialisés

9

39%

Préparation au marché du travail

1

4%

Emplois administratifs

1

4%

 

Tableau 42 Conseillers en emploi Agents de lib. cond. dans la collectivité
Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle dans la collectivité des types de services précis qu'offrent les CEC aux délinquants?

24

100%

70

100%

Pas du tout au courant

0

0%

20

29%

Plus ou moins au courant

1

4%

26

37%

Très au courant

23

96%

24

34%

Ne sais pas

0

0%

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne 4,6   3,0  

 

Tableau 43 Conseillers en emploi Agents de lib. cond. en établissement
Comment évalueriez-vous la connaissance qu'ont les agents de libération conditionnelle en établissement des types de services précis qu'offrent les CEC aux délinquants?

24

100%

122

100%

Pas du tout au courant

7

29%

65

53%

Plus ou moins au courant

12

50%

35

29%

Très au courant

5

21%

13

11%

Ne sais pas

0

0%

4

3%

Aucun commentaire

0

0%

5

4%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne 3,0   2,3  

 

Tableau 44 Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Quels services sont offerts par les CEC?

43

 

56

 

Programmes de préparation à l'emploi/assistance connexe

33

77%

37

66%

Formation/accréditation/mise à niveau des connaissances

21

49%

21

38%

Possibilités d'emploi/placement/recherche d'emploi

34

79%

43

77%

Détermination des points forts/faibles

1

2%

0

0%

Suivi

2

5%

1

2%

Évaluation des besoins/compétences/test d'aptitude

6

14%

8

14%

Informatique et accès à Internet/formation

11

26%

7

13%

Partenariats avec les organismes communautaires/subvention salariale pour les employeurs

6

14%

6

11%

Counseling d'emploi et conseils professionnels

6

14%

13

23%

Renvois vers d'autres organismes communautaires

3

7%

2

4%

Financement (p. ex., pour l'achat de bottes de travail)

2

5%

3

5%

 

Tableau 45 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Veuillez indiquer dans quelle mesure les CEC soutiennent, selon vous, les éléments suivants :

 

 

 

 

       
Préparer les délinquants à trouver un emploi

24

100%

24

100%

70 100% 122 100%
Pas du tout

0

0%

2

8%

13 19% 5 4%
Plus ou moins

1

4%

2

8%

8 11% 24 20%
Tout à fait

23

96%

19

79%

17 24% 20 16%
Ne sais pas

0

0%

1

4%

16 23% 38 31%
Aucun commentaire

0

0%

0

0%

16 23% 35 29%
Sans objet

0

0%

0

0%

0 0% 0 0%
Moyenne

4,8

  4,1   3,1   3,4  
 
Préparer les délinquants à conserver leur emploi 24 100% 24 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 1 4% 3 13% 22 31% 22 18%
Plus ou moins 5 21% 10 42% 13 19% 20 16%
Tout à fait 18 75% 8 33% 3 4% 7 6%
Ne sais pas 0 0% 3 13% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,4   3,2   2,3   2,5  
 
Donner plus d'assurance aux délinquants pour trouver un emploi 24 100% 24 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 2 4% 14 20% 12 10%
Plus ou moins 0 0% 1 22% 12 17% 21 17%
Tout à fait 24 100% 20 43% 12 17% 16 13%
Ne sais pas 0 0% 1 22% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 9% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,8   4,1   2,8   3,1  
 
Donner plus d'assurance aux délinquants pour conserver leur emploi 24 100% 23 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 2 9% 18 26% 22 18%
Plus ou moins 4 17% 9 39% 13 19% 20 16%
Tout à fait 20 83% 10 43% 7 10% 7 6%
Ne sais pas 0 0% 2 9% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,5   3,4   2,6   2,6  
 
Mieux sensibiliser les délinquants aux techniques de recherche d'emploi 24 100% 24 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 2 8% 5 7% 3 2%
Plus ou moins 0 0% 1 4% 14 20% 17 14%
Tout à fait 24 100% 20 83% 19 27% 29 24%
Ne sais pas 0 0% 1 4% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,9   4,4   3,4   3,7  
 
Multiplier le nombre de placements de délinquants 24 100% 24 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 2 8% 11 16% 9 7%
Plus ou moins 2 8% 3 13% 19 27% 21 17%
Tout à fait 21 88% 18 75% 8 11% 19 16%
Ne sais pas 0 0% 1 4% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 1 4% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,7   3,9   2,9   3,3  
 
Mieux préparer les délinquants au marché du travail 24 100% 23 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 3 13% 15 21% 12 10%
Plus ou moins 2 8% 4 17% 13 19% 18 15%
Tout à fait 22 92% 14 61% 10 14% 19 16%
Ne sais pas 0 0% 2 9% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,8   3,8   2,8   3,2  
 
Leur donner plus facilement accès aux ressources de soutien 24 100% 23 100% 70 100% 122 100%
Pas du tout 0 0% 1 4% 8 11% 7 6%
Plus ou moins 1 4% 3 13% 16 23% 17 14%
Tout à fait 23 96% 16 70% 14 20% 25 20%
Ne sais pas 0 0% 3 13% 16 23% 38 31%
Aucun commentaire 0 0% 0 0% 16 23% 35 29%
Sans objet 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%
Moyenne 4,7   4,0   3,2   3,5  

 

Tableau 46 Délinquants
Pensez-vous qu'en ayant recours aux services des CEC, vous aurez plus d'assurance pour trouver un emploi (ou le conserver)?

41

100%

Non

6

15%

Oui

29

71%

Ne sais pas

6

15%

Veuillez préciser ou donner des explications (pour toutes les réponses) :

24

 

Seul le délinquant peut répondre, pas les responsables des organismes ou des programmes

3

13%

Le délinquant aura la chance de mettre à jour ses compétences et de devenir apte à l'emploi

3

13%

Préparation au marché du travail/ressources/outils utiles en un seul et même lieu

5

21%

Accessibilité du télécopieur/du téléphone

1

4%

Meilleure connaissance de la population active/du marché du travail

4

17%

Soutien/encouragements constructifs

8

33%

Accès aux possibilités de formation/de certification

2

8%

Accessibilité de la liste des employeurs prêts à engager des délinquants

3

13%

Plus de confiance en soi et d'estime de soi

2

8%

Non, la même chose aurait pu être faite grâce à la presse/à l'annuaire

1

4%

 

Tableau 47 Délinquants
Pensez-vous qu'en ayant recours aux services des CEC, vous connaîtrez mieux les techniques de recherche d'emploi?

41

100%

Non

12

29%

Oui

22

54%

Ne sais pas

7

17%

Veuillez préciser ou donner des explications (pour toutes les réponses) :

22

 

Non, je peux m'organiser tout seul - la recherche d'emploi n'est pas un problème

5

23%

Réseautage, accès au nom de personnes-ressources/pistes

5

23%

Soutien et encouragements constructifs (qui améliorent l'estime de soi)

3

14%

Meilleure connaissance des possibilités d'emploi

1

5%

Possibilité de découvrir différentes façons de chercher/de postuler

2

9%

Toute aide est utile/sensibilise davantage aux réalités

3

14%

Les CEC nous apprennent à rédiger un C.V.

2

9%

Accès au télécopieur et au téléphone pour la recherche/la demande d'emplois

1

5%

Ce n'est pas un service ponctuel; les délinquants peuvent revenir

1

5%

Source d'information utile

6

27%

 

Tableau 48 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée besoins des délinquants en matière d'emploi?

23

100%

19

100%

 

Pas du tout

1

4%

3

16%

Plus ou moins

2

9%

6

32%

Tout à fait

20

87%

10

53%

Ne sais pas

0

0%

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

Moyenne

4,3

 

3,5

 
Selon vous, les services actuels répondent-ils de façon appropriée aux besoins des délinquants en matière d'emploi?  

70

100%

122

100%

Non

17

24%

24

20%

Oui

30

43%

25

20%

Ne sais pas

23

33%

73

60%

Pour quelle raison?

22

 

19

 

31

 

34

 

Base de données sur les employeurs de la collectivité/système de soutien

3

14%

5

26%

8

26%

0

0%

Il faut accroître les ressources (financement/ personnel/ services de transport)

7

32%

10

53%

1

3%

1

3%

Communication/ continuité

1

5%

1

5%

0

0%

0

0%

Étendre les services à d'autres régions

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Sensibilisation au sein des collectivités

1

5%

3

16%

0

0%

1

3%

Il faut établir des objectifs réalistes (en tenant compte des antécédents criminels)

2

9%

2

11%

3

10%

0

0%

Offrir plus de formation/de soutien aux programmes

5

23%

0

0%

3

10%

7

21%

Le gouvernement doit appuyer les partenariats

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Problèmes de gestion du temps

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Mises en liberté anticipées

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Rien à changer

10

45%

4

21%

6

19%

9

26%

Uniquement si le délinquant est motivé

0

0%

0

0%

6

19%

7

21%

Dédoublement des services (p. ex., CEC, ERC, autres organismes communautaires)

0

0%

0

0%

2

6%

0

0%

Les services nécessaires ne sont pas offerts (p. ex., formation pratique, C.V., demandes d'emploi)

0

0%

0

0%

3

10%

7

21%

On offre des options en matière d'emploi/d'éducation

0

0%

0

0%

1

3%

3

9%

Il faut offrir une formation professionnelle/une éducation/un perfectionnement des compétences avant la mise en liberté

0

0%

1

5%

1

3%

4

12%

Le programme ne garantit pas l'obtention d'un emploi

0

0%

0

0%

1

3%

1

3%

 

Tableau 49 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Effectuez-vous un suivi auprès des délinquants quant aux services qui leur ont été offerts dans les centres d'emploi?

70

100%

Jamais

8

11%

Parfois

15

21%

Toujours

41

59%

Aucun commentaire

6

9%

Moyenne 3,7  

 

Tableau 50 Agents de lib. cond. dans la collectivité
Effectuez-vous un suivi auprès des conseillers en emploi quant aux services qu'ils offrent aux délinquants dans les centres d'emploi?

70

100%

Jamais

21

30%

Parfois

21

30%

Toujours

19

27%

Aucun commentaire

9

13%

Moyenne 2,9  

 

Tableau 51 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité
Connaissez-vous des organismes ou des groupes dans la collectivité qui pourraient appuyer le travail des conseillers en emploi auprès des délinquants pour les aider à trouver et à conserver un emploi ou à obtenir de la formation?

23

100%

23

100%

70

100%

Non

1

4%

0

0%

20

29%

Oui

22

96%

23

100%

50

71%

Ne sais pas

0

0%

0

0%

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

0

0%

 

Tableau 52 Conseillers en emploi
Do you refer the offenders to these agencies for areas other than employment?

22

100%

Non

2

9%

Oui

20

91%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

0

0%

Si oui, en général, quand les dirigez-vous et pour quels motifs?

 

 

Si non, pourquoi?

17

 

Santé mentale

2

12%

Formation

6

35%

Éducation

6

35%

Autres types de besoins

6

35%

 

Tableau 53 Conseillers en emploi Gestionnaires
Avez-vous éprouvé des difficultés à établir des partenariats avec des bureaux de placement locaux?

23

100%

23

100%

Pas du tout

15

65%

11

48%

Plus ou moins

2

9%

5

22%

Beaucoup

1

4%

4

17%

Ne sais pas

2

9%

2

9%

Aucun commentaire

3

13%

0

0%

Sans objet

0

0%

1

4%

Moyenne 1,7   2,3  

 

Tableau 54 Conseillers en emploi Gestionnaires
Connaissez-vous d'autres organismes locaux qui offrent des services d'emploi semblables?

24

100%

21

100%

Non

5

21%

5

24%

Oui

19

79%

12

57%

Ne sais pas

0

0%

3

14%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

1

5%

Avez-vous travaillé avec eux?

23

100%

 

Non

2

9%

Oui

20

87%

Ne sais pas

0

0%

Aucun commentaire

0

0%

Sans objet

1

4%

 

Tableau 55 Conseillers en emploi Gestionnaires
Selon vous, d'autres partenariats faciliteraient-ils votre travail à titre de conseiller en emploi dans la collectivité?

23

100%

22

100%

Non

5

22%

3

14%

Oui

16

70%

16

73%

Ne sais pas

2

9%

3

14%

Aucun commentaire

0

0%

0

0%

Sans objet

0

0%

0

0%

 

Tableau 56 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité
Selon vous, que pourrait faire le SCC pour vous aider à mieux effectuer la liaison avec des partenaires dans la collectivité?

19

 

20

 

26

 

Engagement envers la collectivité/communication/ sensibilisation

11

58%

9

45%

6

23%

Maintenir des contacts avec les employeurs

1

5%

2

10%

2

8%

Priorité à la détermination des besoins en matière d'emploi/des problèmes lors de la mise en liberté

0

0%

3

15%

0

0%

Faciliter l'obtention de contrats

0

0%

1

5%

0

0%

Plus de ressources (financement)

6

32%

7

35%

3

12%

Le gouvernement devrait offrir des incitatifs aux entreprises

0

0%

1

5%

1

4%

Partenariats avec les collectivités/les provinces/les Autochtones

6

32%

8

40%

1

4%

Sensibilisation des employés du SCC

3

16%

0

0%

1

4%

Suivi des problèmes avec l'AC

1

5%

0

0%

0

0%

Davantage de communication/d'échange d'information

2

11%

0

0%

4

15%

Présentations aux bureaux locaux

0

0%

0

0%

1

4%

Faciliter l'accès aux CEC (courriel, téléphone, etc.)

0

0%

0

0%

1

4%

Intégrer des conseillers en emploi aux équipes du SCC (pour renforcer leur sentiment d'appartenance)

0

0%

0

0%

1

4%

Les employés de première ligne devraient faire de la sensibilisation

0

0%

0

0%

1

4%

Rien à changer

0

0%

0

0%

3

12%

Ne sais pas ce qui pourrait être fait

0

0%

0

0%

3

12%

 

Tableau 57 Conseillers en emploi Gestionnaires Agents de lib. cond. dans la collectivité Agents de lib. cond. en établissement
Avez-vous des suggestions quant à la façon d'élargir le réseau de soutien d'emploi des délinquants dans la collectivité?

21

 

19

 

18

 

32

 

Communication/ sensibilisation en établissement et dans la collectivité

6

29%

3

16%

0

0%

14

44%

Recours aux bénévoles

0

0%

2

11%

0

0%

0

0%

Sensibilisation auprès des collectivités - former des partenariats avec les employeurs potentiels

11

52%

8

42%

4

22%

9

28%

Diriger les personnes appropriées vers un emploi/des employeurs et faire participer les ALC/ suivi/ maintien en poste

1

5%

2

11%

1

6%

5

16%

Maintenir/ préserver les initiatives/ programmes existants

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Plus de ressources (p. ex., davantage de programmes et d'apprentissage)

8

38%

4

21%

5

28%

2

6%

Représentation des groupes ethniques parmi le personnel

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Reddition de comptes

0

0%

2

11%

0

0%

0

0%

Aide au transport

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Soutien à la famille

0

0%

1

5%

0

0%

0

0%

Accorder plus d'importance à l'emploi/ l'employabilité comme moyen de trouver l'équilibre entre les programmes et l'emploi

0

0%

1

5%

1

6%

0

0%

Les agents de libération conditionnelle doivent se concentrer sur la réinsertion sociale, pas sur le risque

1

5%

0

0%

0

0%

0

0%

Rien à changer

0

0%

3

16%

1

6%

0

0%

Il faut faire des délinquants des membres de la collectivité à part entière

0

0%

0

0%

1

6%

0

0%

Assurer la liaison avec les partenaires communautaires/ les établissements d'enseignement public

0

0%

0

0%

4

22%

0

0%

Améliorer les programmes de placement à l'extérieur afin d'assurer la continuité lors de la mise en liberté/formation en milieu de travail

0

0%

0

0%

1

6%

2

6%

Dans chaque bureau de libération conditionnelle, un employé devrait s'occuper des questions liées à l'emploi/ l'employabilité

0

0%

0

0%

0

0%

1

3%

 

Tableau 58 Délinquants
Quel type de soutien lié à l'emploi (p. ex., ressources, groupe de soutien ou programmes) vous aiderait le plus dans la collectivité?

27

 

Aucun - La situation actuelle est satisfaisante

5

19%

Services « temporaires »/aide pour obtenir un emploi

2

7%

Plus d'information/site Web

3

11%

Aide financière (p. ex., pour l'acquisition d'équipement de travail, le transport, le remboursement des prêts d'études et la formation rémunérée)

7

26%

Sensibilisation des employeurs au sein de la collectivité

2

7%

Mise à niveau des connaissances/formation en matière de sécurité

2

7%

Préparation au marché du travail (p. ex., rédaction de C.V. et compétences en matière d'entrevues)

1

4%

Accès aux ressources de bureau (p. ex., télécopieur, téléphone)

1

4%

Programmes adaptés aux différentes cultures

1

4%

Banque d'emplois/babillard

1

4%

Accessibilité

1

4%

Soutien de la part des organismes communautaires/ressources (p. ex., SJH, E. Fry, journaux, Centres d'emploi du Canada, etc.)

3

11%

Conseillers en emploi

1

4%

 

Annexe E : Variables de la base de données de CORCAN 

 

Nom de la variable































 

Annexe F : Liste des centres d'emploi dans la collectivité24

 

Région de l'Atlantique Région de l'Ontario Région des Prairies Région du Pacifique

Société John Howard

141 rue Weldon
Moncton (N.-B.)
E1C 8N8
(506) 852-4361

CORCAN - Services d'emploi

180 rue Dundas Ouest,
bureau 1010
Toronto (Ont.)
M5G 1Z8
(416) 954-6375

 

Northern Alberta/NWT District

2e étage,
9530 - 101e avenue
Edmonton (Alb.)
T5H 0B3
(780) 495 8686

B.C. Borstal Association - Job Placement Program

9 rue Broadway Ouest
Vancouver (C.-B.)
V5Y 1P1
(604) 879-3224

Société John Howard

68 rue Carleton
Saint John (N.-B.)
E2L 2Z4
(506) 643-2000

St-Leonard's Society of Hamilton

447 rue Main Est, Bureau 104
Hamilton, (Ont.)
L8N 1K1
(905) 526-7614

Southern Alberta District

Bureau 311,
510, 12e avenue Sud-Ouest
Calgary (Alb.)
T2R 0H3
(403) 292- 5589

Okanagan Halfway House Society - Project Newstart

1822 Chandler Street
Kelowna (C.-B.)
V1Y 3Z1
(250) 860-9963

Community Care Network Society

2425 rue Maynard
Halifax (N.-É.)
B3K 3V2
(902) 453-2498

 

 

Saskatchewan District

Bureau 601
230, 22e rue East
Saskatoon (Sask.)
S7K 0E9
(306) 975-6604

Prince George Activator Society - Job Placement Program

770, 2e avenue
Prince George (C.-B.) V2L 3A3
(250) 563-5019

Halifax Parole Office

1888 rue Brunswick
7e étage
Halifax (N.-É.)
B3J 3J8
(902) 426-6423

 

Manitoba/NW Ontario Region

102-123, rue Main
Winnipeg (Man.)
R3C 1A3
(204) 983-3009

John Howard Society, Manchester House - Job Placement Program

540, chemin Manchester
Victoria (C.-B.)
V8T 2N8
(250) 384-1340

John Howard Society

30 Harvey Road
St. John's (T.-N.-L.)
A1C 2G1
(709) 739-7953

 

 

Linc Community Employment Services

#302-32463 avenue Simon
Abbotsford (C.-B.)
V2T 5E3
(604) 855-0637
N° sans frais en C.-B. : 1-877-424-4242

Shelly Blackman

491, rue Main
Kentville (N.-É.)
B4N 1K9
(902) 679-5594 (bureau de libération conditionnelle )
(902) 542-5881

 

 

 

24Il s'agit d'une liste exhaustive, qui comprend les centres bénéficiant d'une aide dans le cadre de l'initiative ACJ et à l'interne, par le biais du SCC. Les centres bénéficiant d'un soutien interne sont marqués d'un astérisque (*).

 

Québec Region
Montréal

Via Travail Inc. (Maison ESSOR)

9419, rue Lajeunesse
Montréal (Qc)
H2M 1S5
(514) 388-4433

Centre de Main d'oeuvre OPEX'82*

9390 , rue Lajeunesse
Montréal (Qc)
H2M 1S4
(514) 381-7276

 

Service d'Aide à l'Emploi de l'Est inc.

8238, rue de Marseille
Montréal (Qc)
H1L 1P4
(514) 351-5703

Bureau sectoriel des Laurentides*

202, rue George St. Saint-Jérôme (Qc)
J7Z 4Z9
(450) 432-2141
(800) 567-1341

Bureau sectoriel de Lanaudière

1300 Grande Allée, Pièce 310
Lachenaie (Qc)
J6W 4M4
(450) 961-0200

 

Centre de main d'ouvre Opex '82 - Laval

485 boul. des Laurentides
Bureau 102
Laval (Qc)
H7G 2V2
(450) 975-7160

Sherbrooke

Centre de ressources pour délinquant(e)s (OPEX Sherbrooke)

6 rue Wellington S.
Bureau 300
Sherbrooke (Qc)
J1H 5C7
(819) 565-1866

Point de service Magog*

1700 rue Sherbrooke
Bureau 235-A
Magog (Qc)
J1X 5B4
(819) 843-6588

Point de service Coaticook*

29 rue Main Est
Suite 201
Coaticook (QC)
J1A 1N1
(819) 849-7080, poste 232

Point de service Granby*

96 rue Principale
Bureau 101
Granby, QC
J2G 2T4
(450) 776-6331

 

Point de service Cowansville*

515 rue Sud
Bureau 214
Cowansville (Qc)
J2K 2X9
(450) 266-1866

Point de service Drummondville*

50 rue Dunkin
Bureau 202
Drummondville (QC)
J2B 8B1
(819) 474-5381

Trois-Rivières

Maison Radisson Inc.

962, rue Ste-Geneviève
C.P. 1075
Trois-Rivières (Qc)
G9A 5K4
(819) 379-3598

Bureau de libération conditionnelle de la région de Trois-Rivières*

25, rue Des  Forges,
Bureau 311
Trois-Rivières, (Qc)
G9A 6A7
(819) 371-5201

Saguenay
Lac St Jean

L'Escale et Service Relance

530 rue Collard Ouest
Bureau 1
Alma (Qc)
G8B 1N3
(418) 668-5243

Suite sectoriel de Chicoutimi*

222 rue Racine Est
Bureau 203
Chicoutimi (Qc)
G7H 1R9
(418) 698-5656

 

Rouyn-Noranda

Vision Travail Abitibi-Témiscamingue*

115, rue du Terminus Ouest Bureau 01
Rouyn-Noranada, (Qc)
J9X 2P7
(819) 797-0822

Chaudière-Appalaches

Réhabilitation de Beauce Inc.

294, rue Bisson
C.P. 97
Vallée Jonction
Beauce (Qc)
G0S 3J0
(418) 253-6764

Accès emploi literale*

Point de service Lévis
13, rue Saint-Louis
Bureau 305
Lévis (Qc)
G6V 4E2
(418) 838-7474

 

 

Québec

Centre d'entraide du bas de la falaise (La Jonction)

265, rue de la Couronne
Bureau 302
Québec (QC)
G1K 6E1
(418) 529-5711

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe G : Exemples de partenaires communautaires

 

Work Streams
Work Links
Peninsula Community Services
McCooey Consulting Services
Spectrum Job Search Centre
Centre francophone
Immigrant & Refugee Centre
Personnes handicappées
Head Start Recycle
Société Elizabeth Fry
CANSASK

YMCA / YWCA
Bureau d'aide sociale
Mental Health office
Syndicats
Cégep Marie-Victorin
RHDCC
BC Corrections
Société John Howard
Ville d'Edmonton
Habitat pour l'humanité Canada Inc.
ART

Comités consultatifs de citoyens
Scarborough Support Services
Meals on Wheels (popote roulante)
Construction Careers Services (Prince Albert)
Western Region Métis Women's Association
Infinity House for Women
Calgary Drop-In Centre
City Centre Church Corporation
Mothers of the Red Nation
Northern Star Working Co-op Sewing Company
Association canadienne pour la santé mentale
St. Andrew's Anglican Church

MidCanada Productions Inc.
Northwest Company
Maple Leaf Pork
Employment Projects of Winnipeg Inc.
IM Cares
Triumph
HRDA
Ville de Moncton
Manitoba Métis Association ( Métis non-inscrits)
Opportunities for Employment
Métis Nation of Alberta
Centre d'emploi jeunesse
Calgary Native Services
Literacy Centre

OPEX
Emploi-Québec
Programme Ontario au travail
Société Saint-Léonard
Dartmouth Wade
Regional Employment Development
Quint Employment Development
Career Construction Services
Thunderbird House
Calgary Vocational Services
McBride Career Group
PSDN (Personal Support and Development Network)
NSCA
PATH
Mustard-Seed

Intégration travail Laurentides
Centre Jeunesse d'Emploi
Gîte
Solidarité-Jeunesse
Wade Association - African Nova Scotians
Department of Community Services
Armée du Salut
Moncton Head Start Inc. (Intervention Familiale Précoce)
Aumônerie communautaire
Native Clan Organization Inc.
L'Église Unie du Canada
Services à l'enfance et à la famille
Aboriginal Future Group
Circles of Work

Alberta Social Services
SAEE
Entreprises d'insertion
Centres locaux d'emploi
Organismes communautaires
Citizens Action
Vocational Resource Centre
Liftow
Safety One
Corcan
Centres d'emploi du Canada

Coverdale
Prairie Employment
Sask Abilities
Troubles d'apprentissage - Association canadienne
The Gathering Place
Transition Plus
Yes Employment
Sudbury Vocational Resource Centre
Action Sudbury
Community Care Network
Supports for Independent Living
Provincial Job Corps