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Réceptivité au traitement : Réduction de la récidive par des traitements plus efficaces
par Sharon M. Kennedy1
Bureau de libération conditionnelle, district dOttawa, Service correctionnel du Canada
La gestion du risque que présentent les délinquants dans la collectivité est lune des préoccupations daujourdhui dans le domaine des services correctionnels. Ainsi, dans de nombreux organismes correctionnels, le traitement est actuellement considéré comme faisant partie intégrante du continuum de la gestion du risque, et la réceptivité au traitement est donc une préoccupation cruciale pour les programmes correctionnels. Le principe de la réceptivité a été un domaine détudes très négligé, même si la réceptivité et dautres variables reliées à la motivation des délinquants sont des facteurs critiques largement reconnus pour influer sur le succès du traitement.2 On pose comme principe quil faut évaluer la disposition et la réceptivité au traitement et en tenir compte dans la planification du traitement pour que les programmes de supervision et de traitement aient une efficacité maximale et pour assurer une réinsertion réussie du délinquant dans la collectivité.
Cet article aborde le concept de la réceptivité au traitement et se penche sur un certain nombre de mesures dévaluation de la réceptivité actuellement utilisées. Il présente lélaboration dune nouvelle batterie dévaluation uniformisée de la réceptivité des délinquants, et recense et analyse un certain nombre de facteurs liés à la réceptivité en ce qui a trait à leur incidence éventuelle sur les résultats du traitement. Le concept de réceptivité au traitement est placé dans un contexte qui souligne limportance du jumelage le plus efficace possible des délinquants et des programmes et de la détermination des facteurs qui pourraient influer sur lefficacité des services de traitement.
Quatre principes de classification généraux
La recherche dAndrews et de ses collègues expose les quatre principes de classification généraux pour la prestation de programmes correctionnels efficaces.3 Ces principes sont fondés sur leur analyse détaillée des programmes qui ont connu un succès supérieur à la moyenne pour ce qui a trait à la réduction de la récidive.
Selon le principe du risque, lintensité de lintervention devrait correspondre au niveau de risque du délinquant, parce que la recherche a montré que les délinquants à risque élevé ont tendance à mieux répondre aux services intensifs et poussés, tandis que les délinquants à risque peu élevé réagissent mieux aux interventions minimales ou à la non-intervention. Par conséquent, les programmes de réinsertion sociale devraient être réservés aux délinquants à risque élevé pour que les réductions de la récidive soient les plus importantes. En réalité, les délinquants à faible risque sen tirent habituellement bien sans traitement intensif.
Le principe du risque établit une distinction entre les facteurs criminogènes et non criminogènes. Les premiers sont des facteurs de risque dynamiques,4 qui, sils sont modifiés, réduisent les probabilités de comportement criminel. À titre de comparaison, les facteurs non criminogènes comme lanxiété et lestime de soi peuvent être des objectifs convenables lorsque lon travaille à des questions reliées à la réceptivité. Toutefois, ces facteurs ne seraient pas des objectifs convenables pour la réduction du risque, car leur traitement naurait pas dincidence importante sur la récidive.
Selon le principe de la réceptivité, les styles et les modes de services de traitement doivent correspondre étroitement au style dapprentissage préféré et aux capacités du délinquant.5 Lefficacité du traitement repose sur lappariement des types de traitements et des thérapeutes aux types de clients. Selon le principe de la discrétion professionnelle, lorsque lon a examiné le risque, les besoins et la réceptivité dans la mesure où ils sappliquent à un délinquant particulier, il faut un jugement professionnel. Ainsi, dans certains cas, lapplication dun jugement professionnel aura (et devrait avoir) la préséance sur les recommandations fondées uniquement sur des cotes numériques, ce qui améliorerait lévaluation finale du délinquant en ce qui a trait aux stratégies en matière de programmes.
Définition et modèle de réceptivité au traitement
Principe de la réceptivité
Le jumelage de lapproche de traitement au style dapprentissage du délinquant, des caractéristiques du délinquant et de celles du conseiller, ainsi que des compétences du conseiller par rapport au type de programme dispensé sont trois composantes de la réceptivité. Les délinquants diffèrent beaucoup les uns des autres, non seulement en ce qui a trait à leur niveau de motivation pour participer au traitement, mais également sur le plan de leur réceptivité à divers styles ou modes dintervention. Selon le principe de la réceptivité, ces facteurs influent directement sur lefficacité du traitement correctionnel et, en bout de ligne, sur la récidive.
Si le principe de la réceptivité nest pas respecté, les programmes de traitement peuvent échouer, non pas parce quils manquent dintégrité thérapeutique ou de thérapeutes compétents, mais parce que les obstacles nuisant à la réceptivité du délinquant, comme des déficits intellectuels, sont toujours présents. Par exemple, ce dernier facteur pourrait empêcher le délinquant de comprendre le contenu du programme. Il faut donc tenir compte des diverses caractéristiques des délinquants lorsquon les dirige vers des programmes de traitement.
Facteurs de réceptivité internes
On peut voir les facteurs de réceptivité comme des facteurs individuels qui nuisent à lapprentissage ou le facilitent. On peut les diviser en facteurs de réceptivité internes et externes. Lévaluation des facteurs individuels est la première étape qui Si le aide à élaborer les meilleures stratégies quant à la meilleure façon daborder les la facteurs criminogènes dun délinquant. pas On peut ainsi sassurer que les délinquants tirent le maximum de traitement bienfaits thérapeutiques du traitement.
Les facteurs internes se rapportent aux caractéristiques individuelles des délinquants, comme la motivation, les traits de personnalité, les déficits intellectuels et les variables démographiques.6
Les facteurs de réceptivité internes spécifiques sont représentés dans la parce plupart des contextes. La prise en compte des questions liées aux rapports sociaux obstacles entre les sexes, à lappartenance ethnique, la à lâge, au contexte social et aux délinquant, expériences de vie peut être importante des pour certains types de traitement parce que ces facteurs contribuent à lengagement des délinquants dans le toujours traitement et dans létablissement dune alliance thérapeutique.7 Par exemple, selon une recherche récente,8 les délinquantes obtiennent des résultats beaucoup moins élevés que les délinquants aux mesures de lestime de soi et de lauto-efficacité.
Le niveau de fonctionnement intellectuel dun délinquant est une importante considération en ce qui a trait à la réceptivité. Selon Fabiano, Porporino et Robinson, les programmes de développement des aptitudes cognitives sont plus efficaces avec les délinquants qui ont une intelligence moyenne à supérieure et le sont moins avec ceux dont lintelligence est inférieure à la moyenne.9
Dans le même ordre didées, lâge peut être considéré comme un facteur de réceptivité. Très certainement, le jeune délinquant « moyen » présenterait des obstacles différents à la prestation efficace dun traitement quun délinquant adulte « moyen ». Cependant, lâge en soi noffre pas le degré de précision nécessaire lorsque lévaluation de la réceptivité est en jeu. Il importe, par exemple, de disposer de renseignements convenables sur le niveau de maturité de lindividu, car cela influe sur la façon dont il voit la nécessité dun changement, la façon dont il se situe par rapport aux autres, etc.
Facteurs de réceptivité externes
Caractéristiques de lagent de réadaptation et du travailleur correctionnel
Les facteurs externes se rapportent aux caractéristiques des conseillers (c.-à-d. que certains conseillers peuvent mieux travailler avec certains types de délinquants) et du milieu (c.-à-d., établissement par opposition à la collectivité, des séances individuelles plutôt que collectives). Quelles que soient lorientation thérapeutique ou les caractéristiques du groupe client, un client est plus susceptible de sengager dans un traitement et le traitement a plus de chances dêtre efficace sil sétablit une bonne alliance thérapeutique.11
Malheureusement, il se fait peu de recherches systématiques sur la qualité de lalliance thérapeutique et sur les effets de linteraction des caractéristiques du conseiller et du délinquant dans le domaine du traitement correctionnel. Il sagit dun domaine où la recherche est des plus nécessaires, car il a souvent été constaté quun groupe de conseillers travaillant dans un environnement commun et offrant la même approche à légard du traitement peut changer beaucoup de choses sur le plan de lattrition des clients et de lefficacité des résultats. Les attitudes et les compétences des conseillers qui ne correspondent pas aux buts ni au contenu dun programme peuvent faire diminuer lintégrité et lefficacité du traitement.
Des modèles de comportement convenables représentent également un aspect critique de la relation entre le conseiller et le délinquant. Selon Andrews et Bonta,12 les travailleurs efficaces sont capables détablir des relations de qualité avec leur client, approuvent les expressions du client allant à lencontre du crime (renforcement) et désapprouvent ses expressions en faveur du crime (châtiment), tout en faisant la démonstration de solutions anti-criminelles (modèle de comportement).
Définition des caractéristiques et du mode de prestation des programmes
Selon certaines recherches, les programmes de traitement convenables dispensés dans la collectivité permettent de réduire le taux de récidive deux à trois fois plus que des programmes de traitement convenables offerts en établissement.13 Dans le cas des programmes de traitement en établissement et des programmes offerts dans les centres correctionnels communautaires, les délinquants qui se présentent au traitement sont habituellement des clients beaucoup plus captifs. Dans la collectivité ou à lextérieur de létablissement, le taux de défection est plus élevé, probablement parce que le client a une plus grande liberté de choix. Il importe de comprendre que les facteurs externes, pris isolément, peuvent ne pas influer sur la réceptivité, mais que les caractéristiques du personnel ou du milieu interagissent avec les caractéristiques du délinquant pour influer positivement ou négativement sur la réceptivité.
Mesures dévaluation de la réceptivité
Bien que la réceptivité soit clairement identifiée comme le troisième principe dun traitement correctionnel efficace, il existe très peu de mesures dévaluation uniformisées. Le besoin dévaluation systématique et globale de la réceptivité et des concepts connexes (c.-à-d., la motivation et la disposition à suivre un traitement) est essentiel au succès de la planification, de la mise en uvre et de la prestation de programmes de traitement convenables et efficaces. Cest particulièrement vrai pour la réinsertion sociale des délinquants. Pour pouvoir prendre des décisions de mise en liberté judicieuses et améliorer la protection du public en gérant bien le risque posé par les délinquants, nous aimerions être en mesure dévaluer leur traitabilité (niveau de motivation et réceptivité au traitement) avant de les mettre en liberté dans la collectivité.
La Client Management Classification (CMC, classification de gestion des clients) est un outil dévaluation de la réceptivité couramment utilisé dans le milieu des services correctionnels. Cet outil a été élaboré dans le cadre du Wisconsin Risk and Needs Assessment System (système dévaluation du risque et des besoins du Wisconsin) et a été intégré au Model Probation and Parole Project (projet pilote de probation et de mise en liberté sous condition) du National Institute of Corrections.14 La CMC établit une distinction entre cinq profils de délinquants et prescrit pour chacun des lignes directrices détaillées en ce qui a trait à la surveillance. Elle facilite également la planification des cas. En permettant de recenser les caractéristiques des délinquants et de recommander des stratégies de surveillance, la CMC représente un effort pour jumeler les délinquants et le personnel en fonction des caractéristiques de réceptivité.
Le Jesness Personality Inventory (Inventaire de personnalité de Jesness) est un autre outil qui peut aider à déterminer les « traits de personnalité » des délinquants.15 Cet instrument est au deuxième rang parmi les inventaires de personnalité les plus utilisés dans les tribunaux de la jeunesse aux États-Unis. LInventaire de Jesness a été conçu expressément pour être utilisé avec des délinquants juvéniles des deux sexes, âgés de 8 à 18 ans. Tout comme la CMC, lInventaire de Jesness aide à déterminer les traits de personnalité des délinquants qui peuvent faire obstacle au traitement.
LInventaire du niveau de service révisé pour lOntario
(INS-RO)16 est le premier instrument dévaluation du risque qui incorpore une section sur les considérations spéciales en matière de réceptivité. Dans cette section linstrument mesure la motivation en tant quobstacle, le déni et la minimisation, langoisse interpersonnelle, les problèmes culturels, le faible niveau dintelligence et les obstacles à la communication.
Modèle dévaluation de la réceptivité au traitement
Prochaska et ses collègues ont effectué une importante recherche sur le processus du changement en psychothérapie, dans les domaines de labus dalcool et dautres drogues, de la criminalité, et de divers comportements à risque élevé liés à la santé.17 Selon ces chercheurs, la disposition au changement varie dune personne à lautre et il faut donc appliquer différentes approches et techniques thérapeutiques. Pour sassurer que lintervention tient compte du niveau de disposition des clients, Prochaska a élaboré une auto-évaluation, la University of Rhode Island Change Assessment (URICA), auprès de divers échantillons. Selon ce modèle, les personnes qui vivent un changement passent par une série détapes avant de modifier leur comportement problématique. Les cinq étapes du changement recensées sont les suivantes : précontemplation, contemplation, préparation/détermination, action et maintien.
Durant létape de précontemplation, lindividu nenvisage pas la possibilité de changer et ne croit pas quil a un problème. Les personnes qui en sont à cette étape ont habituellement limpression dêtre forcées de suivre un traitement pour répondre aux besoins dune autre personne. Si le délinquant ne participe pas au traitement, il est peu probable que lon puisse réduire la récidive ou gérer efficacement le niveau de risque quil présente.
Létape de contemplation se caractérise par lambivalence. Autrement dit, les individus peuvent, simultanément ou en alternance rapide, examiner et rejeter les raisons de changer. À cette étape, les individus savent quil y a un problème, mais ne sont pas prêts à sengager à suivre une thérapie.
Létape de la préparation et de la détermination se caractérise par une combinaison dintention et de critères de comportement. Les individus qui en sont à cette étape peuvent dire quils ont légèrement modifié leur comportement.
Les individus à létape de laction se sont engagés à changer et prennent des mesures pour changer; autrement dit, ils posent activement des gestes pour changer ou modifier leur comportement, leurs expériences ou leur environnement afin de surmonter leurs problèmes. À cette étape, ils sont habituellement engagés dans une thérapie ou reçoivent du counseling.
Les personnes qui en sont à létape du maintien travaillent dur pour maintenir les importants changements de comportement quils ont effectués et sefforcent activement de prévenir de légers dérapages ou des rechutes importantes. Létape du maintien nest pas statique, mais plutôt dynamique, surtout lorsque lindividu est exposé à des situations à risque élevé. Le problème, ce nest pas que les délinquants ne changent pas, mais plutôt quils ne maintiennent pas leurs changements.
Bien que le travail dévaluation de Prochaska et de ses collègues évolue, il offre un point de départ pour notre travail sur lélaboration dune stratégie dévaluation multiméthodes de la disposition et de la réceptivité des délinquants au traitement.18 Son application aux interventions correctionnelles avec une importante population de délinquants représentant une gamme de types dinfractions et de contextes peut offrir lorientation conceptuelle qui manquait.
Évolution récente
De concert avec la Direction de la recherche du Service correctionnel du Canada, un protocole théorique multiméthodes a été élaboré pour évaluer la disposition et la réceptivité au traitement ainsi que les gains du traitement, afin dapporter une contribution à la littérature sur les programmes correctionnels efficaces. On visait à mettre à lessai une batterie dévaluation qui pourrait être administrée conjointement avec une gamme de programmes correctionnels. Le protocole a aussi été élaboré en vue dune application générique plutôt que pour un type particulier de programmes de traitement. Cétait la première étape dans lélaboration dun protocole systématique pour lévaluation de la réceptivité au traitement dans le contexte dun cadre de gestion du risque et des besoins.19
La deuxième étape est maintenant terminée, et un protocole fondé sur des entrevues pour évaluer la disposition et la réceptivité au traitement ainsi que les gains du traitement a été élaboré.20 On a établi une série de lignes directrices pour les cotes données par les conseillers et un barème plus explicite pour maximiser la fiabilité. On projette également délaborer un programme de formation, de mettre en uvre le protocole révisé dans une vaste gamme de programmes correctionnels et de commencer à recueillir des données sur le protocole dévaluation.
Participation au traitement
Malgré limportance manifeste de la mesure des progrès dans le traitement, cet aspect de lévaluation a souvent été négligé. Il importe que le personnel mesure la connaissance du contenu du programme, lacquisition de compétences, la communication individuelle et en groupe, la confiance des délinquants, le transfert et la généralisation des compétences dans les situations réelles, lintrospection, lassiduité, la participation, le rendement et lalliance thérapeutique.
Bien entendu, les véritables effets de la réceptivité et dautres facteurs (de motivation) sur le traitement ne peuvent être déterminés que par lexamen des taux de récidive sur de longues périodes. Si les délinquants qui reconnaissent la responsabilité de leurs crimes, assistent à la thérapie et y participent activement, ont réduit les taux de récidive comparativement à ceux qui ne participent pas au traitement, les variables motivationnelles (réceptivité) auront montré quil existe une signification au-delà des gains du traitement mesurés pendant le traitement ou immédiatement après son achèvement.
Conclusion
Le principe de la réceptivité, qui comprend lappariement convenable des délinquants, des programmes et du personnel ainsi que le recensement des facteurs qui pourraient influer sur lefficacité des services de traitement na pas reçu lattention quil mérite. Les délinquants, les employés, les milieux ou les programmes de traitement ne se ressemblent pas tous. Lappariement des délinquants et des traitements, des conseillers et des délinquants et des conseillers et des groupes de traitement qui correspondent le mieux à leurs compétences peut améliorer lefficacité de lintervention correctionnelle. La réceptivité devrait donc être une importante considération dans la gestion et la réduction du risque. Le défaut dévaluer convenablement les facteurs de réceptivité et den tenir compte peut non seulement miner les gains du traitement et en gaspiller les ressources, mais peut également réduire la sécurité du public.
Les pratiques exemplaires en ce qui concerne la réceptivité commencent par une bonne évaluation. La connaissance du niveau de motivation, des habiletés cognitives, des traits de personnalité et de la maturité dun délinquant est essentielle à une bonne planification des cas. Après une évaluation, un bon plan de cas tient compte des facteurs reliés au milieu de traitement, aux options offertes par le programme de traitement et aux caractéristiques du personnel. Enfin, la compréhension des compétences et des intérêts du personnel devrait également devenir partie intégrante de la planification des cas et permettra de mieux jumeler les délinquants et les conseillers.
2. BROWN, M. « Refining the risk concept: Decision context as a factor mediating the relation between risk and program effectiveness ». Crime & Delinquency, vol.42, 1996, p. 435-455.
3. ANDREWS, D.A., KIESSLING, J.J., ROBINSON, D. et MICKUS, S.« The risk principle of case classification: An outcome evaluation with young adult probationers ». Canadian Journal of Criminology, vol. 28, 1986, p. 377-84. Voir aussi ANDREWS, D.A., ZINGER, I., HOGE, J., BONTA, J., GENDREAU, P. et CULLEN, F.T. « Does correctional treatment work? A clinically relevant and psychologically informed meta-analysis ». Criminology, vol. 28, 1990, p. 369-404.
4. GENDREAU, P., CULLEN, F.T. et BONTA, J. « Intensive rehabilitation supervision: The next generation in community corrections? » Federal Probation, vol. 58, 1994, p. 72-78.
5. ANDREWS, KIESSLING, ROBINSON et MICKUS, 1986.
6. BONTA, J. «Le principe de la réceptivité et la réadaptation du délinquant ». Forum Recherche sur lactualité correctionnelle, vol. 7, no 3, 1995, p. 34-37. Voir également VAN VOORHIS, P. «Le classement correctionnel et le principe de la réceptivité». Forum Recherche sur lactualité correctionnelle, vol. 9, no 1, 1997, p. 46-50.
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8. McMURRAN, M., TYLER, P., HOGUE, T., COOPER, K., DUNSEATH, W. et McDAID, D. « Measuring motivation to change in offenders ».
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9. FABIANO, E., PORPORINO, F. et ROBINSON, D. Corrections Today, Août 1991, p. 102-108.
10. MILLER, R. et ROLLNICK, S. Motivational interviewing: Preparing people to change addictive behavior. New York, The Guilford Press, 1991.
11. CARTWRIGHT, A. « The attitudes of helping agents toward the alcoholic client; The influence of experience, support, training and self-esteem », British Journal of Addictions, vol. 75, 1980, p. 413-431. Voir aussi CARTWRIGHT, A. « A therapeutic day unit for alcohol abusers » dans Stockwell, T. & Clement, S., éd., Helping the Problem Drinker: New Initiatives in Community Care, 1987, p. 121-144. London, Croome Helm.
12. ANDREWS, D.A. et BONTA, J. The Psychology of Criminal Conduct. Cincinnati, OH, Anderson Publishing, 1994.
13. ANDREWS, ZINGER, HOGE, BONTA, GENDREAU et CULLEN, 1990.
14. NATIONAL INSTITUTE OF CORRECTIONS. Model Probation and Parole Management Systems. Washington, DC, 1981.
15. JESNESS, C.F. Manual: The Jesness Inventory. Pablo Alto, CA, Consulting Psychologists Press, 1983.
16. ANDREWS, D.A., BONTA, J. et WORMITH, J.S. (1995). The LSI-OR: Interview and Scoring Guide. Toronto, ON, Ministère du Solliciteur général de lOntario et des Services correctionnels, 1995.
17. PROCHASKA, J.O. et DiCLEMENTE, C .C. (1986). « Toward a comprehensive model of change » dans W.R. Miller et S Rollnick, éd.,Motivational Interviewing: Preparing people to change addictive behavior. New York, The Guilford Press, 1986. Voir PROCHASKA, J.O., DiCLEMENTE, C.C. et NORCROSS, J.C. « In search of how people change: Applications to addictive behaviors », American Psychologist, vol. 47, no 9, 1992, p. 1102-1114. Voir aussi PROCHASKA, J.O. et DiCLEMENTE, C.C. « Stages of change in the modification of problem behaviors », Progress in Behavior Modification, vol. 28, 1992, p. 183-218.
18. SERIN, R. et KENNEDY, S. Protocole dévaluation de la réceptivité et de la réactivité à légard du traitement et, par la suite, des gains acquis : Lignes directrices pour lévaluation clinique, Ottawa (Ontario), Direction de la recherche, Service correctionnel du Canada, 1998.
19. KENNEDY, S. et SERIN, R. « Treatment responsivity: Contributing to effective correctional programming », The ICCA Journal on Community Corrections, 1997, p. 46-52.
20.SERIN et KENNEDY, 1998.