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Caractéristiques des femmes d'âge adulte purgeant une peine de ressort fédéral de 1981 à 2002

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Roberta Lynn Sinclair

Roger Boe

Ce rapport est également disponible en anglais. Veuillez vous adresser à la direction de la recherche, Service Correctionnel du Canada, 340 avenue Laurier ouest, Ottawa (Ontario) K1A 0P9. Should additional copies be required they can be obtained from the Research Branch, Correctional Service of Canada, 340 Laurier Ave., West, Ottawa, Ontario, K1A 0P9.

Direction de la recherche
Service correctionnel du Canada

Révisé en décembre 2002

Résumé

Le présent rapport dresse le portrait de la population des délinquantes sous responsabilité fédérale au cours de la période de vingt-deux ans qui s'étend de 1981 à 2002. Plus précisément, il fait suite aux tendances analysées dans un rapport précédent, Caractéristiques des femmes d'âge adulte purgeant une peine fédérale au Canada – Tendances de 1981 à 1998 (Colleen Anne Dell, Roberta Lynn Sinclair et Roger Boe, Direction de la recherche, SCC , rapport R-99, 2001) 1, soit jusqu'à la fin de l'exercice 2002.

Les renseignements employés dans la préparation du présent rapport proviennent de trois sources : les rapports du profil de la population carcérale (1981-1991), le Système de profil de la population carcérale (SPPC, 1992-1993) et le Système de gestion des délinquants (SGD, 1994-2002). Ces deux dernières sources constituent des bases de données informatiques, alors que la première est formée de volumes qui ont été publiés tous les trimestres jusqu'en 1991. Les trois sources renferment les statistiques officielles du Service correctionnel du Canada sur la population de délinquants dont il a la responsabilité. Il est important de souligner que le SGD, qui représentait par ailleurs un progrès considérable pour ce qui est de la quantité de renseignements disponibles sur les délinquants, a aussi introduit de nouvelles définitions de données qui ont rompu la continuité de plusieurs séries de données chronologiques, de sorte que l'information actuelle ne concorde pas toujours directement avec les anciennes définitions. 2

Les profils de la population carcérale publiés le 31 mars de chaque année renferment habituellement de l'information ayant trait à six caractéristiques des délinquants et à six caractéristiques des infractions commises. Dans le présent rapport, les chiffres réels sont analysés au besoin afin d'effectuer l'examen de certaines tendances. Toutefois, les tendances sont plus communément présentées en fonction de l'évolution des pourcentages (c.-à-d. une proportion du nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale). Voici les principales constatations faites à partir des statistiques analysées :

1. Taux d'incarcération des délinquantes sous responsabilité fédérale

  • Le nombre de délinquantes sous responsabilité fédérale s'est accru d'environ 75 % entre 1981 et 2002 (passant de 200 à 351). Par contre, si l'on tient compte de l'augmentation du nombre de femmes d'âge adulte au Canada durant cette période, on constate que le taux d'incarcération des délinquantes sous responsabilité fédérale pour 100 000 femmes d'âge adulte de la population générale n'a connu qu'une très légère hausse (passant de 2,2 en 1981 à 2,8 en 2002). Le taux d'incarcération moyen des délinquantes est demeuré beaucoup plus bas que celui des délinquants (2,7 pour les femmes et 116 pour les hommes pour 100 000 femmes ou hommes adultes depuis 1981).

2. Âge

  • La population des délinquantes sous responsabilité fédérale a considérablement « vieilli » de 1981 à 2002. La proportion de femmes de moins de 25 ans a diminué, passant de 25 % en 1981 à 15 % en 2002, tandis que la proportion de femmes de plus de 25 ans, qui était de 75 % en 1981, est passée à 85 % en 2002.

3. Race

  • La composition raciale de la population des délinquantes sous responsabilité fédérale s'est diversifiée considérablement entre 1981 et 2002. La proportion de femmes de race blanche a fléchi, passant de 78 % de la population carcérale en 1981 à 61 % en 2002. La proportion d'Autochtones a augmenté sensiblement, passant de 18 % en 1981 à 27 % en 2002. La proportion de femmes noires a également connu une hausse, passant de 1 % à 6 %. Enfin, la proportion des femmes asiatiques s'est d'abord accrue, puis est revenue au point initial (passant de 1 % en 1981 à 4 % en 1996, puis à 1 % en 2002).

4. État civil

  • Quoique l'état civil des délinquantes sous responsabilité fédérale ait fluctué notablement au cours des vingt-deux années étudiées, on n'a observé aucune tendance particulière. Depuis 1981, environ 4 délinquantes sur 10 sont célibataires.

5. Citoyenneté

  • Entre 1981 et 2002, la majorité des délinquantes sous responsabilité fédérale étaient des citoyennes canadiennes. On a d'ailleurs enregistré une faible augmentation de leur proportion au cours de l'ensemble de la période (92 % en 1981 et 97 % en 2002).

6. Langue parlée

  • La proportion de délinquantes sous responsabilité fédérale se disant de langue anglaise a connu une hausse entre 1981 (76 %) et 2002 (82 %). La proportion de celles qui se disent de langue française est passée de 9 % en 1981 à 18 % en 2002. Quant à la proportion de délinquantes parlant les deux langues, elle a accusé une baisse au cours de la période de dix-huit ans s'étendant de 1981 (14 %) à 1998 (4 %).

7. Région de résidence au moment de la condamnation

  • En raison des changements administratifs apportés dans la collecte des données, il ne se dégage pas de tendance déterminante dans la région de résidence des délinquantes sous responsabilité fédérale au moment de leur condamnation. On a enregistré une augmentation globale de la proportion de délinquantes résidant dans la région de l'Ontario, qui est passée de 21 % en 1981 à 28 % en 2002, et une diminution de la proportion de délinquantes issues de la région du Pacifique, qui est passée de 20 % en 1981 à 9 % en 2002. La proportion de détenues provenant de la région du Québec a affiché un recul, passant de 26 % à 18 %, alors que la proportion de celles qui résidaient dans la région de l'Atlantique a augmenté, passant de 8 % à 11 %. La proportion de femmes provenant de l'extérieur du pays est demeurée à peu près stable.

8. Type d'admission

  • La majorité des délinquantes incarcérées dans un pénitencier fédéral ont été admises en vertu d'un mandat de dépôt émis par le tribunal. La proportion, qui était de 87 % en 1981, est passée à 81 % en 2002. Depuis 1991, la proportion de délinquantes qui ont été incarcérées à la suite d'une révocation de la liberté a n'a cessé d'augmenter, passant de 5 % en 1991 à 17 % en 2002.

9. Infraction la plus grave

  • Entre 1981 et 2002, la majorité des délinquantes sous responsabilité fédérale (entre 50 % et 60 %) avaient été condamnées pour un crime avec violence. Cependant, pour mettre cette statistique en contexte, il est important de rappeler que ce projet de recherche porte entièrement sur les délinquantes sous responsabilité fédérale (c.-à-d. des femmes s'étant vu imposer des peines de 2 ans ou plus). La proportion de femmes incarcérées pour une infraction contre les biens a accusé une faible diminution (9 %), tandis que la proportion de délinquantes ayant commis une infraction en matière de drogues a légèrement grimpé (4 %).

10. Peine totale

  • En raison des changements administratifs apportés dans la collecte des données, on constate une interruption dans la série de données se rattachant à la peine totale des délinquantes sous responsabilité fédérale. Dans l'ensemble, la proportion de délinquantes condamnées à une peine de 2 à 5 ans d'incarcération a quelque peu augmenté (48 % en 1981 et 53 % en 2002). Cette hausse s'est vu accompagner d'une diminution de la proportion de femmes purgeant une peine de 5 à 10 ans (qui est passée de 27 % en 1981 à 15 % en 2002). Au cours de cette même période, la proportion de délinquantes purgeant une peine à perpétuité est passée de 16 % à 14 %.

11. Durée d'incarcération depuis la dernière admission

  • Entre 1981 et 2002, on constate une augmentation de la proportion de délinquantes incarcérées depuis 12 mois ou moins, passant de 38 % à 55 %. La proportion de femmes incarcérées depuis plus d'un an mais moins de deux ans, qui était de 23 % en 1981, a fléchi pour atteindre 18 % en 2002. Quant aux femmes dont la durée d'incarcération se situait entre 2 et 5 ans, leur proportion a affiché une baisse, passant de 27 % à 14 %. La proportion de femmes purgeant une peine de 5 ans ou plus est passée de 12 % en 1981 à 8 % en 1998, puis à 13 % en 2002.

12. Nombre de périodes d'incarcération antérieures

  • Dans l'ensemble, environ 82 % des délinquantes sous responsabilité fédérale en étaient à leur première peine d'incarcération dans un établissement fédéral; cette proportion a diminué après 1998 pour passer à environ 71 %.

13. Région de condamnation

  • En raison des difficultés administratives liées à la collecte des données, aucune tendance importante ne s'est dégagée. Dans l'ensemble, la proportion de femmes condamnées dans la région de l'Ontario a accusé un recul entre 1998 et 2002. Au cours de la même période, les taux dans les régions des Prairies et de l'Atlantique se sont accrus, alors qu'au Québec et dans la région du Pacifique, la proportion de femmes condamnées est demeurée relativement stable.

Table des matières

Liste des Graphiques

Introduction

Au fil des années, l'évolution des caractéristiques des délinquantes sous responsabilité fédérale au Canada fut rarement l'objet d'études formelles. À part les observations issues des intervenants en milieu correctionnel, on n'a recueilli que peu d'information sur la stabilité ou la fluctuation des caractéristiques de ces femmes à long terme.

L'objet de la présente étude est d'examiner les caractéristiques des délinquantes sous responsabilité fédérale sur une période couvrant plus de deux décennies, soit de mars 1981 à mars 2002. Six caractéristiques propres aux délinquantes ainsi que six caractéristiques relatives aux infractions ayant entraîné leur condamnation sont prises en considération. Les caractéristiques ayant trait aux délinquantes sont essentiellement les facteurs qui permettent d'identifier celles-ci en tant que personne (par exemple, l'âge et la citoyenneté), tandis que les caractéristiques relatives aux infractions commises sont directement liées au crime à l'origine de l'incarcération (notamment, le type d'infraction et la peine totale imposée).

Les données sont présentées sous deux formes : 1) dans des tableaux à la fin du rapport (annexe C), qui exposent les valeurs absolues et les proportions en pourcentage; 2) dans des graphiques insérés tout au long du rapport, lesquels font ressortir l'évolution des pourcentages. Le lecteur peut ainsi prendre connaissance des données exactes sur les délinquantes sous responsabilité fédérale et observer les augmentations ou les diminutions proportionnelles enregistrées au fil des ans.

Bien qu'une série de commissions royales, de groupes d'étude et de commissions d'enquête se soient penchés sur les services correctionnels destinés aux femmes au Canada, ce n'est qu'au cours de la dernière décennie que les délinquantes ont été incarcérées dans des établissements régionaux 3 spécialement conçus pour elles. La décentralisation des services correctionnels qui étaient offerts à la Prison des femmes de Kingston, en Ontario, vers cinq établissements régionaux a été recommandée par le Groupe d'étude sur les femmes purgeant une peine fédérale. 4 Le premier de ces établissements a ouvert ses portes à Edmonton, en Alberta, en 1994. Les tendances dégagées dans le présent rapport pourront avoir des incidences sur les opérations des établissements régionaux pour femmes, notamment en ce qui concerne les programmes, le logement et les besoins en ressources humaines.

Sources d'information

Les données fournies dans le présent rapport proviennent de trois sources 5:

  1. La première source est l'information qui a été publiée chaque trimestre par la Division des systèmes de gestion de l'information du Service correctionnel du Canada, de 1981 à 1991, dans les rapports du profil de la population carcérale . Les données contenues dans ces rapports constituent des clichés de la population des détenues de chaque établissement à des dates précises au cours de l'année. La date de publication des données employée dans le présent rapport correspond à la date de la fin de l'exercice, soit le 31 mars. 6 Les détenues qui se sont évadées ou qui sont illégalement en liberté sont inscrites au registre et comptées dans les statistiques.
  2. La deuxième source est le Système de profil de la population carcérale (SPPC). Il s'agit d'un système informatique développé en 1990 pour remplacer les rapports statistiques produits auparavant sur papier. Les données provenant de ce système ont été utilisées pour les années 1992 et 1993; elles tiennent compte des délinquantes sous responsabilité fédérale incarcérées dans des établissements provinciaux et des délinquantes sous responsabilité provinciale incarcérées dans des établissements fédéraux. La date de publication des données employée dans le présent rapport correspond également à la date de la fin de l'exercice (31 mars).
  3. La troisième source est le Système de gestion des délinquants (SGD), qui constitue la base de données la plus récente du  SCC (septembre 1993). Nous avons extrait de ce système les données nécessaires pour les années 1994 à 2002. Les statistiques tiennent compte des délinquantes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérées dans des établissements provinciaux et des délinquantes sous responsabilité provinciale qui sont incarcérées dans des établissements fédéraux, en vertu d'une entente de transfèrement fédérale-provinciale. Nous nous sommes servis des données du mardi le plus près de la fin de l'exercice (31 mars).
  4. Ces trois sources renferment les statistiques officielles du Service correctionnel du Canada sur la population carcérale. La nouvelle base de données du SGD, qui représentait un progrès considérable pour ce qui est de la quantité de renseignements dont on disposait sur les délinquants, a introduit de nouvelles définitions de données qui ont rompu la continuité de plusieurs séries de données chronologiques, de sorte que l'information actuelle ne concorde par toujours directement avec les anciennes définitions.

L'information fournie dans le présent rapport est présentée sous deux formes : 1) en valeurs absolues ou chiffres réels; 2)  en proportion de la population totale de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Par exemple, lorsqu'on indique que 30 femmes (sur un total de 200 femmes de la population générale) étaient incarcérées au Canada en 1981 pour une infraction contre les biens, il s'agit d'une valeur absolue .

Lorsqu'on signale que 15 % (30 divisé par 200) des délinquantes sous responsabilité fédérale en 1981 étaient incarcérées pour une infraction contre les biens, il s'agit d'une proportion en pourcentage de la population totale de délinquantes sous responsabilité fédérale .

Taux d'incarcération

Le nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale au Canada affiche une augmentation soutenue d'environ 75 % entre 1981 (200) et 2002 (351). Il y a donc environ 1,75 fois plus de femmes incarcérées en 2002 qu'en 1981.

Graphique 1 A : Nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale, de 1981 à 2002

Néanmoins, la hausse du nombre de délinquantes sous responsabilité fédérale a été quasiment proportionnelle à la l'accroissement du nombre total de femmes adultes dans la population canadienne durant la même période. Le taux d'incarcération pour 100 000 femmes adultes est passé de 2,2 (1981) à 2,8 (2002). Ce taux demeure beaucoup moins élevé que chez les hommes, comme l'indique le graphique ci-dessous.

Graphique 1B : Taux d'incarcération des femmes et des hommes purgeant une peine de ressort fédéral, de 1981 à 2002

Âge

Valeurs absolues

Le nombre de détenues de moins de 18 ans s'est maintenu à zéro de 1981 à 2002, sauf pour les années 1982 (2) et 1984 (1).

Le nombre de détenues âgées de 18 à 24 ans a beaucoup fluctué, affichant une hausse marquée entre 1981 (50) et 1987 (70), suivie d'une baisse sensible jusqu'en 1994 (29), puis d'une reprise jusqu'en 1996 (55) et d'un recul jusqu'en 1998 (40). Ce nombre s'est ensuite redressé une première fois en 1999 et en 2000 (53) et une seconde fois en 2001 et en 2002 (56). Globalement, on constate une croissance du nombre de détenues âgées de 18 à 24 ans entre 1981 (50) et 2002 (56).

Le nombre de détenues âgées de 25 à 34 ans a augmenté entre 1981 (89) et 1991 (136), puis a subi de nombreuses fluctuations dénotant une tendance globale à la baisse jusqu'en 1998 (117). Ce nombre a par la suite connu une hausse considérable en 1999 (145), suivie d'un recul en 2000 (131) et d'une reprise importante pour atteindre un sommet (148) en 2001 et en 2002.

Le nombre de détenues âgées de 35 à 49 ans a connu une hausse soutenue de 1981 (51) à 1992 (135). La tendance à la baisse qui a suivi cette augmentation s'est poursuivie jusqu'en 1995 (110), puis a été remplacée par une tendance à la hausse jusqu'en 2002 (134). D'importantes fluctuations ont caractérisé toutes ces années, le nombre maximal ayant été atteint en 1992 (135) et le nombre minimal en 1983 (43).

Dans l'ensemble, le nombre de détenues âgées de 50 ans et plus s'est accru entre 1981 (10) et 1993 (41), puis a diminué jusqu'en 1996 (22). Cette baisse a été suivie de fluctuations avant d'atteindre un palier en 2001 et en 2002 (29).

Proportions en pourcentages

On ne comptait pas de détenue de moins de 18 ans, sauf en 1982 et en 1984.

La proportion de détenues âgées de 18 à 24 ans a affiché un recul, passant de 25 % en 1981 à 15 % en 2002.

La proportion de détenues âgées de 25 à 34 ans a diminué de 1981 (45 %) à 2002 (40 %) tout en subissant des fluctuations au fil des ans, notamment de 1995 à 2001.

Globalement, la proportion du groupe des 35 à 49 ans a augmenté entre 1981 (26 %) et 2002 (37 %). Cette période se caractérise par une hausse relativement stable de 1981 (26 %) à 1991 (43 %), suivie de fluctuations variant de 37 % à 41 % jusqu'en 2002 (40 %).

La proportion de détenues de 50 ans et plus s'est accrue entre 1981 (5 %) et 1993 (13 %), puis elle a accusé un recul jusqu'en 1997 (7 %), suivi d'une légère reprise en 1998 (10 %) pour diminuer ensuite en 1999 et 2000 (7 %) et se redresser légèrement en 2001 et 2002 (8 %).

Graphique 2  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'âge, de 1981 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas d'âge inconnu.

Race

Valeurs absolues

e nombre de détenues de race blanche a augmenté assez régulièrement entre 1981 (158) et 1993 (228), puis a affiché une baisse jusqu'en 1996 (178). Une remontée jusqu'en 1999 (210) et un recul en 2000 (194) ont précédé une hausse en 2001 (223) et une diminution en 2002 (213).

Dans l'ensemble, le nombre de détenues autochtones s'est accru entre 1981 (35) et 2002 (94).

Le nombre de détenues de race asiatique a enregistré une augmentation globale de 1981 (1) à 1992 (10), puis un recul jusqu'en 1995 (4). Ce nombre a ensuite connu de faibles fluctuations jusqu'en 1999 (11), suivies d'une tendance à la baisse jusqu'en 2002 (3), où le nombre était le même qu'en 1986, au moment où l'augmentation initiale s'était produite.

Le nombre de détenues de race noire s'est accru sensiblement entre 1981 (2) et  1997 (37), puis a diminué jusqu'en 2002 (21). La hausse la plus marquée entre deux années consécutives s'est produite entre 1989 (10) et 1990 (25).

Le nombre de détenues d'autres races a accusé une augmentation tout en fluctuant entre 1981 (4) et 2002 (20). Le gain le plus important a été constaté entre 1997 (22) et 1998 (38).

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues de race blanche a enregistré une baisse continue de 1981 (78 %) à 1992 (65 %). Puis, elle s'est redressée en 1993 (71 %), s'est remise à diminuer constamment jusqu'en 1997 (58 %), et a connu de légères fluctuations jusqu'en 2002 (61 %).

La proportion de détenues autochtones est demeurée relativement stable de 1981 (18 %) à 1999 (20 %). Elle a ensuite grimpé au cours des dernières années, dont le sommet a été atteint en 2002 (27 %).

Comme dans le cas des valeurs absolues, la proportion de détenues de race asiatique a affiché un accroissement global entre 1981 (1 %) et 1992 (3 %). Cette hausse a été suivie d'une diminution jusqu'en 1995 (1 %) et d'une reprise en 1996 (4 %), puis d'une tendance à la baisse jusqu'en 2002 (1 %).

La proportion de détenues de race noire s'est accrue entre 1981 (1 %) et 1989 (4 %). Elle a enregistré une augmentation sensible en 1990 (8 %), puis est demeurée relativement stable jusqu'en 1995 (7 %). En 1996, elle a connu une croissance soutenue (12 %), avant d'accuser un recul jusqu'en 2002 (6 %).

La proportion de détenues d'autres races a augmenté entre 1981 (2 %) et 1993 (5 %). Puis, elle a fléchi en 1994 (4 %) et s'est redressée jusqu'en 1998 (12 %). Elle a ensuite été suivie d'une tendance à la baisse qui s'est poursuivie jusqu'en 2002 (6 %).

Graphique 3  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la race, de 1981 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas de race inconnue.

État civil

Valeurs absolues

Le nombre de célibataires a grimpé entre 1981 (90) et 2002 (149). Il y a eu une stabilité relative de 1986 (132) à 2002 (149), avec des fluctuations variant de 128 à 153.

Le nombre de détenues mariées ou vivant en union de fait s'est accru, avec de faibles fluctuations, entre 1981 (61) et 1992 (108), puis il a diminué jusqu'en 1996 (84). Une tendance à la hausse amorcée en 1997 (92) s'est poursuivie jusqu'en 2001 (140), suivie d'un fléchissement en 2002 (132).

Le nombre de détenues veuves est demeuré relativement stable entre 1981 (13) et 1993 (13), puis il a augmenté abruptement en 1994 (36). Cette hausse s'est continuée jusqu'en 1997 (38). Un recul prononcé en 1998 (18) a été suivi d'une remontée en 2001 (20) et d'une légère baisse en 2002 (18).

Quoique le nombre de détenues séparées ou divorcées ait fluctué entre 1981 (34) et 2002 (39), il s'est relativement maintenu au cours de la période de 22 ans. La courbe a atteint des sommets en 1986 (49) et en 2001 (48) et sa valeur la plus basse en 1995 (28).

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues célibataires a affiché une faible baisse entre 1981 (45 %) et 2002 (42 %), malgré les fluctuations qu'elle a subies au cours de la période étudiée. Elle a atteint un sommet en 1987 (54 %) et sa valeur la plus basse en 2001 (40 %).

Les détenues mariées ou vivant en union de fait, qui constituaient 31 % de la population carcérale en 1981, ont atteint 35 % en 1992, puis leur proportion a diminué pour s'établir à 27 % en 1996 et effectuer une remontée atteignant 38 % en 2002.

La proportion de détenues veuves a enregistré une baisse entre 1981 (7 %) et 1992 (3 %), puis elle s'est accrue jusqu'en 1996 (14 %), pour accuser un second recul et s'établir à 5 % en 2002.

•  De 1981 à 2002, la proportion de détenues séparées ou divorcées a diminué, passant de 17 % à 11 %. Elle a atteint un sommet en 1986 (18 %) et un palier de 9 % de 1995 à 1997 et en 2000.

Graphique 4  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'état civil, de 1981 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas d'état civil inconnu.

Citoyenneté

Note : Après 1994, les données recueillies dans le SGD sur la citoyenneté étaient classées selon les catégories « canadienne » ou « non canadienne » (on comptait en moyenne 1 cas de « double » citoyenneté).

Valeurs absolues
  • Le nombre de détenues possédant la citoyenneté canadienne a grimpé relativement régulièrement entre 1981 (184) et 1993 (280). Puis, il a connu une diminution en 1995 (262) et s'est redressé, amorçant une tendance à la hausse en 1998 (300) qui s'est poursuivie jusqu'en 2002 (339).
  • Le nombre de citoyennes américaines parmi les détenues a accusé un recul entre 1981 (12) et 1984 (6), suivi d'une reprise jusqu'en 1993 (16).
  • Le nombre de détenues non canadiennes a diminué régulièrement de 1995 (40) à 2002 (10).
  • Le nombre de détenues possédant une double nationalité est demeuré stable (environ 1).
  • Le nombre de détenues dans la catégorie « autre nationalité ou nationalité inconnue » s'est accru, dans l'ensemble, entre 1981 (4) et 1992 (39), puis a chuté en 19 95 (1).
Proportions en pourcentages
  • La proportion de citoyennes canadiennes parmi les détenues a diminué régulièrement de 1981 (92 %) à 1991(83 %), puis elle a connu une croissance jusqu'en 2002 (97 %). Elle a atteint sa valeur la plus basse en 1990 et 1991 (83 % pour les deux années). Un taux légèrement plus bas en 1995 (86 %) a été suivi d'une tendance à la hausse de 1998 (93 %) à 2002 (97 %).
  • La proportion de citoyennes américaines parmi les détenues a accusé un faible recul entre 1981 (6 %) et 1993 (5 %). Au fil des fluctuations, cette proportion a atteint un sommet en 1981 et 1990 (6 %) et sa valeur la plus basse entre 1983 et 1986 ainsi qu'en 1988 (3 %).
  • La proportion de détenues non canadiennes a fléchi régulièrement entre 1995 (13 %) et 2002 (3 %).
  • La proportion de détenues ayant une autre citoyenneté ou une citoyenneté inconnue a affiché un accroissement global de 1981 (2 %) à 1991 et 1992 (12 % pour les deux années), puis elle a diminué à partir de 1995 (autour de 0 %).

Graphique 5  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la citoyenneté, de 1981 à 1993 , en 1995, et de 1998 à 2002

Données non disponibles pour 1994, 1996 et 1997.

Langue parlée

Valeurs absolues
  • Le nombre de détenues de langue anglaise a grimpé entre 1981 (151) et 2002 (287). Il a d'abord connu une augmentation de 1981 (151) à 1983 (171), suivie d'un recul jusqu'en 1985 (156) et d'une reprise globale jusqu'en 2002 (287).
  • Le nombre de détenues de langue française s'est accru entre 1981 (18) et 1993 (61), puis il a fléchi de 1994 (58) à 1996 (35), pour effectuer une remontée jusqu'en 2002 (62).
  • Le nombre de détenues parlant l'anglais et le français est demeuré à peu près stable de 1981 (28) à 1988 (27). Puis, il a chuté jusqu'en 1990 (5), a augmenté globalement jusqu'en 1996 (20) et a connu une tendance à la baisse jusqu'en 1998 (13).
  • Le nombre de détenues ne parlant ni l'anglais ni le français a quelque peu fluctué au cours de la période de 22 ans, atteignant un sommet en 1999 (9) et sa valeur la plus basse en 1998 (0). Ce même nombre a affiché une diminution globale sur l'ensemble de la période, c'est-à-dire entre 1981 (3) et 2002 (2).
Proportions en pourcentages
  • La proportion de détenues de langue anglaise, qui était de 76 % en 1981, a augmenté pour atteindre 82 % en 2002.
  • Dans l'ensemble, la proportion de détenues de langue française s'est accrue en deux phases, passant de 9 % en 1981 à 18 % en 2002.
  • La proportion de détenues parlant l'anglais et le français a fluctué, tout en fléchissant de façon globale entre 1981 (14 %) et 1998 (4 %). Remarquons la faible proportion entre 1990 et 1993 (moyenne de 2 %).
  • La proportion de détenues ne parlant ni l'anglais ni le français a subi de faibles fluctuations, enregistrant une baisse globale entre 1981 (2 %) et 2002 (1 %).

Graphique 6  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la langue parlée, de 1981 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas de langue inconnue.

1Le rapport original (Les délinquantes au Canada : Dernières tendances. Colleen Anne Dell et Roger Boe. Direction générale de la recherche, Service correctionnel du Canada, le 15 mai 1998 rapport synthèse B-21) avait été produit en réponse à une demande spéciale de la part des responsables des services correctionnels. La présentation ainsi que de nombreux passages du présent rapport proviennent directement du rapport de 2001.

2Le rapport fait mention des cas où l'on ne dispose pas de données pour toute la période de vingt-deux ans.

3Les régions du Canada sont la région de l'Atlantique (qui comprend Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick), la région du Québec, la région de l'Ontario (qui comprend maintenant le territoire du Nunavut), la région des Prairies (qui comprend le Manitoba, la Saskatchewan, l'Alberta, les Territoires du Nord-Ouest [sauf le Nunavut] et la partie de l'Ontario qui s'étend vers l'ouest depuis la tête des Grands Lacs), et la région du Pacifique (qui comprend la Colombie-Britannique et le territoire du Yukon).

4Source : La création de choix : Rapport du Groupe d'étude sur les femmes purgeant une peine fédérale , Ottawa, ministère du Solliciteur général, 1990.

5La méthode employée pour la collecte de l'information est décrite à l'annexe A.

6L'année 1981 constitue la seule exception. Pour cette année, nous avons utilisé les données du 30 septembre, car c'est la date du premier rapport de la série.

Région de résidence au moment de la condamnation

Valeurs absolues

Le nombre de détenues provenant de la région de l'Atlantique a accusé un recul de 1981 (15) à 1985 (13), puis s'est redressé sensiblement en 1986 (24), pour diminuer une seconde fois jusqu'en 1988 (14) et effectuer une remontée jusqu'en 1993 (22). Un fléchissement considérable s'est produit en 1995 (9), suivi d'une hausse importante en 1998 (31), qui s'est poursuivie jusqu'en 2002 (39).

Dans l'ensemble, le nombre de détenues provenant de la région du Québec a augmenté entre 1981 (51) et 1990 (72), pour fléchir jusqu'en 1998 (58). Il a ensuite connu une reprise soutenue en 1999 (73), suivie d'une seconde baisse et d'une tendance à la hausse jusqu'en 2002 (64).

Le nombre de détenues provenant de la région de l'Ontario a grimpé régulièrement et sensiblement entre 1982 (38) et 1995 (129). Puis, il a affiché une faible diminution en 1998 (126), qui s'est poursuivie jusqu'en 2000 (91). Il s'est ensuite redressé en 2001 (98) et en 2002 (99).

Le nombre de détenues provenant de la région des Prairies a beaucoup fluctué entre 1981 (42) et 1988 (56), puis il s'est accru jusqu'en 1993 (80). Les diminutions de 1995 (72) et 1998 (70) ont été suivies d'une tendance à la hausse jusqu'en 2002 (116).

Le nombre de détenues provenant de la région du Pacifique a enregistré une baisse de 1981 (39) à 1985 (33), puis a augmenté considérablement en 1986 (52) pour demeurer stable jusqu'en 1988. Un second fléchissement entre 1995 (36) et 2000 (30) a été suivi d'une légère croissance jusqu'en 2002 (33).

Le nombre de détenues provenant de l'extérieur du Canada a quelque peu fluctué, amorçant une hausse globale à partir de 1981 (12) jusqu'en 1993 (18), pour atteindre des sommets en 1990 (27) et 1991 (28).

Proportions en pourcentages

Dans l'ensemble, la proportion de détenues provenant de la région de l'Atlantique a subi de légères fluctuations, dénotant une tendance à la hausse entre 1981 (8 %) et 2002 (11 %).

La proportion de détenues provenant de la région du Québec a fluctué, fléchissant de façon globale entre 1981 (26 %) et 2002 (18 %) et accusant un recul plutôt régulier après 1989 et 1990.

La proportion de détenues provenant de la région de l'Ontario est passée de 21 % en 1981 à 31 % en 1992. Une augmentation marquée en 1995 (42 %) a été suivie d'une tendance à la baisse qui s'est poursuivie jusqu'en 2002 (28 %).

La proportion de détenues provenant de la région des Prairies a augmenté entre 1981 (21 %) et 2002 (33 %); cette augmentation a été marquée par de légères fluctuations au cours de la période.

La proportion de détenues provenant de la région du Pacifique a affiché une diminution relativement stable entre 1981 (20 %) et 2002 (9 %).

La proportion de détenues provenant de l'extérieur du pays a fluctué légèrement, s'établissant entre 1981 et 1993 à environ 6 % dans l'ensemble, pour atteindre ensuite 0 %.

Graphique 7  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la région de résidence au moment de la condamnation, de 1981 à 1993 , en 1995, et de 1998 à 2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas de région de résidence inconnue.

Données non disponibles pour 1994, 1996 et 1997.

Type d'admission

Valeurs absolues

Dans l'ensemble, le nombre de détenues ayant été admises en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté entre 1981 (173) et 1993 (287). Cette hausse a été suivie d'un recul jusqu'en 1995 (240), puis d'une reprise jusqu'en 1999 (280), avant de diminuer une seconde fois en 2000 (272) et en 2001 (275) et d'effectuer une seconde remontée en 2002 (285).

Le nombre de détenues incarcérées à la suite d'une révocation de la liberté a fléchi entre 1981 (23) et 1989 (13). Un accroissement régulier s'est ensuite amorcé en 1990 (17) pour se poursuivre jusqu'en 2001 (89), suivie d'une baisse en 2002 (61).

Le nombre de détenues admises en vertu d'une entente de transfèrement provinciale-fédérale est demeuré faible entre 1981 (4) et 1984 (4), puis il a grimpé de 1985 (5) à 1990 (14), pour accuser un recul marqué en 1991 (7). Pour ce qui est de la période comprise entre 1996 et 2002, on n'y compte aucun transfèrement.

Le nombre de détenues admises pour d'autres motifs a fluctué sensiblement entre 1981 et 2002, demeurant toutefois bas. Des sommets ont été atteints en 1990 et 1996 (8).

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues admises en vertu d'un mandat de dépôt a légèrement varié (entre 79 % et 92 %), tout en fléchissant globalement entre 1981 (87 %) et 2002 (81 %).

La proportion de détenues admises à la suite d'une révocation de la liberté a connu une baisse entre 1981 (10 %) et 1992 (7 %), puis s'est redressée en 1993 (10 %). Cette augmentation s'est poursuivie jusqu'en 2001 (24 %), pour ensuite faire place à un recul en 2002 (17 %).

La proportion de détenues admises en vertu d'une entente de transfèrement est demeurée constante de 1981 et 1986 (2 %). Elle a augmenté entre 1987 et 1990 (moyenne de 5 %), puis diminué pour se fixer à zéro en 1994 et les années suivantes.

En ce qui concerne les détenues admises pour d'autres motifs, leur proportion a fluctué principalement autour de 0 %, s'élevant parfois jusqu'à 3 % (en 1990 et 1996).

Graphique 8  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon le type d'admission, de 1981 à 2002

Infraction la plus grave

Valeurs absolues

Le nombre de détenues dont l'infraction la plus grave était un crime avec violence a augmenté pratiquement en deux étapes entre 1981 (110) et 2002 (202). Une première baisse en 1991 (174) et une seconde en 1995 (167) ont été suivies d'une tendance à la hausse jusqu'en 2002 (202).

Le nombre de détenues incarcérées pour avoir commis une infraction contre les biens a fluctué entre 1981 (30) et 1984 (28), puis s'est maintenu jusqu'en 1985. Ce nombre a ensuite grimpé en 1986 (35), augmentation qui s'est poursuivie jusqu'en 1988 (44), pour faire place à un recul jusqu'en 1991 (33). Les années 1995 et 1998 se caractérisent par une reprise soutenue (72 et 75, respectivement), après quoi le nombre a diminué pour atteindre les valeurs les plus basses de toute la période étudiée (21 en 2002).

Le nombre de détenues dont l'infraction la plus grave concernait les drogues a augmenté lentement de 1981 (32) à 1985 (36). Puis, il s'est accru de façon soutenue en 1986 (66), pour faire place à un fléchissement substantiel en 1987 (45), lequel s'est poursuivi jusqu'en 1989 (42). Ce même nombre a ensuite affiché une reprise marquée en 1990 (57) et à nouveau en 1991 (67), pour rester relativement stable à partir de 1995 (56), jusqu'à ce qu'il atteigne un sommet en 2001 (77) et soit suivi d'une faible diminution en 2002 (69).

Le nombre de détenues dont l'infraction la plus grave était un autre crime s'est accru, avec de légères fluctuations, de 1981 (28) à 1991 (37). Il a atteint sa valeur la plus basse en 1995 et en 1998 (0 dans les deux cas), pour ensuite effectuer une remontée considérable en 1999 (66) et demeurer élevé jusqu'en 2002 (58).

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues incarcérées au premier chef pour un crime avec violence s'est relativement maintenue de 1981 (55 %) à 2002 (58 %), tout en affichant quelques fluctuations modérées. La proportion maximale a été atteinte en 1984 (62 %), tandis que la proportion minimale a été enregistrée en 1999 et 2000 (50 %).

Globalement, la proportion de détenues dont l'infraction la plus grave était une infraction contre les biens a diminué entre 1981 (15 %) et 2002 (6 %). Cette baisse se caractérise par de légères fluctuations au fil des ans, atteignant un sommet en 1995 (24 %).

Sur l'ensemble de la période étudiée, la proportion de détenues incarcérées principalement pour une infraction en matière de drogue s'est accrue, passant de 16 % en 1981 à 20 % en 2002. Le sommet de 24 % atteint en 1986 a été suivi d'un fléchissement jusqu'en 1989 (15 %), puis d'une reprise jusqu'en 1991 (21 %). Une tendance à la baisse, amorcée en 1995, s'est poursuivie jusqu'en 1999, pour faire place à une augmentation jusqu'en 2002 (20 %).

La proportion de détenues dont l'infraction la plus grave était un autre crime a quelque peu diminué de 1981 (14 %) à 1991 (12 %). Elle a connu une croissance en 1999 (19 %), pour ensuite accuser une faible baisse ponctuée de fluctuations jusqu'en 2002 (17%). Dans l'ensemble, on constate une faible augmentation entre 1981 (14 %) et 2002 (17 %).

Graphique 9  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'infraction la plus grave, de 1981 à 1991 , en 1995, et de 1998 à 2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas d'infraction inconnue.

Données non disponibles pour 1992 à 1994 et pour 1996 et 1997.

Peinetotale

Valeurs absolues

Le nombre de détenues purgeant une peine totale de moins de deux ans s'est accru durant l'ensemble de la période étudiée, passant de 11 en 1981 à 15 en 1991 et s'établissant en moyenne à 12. Au cours des dernières années (de 1999 à 2002), ce nombre était environ trois fois plus élevé (48 en 2001).

On observe un accroissement significatif du nombre de détenues purgeant une peine totale de 2 à 5 ans entre 1981 (95) et 1998 (190), avec des fluctuations mineures au fil des ans. Après 1999 (176), ce nombre a fléchi pour ensuite effectuer une remontée en 2001 (167) et atteindre 187 en 2002, soit presque le double du nombre enregistré en 1981.

Les détenues purgeant une peine totale de 5 à 10 ans ont vu leur nombre augmenter légèrement entre 1981 (53) et 2002 (54). Ce nombre a fluctué constamment, atteignant un sommet (67) en 1986 et sa valeur la plus basse (39) en 1998.

Le nombre de détenues purgeant une peine de 10 à 15 ans a affiché une hausse entre 1981 (8) et 1998 (20). Cette augmentation a été suivie d'une tendance à la baisse au cours des dernières années, soit de 1999 (10) à 2002 (12).

Le nombre de détenues purgeant une peine de 15 à 20 ans est demeuré relativement stable entre 1981 et 1990 (moyenne de 2), compte tenu du fait qu'il s'agit d'un très petit nombre. Une augmentation a eu lieu en 1994 (5), suivie d'un recul qui s'est poursuivi jusqu'en 2002 (2).

Le nombre de détenues purgeant une peine de 20 ans ou plus s'est à peu près maintenu entre 1981 et 1998, s'établissant en moyenne à 1. De 1999 à 2002, aucune détenue n'a purgé de peine totale de 20 ans ou plus.

On constate une croissance graduelle et marquée du nombre de détenues condamnées à perpétuité entre 1981 (31) et 2000 (84). Dans les années qui ont suivi cette période, ce même nombre a chuté pour s'établir à 48 en 2002.

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues purgeant une peine de moins de 2 ans est demeurée relativement stable entre 1981 (6 %) et 1991 (5 %). De 1999 à 2002, cette proportion était sensiblement plus élevée, s'établissant à 13 % en moyenne.

On observe un léger accroissement de la proportion de détenues purgeant une peine de 2 à 5 ans entre 1981 (48 %) et 2002 (53 %), avec des fluctuations mineures sur l'ensemble de la période.

Dans l'ensemble, la proportion de détenues purgeant une peine de 5 à 10 ans a fléchi entre 1981 (27 %) et 2002 (15 %).

La proportion de détenues purgeant une peine de 10 à 15 ans a subi quelques fluctuations entre 1981 et 1986 (4 % pour ces deux années), pour ensuite se stabiliser à 6% jusqu'en 1998 (à l'exception de 1996, où elle a augmenté de 1 % (7 %)), avant d'accuser un recul et d'atteindre 3 % de 1999 à 2002.

La proportion de détenues purgeant une peine de 15 à 20 ans s'est maintenue de 1981 à 2002, s'établissant en moyenne à 1 %.

La proportion de détenues purgeant une peine de 20 ans ou plus a diminué entre 1981 et 2002, passant de 1 % à 0 %.

En ce qui concerne les détenues condamnées à perpétuité, leur proportion s'est accrue de 1981 (16 %) à 2000 (25 %), puis a connu un fléchissement jusqu'en 2002 (14 %).

Graphique 10  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la durée de la peine totale, de 1981 à 1991 et de 1994 à  2002

Note : Données non disponibles pour 1992 et 1993.

Durée d'incarcération depuis la dernière admission

Valeurs absolues

Le nombre de détenues incarcérées depuis moins de 12 mois a considérablement augmenté de 1981 (76) à 2002 (194).

Le nombre de détenues dont la durée d'incarcération se situait entre 1 an et 2 ans s'est accru avec de légères fluctuations entre 1982 (36) et 2002 (63). Ce nombre est demeuré relativement stable de 1988 (53) à 1991 (55), a affiché une hausse soutenue en 1994 (73) et a accusé un recul au cours des années suivantes, jusqu'en 2002 (63).

Le nombre de détenues incarcérées depuis 2 à 5 ans, qui était de 53 en 1981, a connu une baisse jusqu'en 1984 pour atteindre 35. Il s'est ensuite redressé jusqu'en 1988 (62), pour connaître un second fléchissement jusqu'en 1995 (51). Une augmentation a eu lieu en 1996, suivie d'une période de stabilité jusqu'en 1998 (61) et d'une diminution qui s'est poursuivie jusqu'en 2002 (49).

Le groupe des détenues incarcérées depuis 5 ans ou plus comptait 23 femmes en 1981. Ce nombre a affiché une croissance pour atteindre 51 en 1990. Puis, il a fléchi jusqu'en 1998 (26), après quoi il a effectué une remontée jusqu'en 2002 (45).

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues incarcérées depuis moins de 12 mois s'est accrue de 1981 (38 %) à 2002 (55 %).

Les détenues dont la durée d'incarcération se situait entre 1 an et 2 ans formaient 19 % de la population carcérale en 1982. En 1984, elles ont vu leur nombre grimper pour atteindre 27 % de la population carcérale. Cette proportion a ensuite amorcé un fléchissement en 1985 (19 %), lequel s'est poursuivi jusqu'en 1991 (17 %). Un taux plus élevé a été enregistré en 1994 (23 %) et suivi d'une diminution jusqu'en 2002 (18 %).

La proportion de détenues incarcérées depuis deux à cinq ans a accusé un recul de 1981 (27 %) à 2002 (14 %).

On constate une augmentation de la proportion de détenues incarcérées depuis cinq ans ou plus entre 1981 (12 %) et 1990 (17 %). Une tendance à la baisse s'est dégagée des années subséquentes, soit de 1991 (15 %) à 2002 (13 %).

Graphique 11  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la durée d'incarcération depuis la dernière admission, de 1981 à 1991 et de 1994 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas de durée d'incarcération inconnue.

Note : Données non disponibles pour 1992 et 1993.

Nombre de périodes d'incarcération antérieures

Valeurs absolues

Entre 1981 (157) et 2002 (256), on observe une augmentation assez constante du nombre de délinquantes qui en étaient à leur première peine d'incarcération sous responsabilité fédérale.

Le nombre de détenues ayant déjà été incarcérées d'une à cinq fois auparavant a connu une faible augmentation entre 1981 (42) et 2002 (91), ponctuée de plusieurs fluctuations. La plus notable de ces fluctuations consiste en la diminution du nombre de détenues en question entre 1993 (70) et 1994 (36), à la suite de laquelle une nouvelle tendance à la hausse s'est amorcée.

Durant la période de 1981 à 1998, on constate un nombre négligeable de détenues ayant déjà été incarcérées de six à neuf fois auparavant. En 1999, ce nombre est passé à 7, suivi d'une tendance à la baisse jusqu'en 2002 (3).

Entre 1981 et 1998, aucune détenue n'avait déjà été incarcérée 10 fois ou plus auparavant. De 1999 à 2002, on ne comptait qu'une détenue dans cette catégorie chaque année.

Proportions en pourcentages

Sur l'ensemble de la période étudiée, la proportion de détenues n'ayant jamais été incarcérées auparavant s'est accrue légèrement, passant de 79 % en 1981 à 88 % en 1994. Elle a ensuite fléchi jusqu'en 2002 (73 %), pour atteindre une valeur plus faible qu'en 1981 (79 %).

La proportion de détenues ayant été incarcérées de 1 à 5 fois auparavant a accusé un recul de 1981 à 1998, passant de 21 % à 18 %. En 1999, elle a affiché une reprise pour atteindre  27 % et est demeurée près de ce niveau jusqu'en 2002 (26 %). Des fluctuations ont eu lieu tout au long de la période étudiée, la valeur la plus élevée ayant été atteinte en 2001 (33 %) et la plus basse en 1994 (11 %).

La proportion de détenues incarcérées de six à neuf fois auparavant est demeurée très faible de 1981 à 2002.

La proportion de détenues ayant été incarcérées dix fois ou plus auparavant était négligeable entre 1981 et 2000.

Graphique 12  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon le nombre de périodes d'incarcération antérieures dans un établissement fédéral, de 1981 à  2002

Note : La somme des pourcentages dans chaque catégorie peut être différente de 100 en raison de l'absence de données pour certains cas ou des cas de nombre de périodes d'incarcération inconnue.

Région de condamnation

Valeurs absolues

Globalement, le nombre de détenues condamnées dans la région de l'Atlantique a affiché une baisse de 1987 (23) à 1991 (17). Un recul marqué a été enregistré en 1995 (3), suivi d'une reprise soutenue en 1998 (32) qui s'est poursuivie dans les années suivantes, atteignant les valeurs les plus élevées en 2001 (52) et en 2002 (45).

Le nombre de détenues condamnées dans la région du Québec a connu une croissance régulière de 1987 à 1991 (passant de 59 à 80). Cette augmentation a été suivie d'un fléchissement sensible en 1995 (46), puis d'une remontée jusqu'en 1999 (76). Ce nombre est demeuré élevé dans les dernières années de la période étudiée (65 en 2001 et 68 en 2002).

On constate également une augmentation régulière du nombre de détenues condamnées dans la région de l'Ontario de 1987 (72) à 1995 (153). Un sommet a été atteint en 1995 (153), suivi d'une diminution constante de 1998 (112) à 2002 (86).

Le nombre de détenues condamnées dans la région des Prairies a accusé un recul de 1987 (73) à 1988 (59), pour ensuite faire place à une tendance à la hausse jusqu'en 1991 (83). Après une seconde baisse en 1995 (72), il a continué de s'accroître jusqu'en 2001 (131), pour redescendre en 2002 (122).

Le nombre de détenues condamnées dans la région du Pacifique a diminué de façon régulière entre 1987 (56) et 1991 (36), après quoi il s'est stabilisé (31 en moyenne).

Le nombre de détenues condamnées à l'extérieur du Canada a connu un faible gain de 1987 à 1991, passant de 1 à 3.

Proportions en pourcentages

La proportion de détenues condamnées dans la région de l'Atlantique a fléchi de 1987 (8 %) à 1995 (1 %). Les années 1998 et 2002 se caractérisent par une proportion sensiblement plus élevée, variant de 7 % à 14 %.

La proportion de détenues condamnées dans la région du Québec a quelque peu augmenté de 1987 (21 %) à 1991 (25 %), pour ensuite amorcer une tendance globale à la baisse durant les années qui ont suivi, atteignant 19 % en 2002.

La proportion de détenues condamnées dans la région de l'Ontario s'est accrue de 1987 (25 %) à 1995 (50 %), suivie d'un recul jusqu'en 2002 (25 %).

La proportion de détenues condamnées dans la région des Prairies a subi quelques fluctuations entre 1987 et 2002 (variant globalement de 22 % à 38 %). C'est en 1999 et en 2002 qu'elle a été la plus élevée (34 % et 35 %, respectivement), atteignant un sommet en 2000 (38 %).

La proportion de détenues condamnées dans la région du Pacifique a affiché une baisse sur l'ensemble de la période étudiée, passant de 18 % en 1987 à 10 % en 2002.

La proportion de détenues condamnées à l'extérieur du Canada a enregistré une faible hausse, passant de 0 % en 1987 à 1 % en 1991.

Graphique13  : Proportion des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la région de condamnation, de 1987 à 1991, en 1995, et de 1998 à 2002

Données non disponibles pour 1992 à 1994 et pour 1996 et 1997

ANNEXES

ANNEXE A : MÉTHODES

Données

En raison du manque d'uniformité des méthodes de collecte des données, nous n'avons pu obtenir les données de chaque année couvrant la période de 1981 à 2002. L'absence de ces données est indiquée lorsque celles-ci ne sont pas disponibles. Voici les données auxquelles nous avons eu accès :

CARACTÉRISTIQUES DES DÉLINQUANTES

  1. Population des délinquantes sous responsabilité fédérale 1981-2002
  2. Âge 1981-2002
  3. Race 1981-2002
  4. État civil 1981-2002
  5. Citoyenneté 1981-1993, 1995, 1998-2002
  6. Langue parlée 1981-2002
  7. Région de résidence au moment de la condamnation 1981-1993, 1995, 1998-2002
  8. Type d'admission 1981-2002
  9. Infraction la plus grave 1981-1991, 1995, 1998-2002
  10. Peine totale 1981-1991, 1994-2002
  11. Durée d'incarcération depuis la dernière admission 1981-1991, 1994-2002
  12. Nombre de périodes d'incarcération antérieures 1981-2002
  13. Région de condamnation 1987-1991, 1995, 1998-2002

Mesures des caractéristiques des délinquantes et des infractions

Mesures des caractéristiques des délinquantes
Variable Valeurs
Âge

Moins de 18 ans

De 18 à 24 ans

De 25 à 34 ans

De 35 à 49 ans

50 ans et plus

Âge inconnu

Race

Blanche

Indienne d'Amérique du Nord

Métisse

Inuit

Asiatique

Noire

Autre race

Race inconnue

État civil

Célibataire

Mariée/conjointe de fait

Veuve

Séparée/divorcée

État civil inconnu

Citoyenneté

Canadienne

Américaine

Autre citoyenneté

Citoyenneté inconnue

Langue parlée

Anglais

Français

Anglais et français

Ni anglais ni français

Langue inconnue

Région de résidence

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

Pacifique

Hors du Canada

Région inconnue

Type d'admission

Mandat de dépôt

Révocation de la libération conditionnelle; révocation de la libération conditionnelle avec infraction; déchéance de la libération conditionnelle

Révocation de la liberté surveillée; révocation de la liberté surveillée avec infraction; révocation de la liberté surveillée à octroi unique; déchéance de la liberté surveillée

Transfèrement avec établissement provincial; contrat fédéral-provincial

Autre type d'admission

Type d'admission inconnu

Infraction la plus grave

De 1981 à 1986

De 1987 à 1991

Crime avec violence : meurtre, tentative de meurtre, homicide involontaire, viol, autre infraction de nature sexuelle, enlèvement et séquestration, coups et blessures, voies de fait, vol qualifié, délinquance sexuelle dangereuse, délinquance dangereuse

Infraction contre les biens : introduction par effraction, vol, recel, fraude

Infraction liée aux drogues : infraction à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, infraction à la Loi sur les aliments et drogues

Autre infraction : infraction relative aux armes offensives, bris de prison, négligence criminelle, condamnation comme repris de justice, autre infraction au Code criminel, infraction à une autre loi

Infraction inconnue

Crime de violence : meurtre au premier degré, meurtre au deuxième degré, meurtre qualifié, meurtre non qualifié, tentative de meurtre, homicide involontaire coupable, viol ou agression sexuelle grave, autre infraction de nature sexuelle, enlèvement et séquestration, coups et blessures, voies de fait, vol qualifié, délinquance sexuelle dangereuse

Infraction contre les biens : introduction par effraction, vol, recel, fraude

Infraction liée aux drogues : infraction à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, infraction à la Loi sur les aliments et drogues

Autre infraction : infraction relative aux armes offensives, bris de prison, négligence criminelle, incendie criminel, tentative de commettre un acte criminel, complot, condamnation comme repris de justice, autre infraction au Code criminel, infraction à une autre loi

Infraction inconnue

Peine totale

Moins de 2 ans

De 2 à 5 ans

De 5 à 10 ans

De 10 à 15 ans

De 15 à 20 ans

20 ans et plus

Emprisonnement à perpétuité

Durée inconnue

Durée d'incarcération depuis la dernière admission

Moins de 12 mois

Entre 1 et 2 ans

De 2 à 5 ans

5 ans et plus

Durée inconnue

Nombre de périodes d'incarcération antérieures

Aucune

De 1 à 5

De 6 à 9

10 et plus

Nombre inconnu

Région de condamnation

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

Pacifique

Hors du Canada

Région inconnue

Définition des caractéristiques des délinquantes et des infractions

Caractéristiques des délinquantes
Âge

Âge de la détenue (en années seulement) le jour de l'extraction des données (c'est-à-dire le 31 mars de chaque année, sauf en 1981, où l'extraction s'est faite le 30 septembre).

Race

Race ou groupe ethnique auquel la détenue dit appartenir.

État civil

État civil déclaré par la détenue au moment de son admission.

Citoyenneté

Pays dont la détenue possède la nationalité.

Langue parlée

Langue principale que la détenue dit utiliser, au moment de son admission.

Région de résidence au moment de la condamnation

Région de résidence de la détenue au moment de sa condamnation.

Caractéristiques des infractions
Type d'admission

Raison de l'admission de la détenue dans un établissement correctionnel.

Infraction la plus grave

Infraction pour laquelle la détenue s'est vue imposer la peine la plus longue pour la période d'incarcération en cours. Si une peine de même durée a été imposée pour plusieurs infractions, l'infraction la plus grave est celle dont la peine maximale prévue par la loi est la plus longue. Si la même peine maximale a été imposée pour plusieurs infractions, on considère que l'infraction la plus grave est la première infraction mentionnée dans le mandat de dépôt.

Note : Si la détenue a été admise pour avoir manqué aux conditions de sa mise en liberté sans avoir commis une nouvelle infraction, l'infraction la plus grave est la même qu'avant sa mise en liberté.

Peine totale

Total de toutes les peines infligées à la détenue pour la période d'incarcération en cours, y compris la période restante de libération conditionnelle ou de liberté surveillée si la liberté a été révoquée.

Durée d'incarcération depuis la dernière admission

Durée d'incarcération de la détenue depuis la date de son admission la plus récente.

Nombre de périodes d'incarcération antérieures

Nombre d'admissions antérieures dans un établissement fédéral.

Note : Ce nombre ne comprend pas les peines qui se sont terminées avant 1970.

Région de condamnation

Région où la détenue a été condamnée pour son infraction la plus grave.

Annexe B : Définition des catégories d'infraction

Autre infraction de nature sexuelle

Tentative de viol; agression sexuelle; rapports sexuels avec une personne de sexe féminin âgée de moins de 14 ans; rapports sexuels avec une personne de sexe féminin âgée de moins de 16 ans; rapports sexuels avec une personne faible d'esprit; attentat à la pudeur d'une personne du sexe féminin; inceste; séduction d'une personne de sexe féminin âgée de moins de 18 ans; séduction avec promesse de mariage; rapports sexuels avec sa belle-fille; rapports sexuels avec une employée de sexe féminin; séduction d'une passagère sur un navire; sodomie ou bestialité; attentat à la pudeur d'une personne de sexe masculin; grossière indécence

Enlèvement et séquestration

Enlèvement; séquestration; enlèvement d'une personne de sexe féminin; enlèvement d'une personne de sexe féminin de moins de 14 ans; enlèvement d'une personne de sexe féminin de moins de 16 ans

Coups et blessures

Infliction de lésions corporelles avec l'intention de blesser, de mutiler ou de défigurer; infliction de lésions corporelles avec l'intention de mettre en danger; infliction de lésions corporelles avec l'intention d'empêcher une arrestation ou une détention

Voies de fait

Causer un préjudice corporel à un domestique ou un apprenti; voies de fait simples (vieille législation); voies de fait causant des lésions corporelles; voies de fait avec intention

Vol qualifié

Vol qualifié avec violence; vol à main armée; vol qualifié; fait d'arrêter la poste avec intention de vol

Infraction relative aux armes offensives

Intention de causer une explosion; utilisation d'une substance explosive de nature à causer la mort ou des lésions corporelles; utilisation d'une substance explosive de nature à causer des dommages matériels; possession d'explosifs; possession d'une substance explosive; possession d'une bombe, d'une grenade ou d'un autre engin similaire; utilisation d'une arme à feu pour commettre une infraction ou lors d'une tentative de commettre un acte criminel; braquer une arme à feu en direction d'une personne; utilisation négligente d'une arme à feu; port d'arme risquant de troubler la paix publique; port d'arme lors d'une assemblée publique; port d'arme dissimulée; possession d'armes prohibées; port d'arme prohibée dans une automobile; possession d'armes à autorisation restreinte non enregistrées; port d'arme dans un lieu non indiqué sur le certificat; livraison d'armes à feu à une personne de moins de 16 ans; livraison illégale d'armes à feu; importation ou livraison d'armes prohibées; livraison d'armes à autorisation restreinte à une personne sans permis; importation d'armes à autorisation restreinte; livraison d'armes à feu à une personne qui n'a pas d'autorisation d'acquisition d'armes à feu; acquisition d'armes à feu sans autorisation; possession d'armes à feu prohibée par un tribunal; altération ou suppression du numéro de série d'une arme à feu; possession d'une arme à feu avec un numéro de série altéré ou supprimé; omission de signaler une arme à feu trouvée, perdue, égarée ou volée; fausse déclaration lors de l'obtention d'une autorisation d'acquisition d'armes à feu; falsification d'une autorisation d'acquisition d'armes à feu; manquement aux conditions d'acquisition d'une arme à feu

Bris de prison

Bris de prison par la force ou la violence; bris de prison avec l'intention de s'évader; évasion d'une garde légale; liberté illégale; omission de comparaître; omission de se conformer à une condition; omission de se conformer à une sommation; omission de se conformer à une citation à comparaître; permettre ou faciliter une évasion; ordonner une évasion; délivrer une personne d'une garde légale ou aider une personne à s'évader; participation d'un agent de la paix ou d'un employé correctionnel à une évasion; participation à l'évasion d'un prisonnier de guerre ou d'un libéré conditionnel

Introduction par effraction

Introduction par effraction avec l'intention de commettre une infraction; introduction par effraction avec infraction; introduction de force dans une habitation; violation de domicile

Vol

Vol; vol majeur; vol mineur; vol de bétail; utilisation sans consentement d'un véhicule motorisé ou d'un navire; vol, dissimulation, falsification de cartes de crédit ou autre infraction relative à des cartes de crédit; vol de courrier

Recel

Possession de biens criminellement obtenus; possession de biens de valeur importante; possession de biens de petite valeur; introduction au Canada de biens criminellement obtenus

Fraude

Fraude envers le gouvernement; abus de confiance par un fonctionnaire; prétendre faussement être un agent de la paix; tricherie au jeu; obtention de biens par un faux semblant; obtention de crédit par un faux semblant; faux semblant pour obtenir une somme mineure; faux semblant pour obtenir une grosse somme; faux semblant en général; obtention frauduleuse du paiement d'une valeur mobilière; obtention frauduleuse de nourriture ou d'un logement; affecter de pratiquer la magie, de dire la bonne aventure, etc.; faux emploi d'un document contrefait; faire, posséder, etc. du papier de bons du Trésor; contrefaçon de proclamation; envoi d'un télégramme sous un nom fictif; rédaction non autorisée d'un document; obtention au moyen d'un faux document; utilisation ou possession de faux timbres; endommager un document; falsification d'une copie certifiée, d'un extrait ou d'un certificat; fraude mineure, fraude majeure; manipulations frauduleuses d'opérations boursières et autres infractions de cette nature; agiotage sur les actions ou marchandises; réduction du nombre d'actions par un courtier vendant pour son propre compte; cacher frauduleusement des titres; enregistrement frauduleux de titre; vente frauduleuse d'un bien immeuble; donner ou recevoir un reçu destiné à tromper; aliénation ou réception frauduleuse de marchandises ou de biens; fraude en matière de prix de passage; obtention frauduleuse de transport; infraction relative aux minéraux précieux; falsification de livres et documents; falsification d'un registre d'emploi; production d'un faux relevé par un fonctionnaire public; omission par un commerçant de tenir des comptes; supposition de personne; contrefaçon d'une marque de commerce; se réclamer faussement d'un brevet de fournisseur de Sa Majesté; infraction relative aux épaves; application ou enlèvement de marques sans autorisation; vente d'approvisionnements défectueux à Sa Majesté; emploi illégitime d'uniformes ou de certificats militaires; achat, réception ou détention d'approvisionnements militaires

Négligence criminelle

Négligence criminelle entraînant la mort; négligence criminelle entraînant des lésions corporelles

Incendie criminel

Incendie criminel; mettre le feu intentionnellement; mettre le feu par négligence

Tentative de commettre un acte criminel

Tentative de commettre un acte criminel

Complot

Complot en vue de commettre un acte criminel

Autre infraction au Code criminel

Toute infraction au Code criminel non énumérée dans la présente annexe

Infraction à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances

Possession de stupéfiants; trafic de stupéfiants; possession de stupéfiants pour en faire le trafic; importation et exportation de stupéfiants; culture d'opium, de pavot, de marijuana

Infraction à la Loi sur les aliments et drogues

Violation des règles sur les aliments et les drogues; trafic de drogues contrôlées; possession de drogues contrôlées pour en faire le trafic; possession de drogues d'usage restreint; possession de drogues d'usage restreint pour en faire le trafic

Infraction à une autre loi

Loi sur les jeunes contrevenants; autres lois fédérales; lois provinciales; règlements municipaux

Annexe C : Tableaux de données

Tableau 1A : Nombre de délinquantes sous responsabilité fédérale et taux d'incarcération pour 100 000 femmes adultes de la population générale, de 1981 à 2002

Au 31 mars Détenues Pour 100 000 femmes adultes de la population générale Nombre de femmes adultes dans la population canadienne en général (en millions) 1
1981 200 2,2 9,1
1982 194 2,1 9,3
1983 229 2,4 9,5
1984 228 2,4 9,6
1985 216 2,2 9,8
1986 279 2,8 9,9
1987 284 2,8 10,1
1988 273 2,7 10,2
1989 285 2,7 10,5
1990 308 2,9 10,6
1991 317 2,9 10,8
1992 313 2,9 10,9
1993 323 2,9 11,0
1994 315 2,8 11,2
1995 296 2,6 11,3
1996 308 2,7 11,5
1997 328 2,8 11,6
1998 321 2,7 11,8
1999 352 2,9 11,9
2000 337 2,7 12,1
2001 367 3,0 12,2
2002 351 2,8 12,4

1. Source : Statistique Canada, Direction de la statistique des ménages et du recensement , Division de la démographie, estimation de la population du 1er juin.

Tableau 1B : Nombre de délinquants de sexe masculin sous responsabilité fédérale et taux d'incarcération pour 100 000 hommes adultes de la population générale, de 1981 à 2002

Au 31 mars Détenus Détenus pour 100 000 hommes adultes de la population générale Nombre d'hommes adultes dans la population canadienne en général (en millions) 1
1981 8 315 96 8,6
1982 8 866 101 9,0
1983 9 820 110 9,2
1984 10 275 114 9,3
1985 10 627 117 9,1
1986 10 742 117 9,2
1987 10 167 109 9,3
1988 10 437 110 9,5
1989 10 869 114 9,5
1990 11 137 115 9,7
1991 11 172 112 10,0
1992 11 757 116 10,1
1993 12 410 121 10,3
1994 13 445 129 10,5
1995 14 009 133 10,7
1996 13 845 130 10,9
1997 13 838 128 11,1
1998 13 410 122 11,2
1999 12 870 116 11,4
2000 12 615 112 11,6
2001 12 761 112 11,7
2002 12 743 110 11,9

1. Source : Statistique Canada, Direction de la statistique des ménages et du recensement , Division de la démographie, estimation de la population du 1er juin.

Tableau 2 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'âge, de 1981 à 2002

Au 31 mars De 18 à 24 ans %* De 25 à 34 ans % De 35 à 49 ans % 50 ans et plus % TOTAL
1981 50 25 89 45 51 26 10 5 200
1982 47 24 88 45 48 25 9 5 194
1983 62 27 111 49 43 19 13 6 229
1984 54 24 106 47 47 21 20 9 228
1985 44 20 104 48 54 25 14 7 216
1986 62 22 122 44 73 26 22 8 279
1987 70 25 121 43 73 26 20 7 284
1988 52 19 121 44 79 29 21 8 273
1989 48 17 121 43 93 33 23 8 285
1990 38 12 133 43 116 38 21 7 308
1991 37 12 136 43 122 39 21 7 317
1992 28 10 122 38 135 43 28 9 313
1993 31 10 127 39 124 38 41 13 323
1994 29 9 136 43 115 37 35 11 315
1995 31 10 129 44 110 37 26 9 296
1996 55 18 111 36 120 39 22 7 308
1997 47 14 135 41 122 37 24 7 328
1998 40 13 117 36 133 41 31 10 321
1999 53 15 145 41 129 37 25 7 352
2000 53 16 131 39 129 38 24 7 337
2001 56 15 148 40 134 37 29 8 367
2002 56 15 148 40 134 37 29 8 367

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 3 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la race, de 1981 à 2002

Au 31 mars Blanche %* Autochtone** % Asiatique % Noire % Autre race/race inconnue % TOTAL
1981 158 78 35 18 1 1 2 1 4 2 200
1982 152 78 34 18 1 1 0 0 7 4 194
1983 176 77 42 18 0 0 3 1 8 3 229
1984 170 75 43 19 0 0 6 3 9 4 228
1985 165 76 38 18 1 1 2 1 10 5 216
1986 215 77 44 16 3 1 3 1 14 5 279
1987 211 74 53 19 4 1 6 2 10 4 284
1988 210 77 37 14 4 1 8 3 14 5 273
1989 214 75 41 14 7 2 10 4 13 5 285
1990 215 70 43 14 7 2 25 8 18 6 308
1991 218 69 49 16 5 2 28 9 17 5 317
1992 204 65 62 20 10 3 25 8 12 4 313
1993 228 71 54 17 5 2 21 7 15 5 323
1994 216 69 57 18 6 2 23 7 13 4 315
1995 190 64 64 22 4 1 22 7 16 5 296
1996 178 58 64 21 11 4 36 12 19 6 308
1997 191 58 69 21 9 3 37 11 22 7 328
1998 191 60 58 18 5 2 29 9 38 12 321
1999 210 60 71 20 11 3 19 5 40 11 352
2000 194 58 85 25 7 2 22 7 29 9 337
2001 223 61 85 23 4 1 23 6 31 8 367
2002 213 61 94 27 3 1 21 6 20 6 351

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

** Comprend les Indiennes d'Amériques du Nord, les Métisses et les Inuits.

Tableau 4 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'état civil, de 1981 à 2002

Au 31 mars Célibataire %* Mariée/conjointe de fait % Veuve % Séparée/divorcée % État civil inconnu % TOTAL
1981 90 45 61 31 13 7 34 17 2 1 200
1982 91 47 59 30 12 6 30 15 2 1 194
1983 118 52 66 29 7 3 36 16 2 1 229
1984 107 47 74 32 12 5 35 15 -- -- 228
1985 93 43 80 37 9 4 33 15 1 1 216
1986 132 47 84 30 10 4 49 18 4 1 279
1987 152 54 76 27 11 4 44 15 1 0 284
1988 132 48 87 32 13 5 33 12 8 3 273
1989 128 45 89 31 10 4 41 14 17 6 285
1990 135 44 89 29 14 5 43 14 27 9 308
1991 147 46 91 29 12 4 36 11 31 10 317
1992 137 44 108 35 10 3 40 13 18 6 313
1993 138 43 104 32 13 4 43 13 25 8 323
1994 132 42 101 32 36 11 34 11 12 4 315
1995 137 46 88 30 31 10 28 10 12 4 296
1996 132 43 84 27 44 14 32 10 16 5 308
1997 151 46 92 28 38 12 33 10 14 4 328
1998 140 44 109 34 18 6 37 12 17 5 321
1999 153 43 124 35 18 5 36 10 21 6 352
2000 151 45 127 38 16 5 30 9 13 4 337
2001 148 40 140 38 20 5 48 13 11 3 367
2002 149 42 132 38 18 5 39 11 13 4 351

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 5 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la citoyenneté, de 1981 à 1993, en 1995, et de 1998 à 2002

Au 31 mars Canadienne %** Américaine % Non canadienne % Autre citoyenneté/citoyenneté inconnue* % TOTAL
1981 184 92 12 6 ND ND 4 2 200
1982 176 91 10 5 ND ND 8 4 194
1983 213 93 7 3 ND ND 9 4 229
1984 209 92 6 3 ND ND 13 6 228
1985 192 89 7 3 ND ND 17 8 216
1986 245 88 9 3 ND ND 25 9 279
1987 255 90 10 4 ND ND 19 7 284
1988 243 89 9 3 ND ND 21 8 273
1989 248 87 11 4 ND ND 26 9 285
1990 256 83 17 6 ND ND 35 11 308
1991 263 83 15 5 ND ND 39 12 317
1992 263 84 11 4 ND ND 39 12 313
1993 280 87 16 5 ND ND 27 8 323
1994                  
1995 262 86 ND ND 40 13 1 0 303
1996                  
1997                  
1998 300 93 ND ND 21 7 1 0 322
1999 330 94 ND ND 21 6 1 0 352
2000 323 96 ND ND 13 4 1 0 337
2001 348 94 ND ND 17 5 2 0 367
2002 339 97 ND ND 10 3 2 1 351

* À partir de 1995, les données recueillies dans le SGD sur la citoyenneté étaient classées dans les catégories « canadienne », « non Canadienne » et « double ». Le tableau tient compte de ce changement (la double nationalité est incluse dans « Autre citoyenneté/citoyenneté inconnue »).

** Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 6 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la langue parlée, de 1981 à 2002

Au 31 mars Anglais %* Français % Anglais et français** % Ni anglais ni français % Langue inconnue % TOTAL
1981 151 76 18 9 28 14 3 2 0 0 200
1982 149 77 16 8 27 14 2 1 0 0 194
1983 171 75 22 10 33 14 3 1 0 0 229
1984 166 73 28 12 29 13 5 2 0 0 228
1985 156 72 22 10 31 14 7 3 0 0 216
1986 211 76 31 11 30 11 7 3 0 0 279
1987 224 79 31 11 26 9 2 1 1 0 284
1988 209 76 26 10 27 10 1 0 10 4 273
1989 216 76 35 12 18 6 1 0 15 5 285
1990 235 76 44 14 5 2 2 1 22 7 308
1991 244 77 53 17 5 2 1 0 14 4 317
1992 247 79 51 16 4 1 1 0 10 3 313
1993 251 78 61 19 6 2 1 0 4 1 323
1994 231 73 58 18 18 6 8 3 0 0 315
1995 239 81 38 13 14 5 5 2 0 0 296
1996 252 82 35 11 20 6 1 0 0 0 308
1997 271 83 38 12 18 5 1 0 0 0 328
1998 266 83 42 13 13 4 0 0 0 0 321
1999 287 82 56 16 ND ND 9 3 0 0 352
2000 288 85 47 14 ND ND 2 1 0 0 337
2001 314 86 50 14 ND ND 3 1 0 0 367
2002 287 82 62 18 ND ND 2 1 0 0 351

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

** Données non disponibles pour « Anglais et français » pour les années 1999 à 2002.

Tableau 7 :Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la région de résidence au moment de la condamnation, de 1981 à 1993, en 1995, et de 1998 à 2002

Au 31 mars Atlantique %* Québec % Ontario % Prairies % Pacifique % Hors du Canada / région inconnue % TOTAL
1981 15 8 51 26 41 21 42 21 39 20 12 6 200
1982 14 7 47 24 38 20 42 22 37 19 16 8 194
1983 16 7 60 26 48 21 52 23 40 17 13 6 229
1984 13 6 56 25 55 24 54 24 34 15 16 7 228
1985 13 6 49 23 59 27 48 22 33 15 14 6 216
1986 24 9 62 22 64 23 60 22 52 19 17 6 279
1987 21 7 60 21 68 24 69 24 52 18 14 5 284
1988 14 5 61 22 73 27 56 21 52 19 17 6 273
1989 15 5 67 24 75 26 58 20 49 17 21 7 285
1990 20 6 72 23 77 25 66 21 46 15 27 9 308
1991 17 5 71 22 85 27 76 24 40 13 28 9 317
1992 18 6 64 20 97 31 73 23 42 13 19 6 313
1993 22 7 76 24 89 28 80 25 38 12 18 6 323
1994                          
1995 9 3 58 19 129 42 72 24 36 12 0 0 304
1996                          
1997                          
1998 31 10 58 18 126 39 70 22 37 11 0 0 322
1999 26 7 73 21 107 30 112 32 34 10 0 0 352
2000 38 11 54 16 91 27 124 37 30 9 0 0 337
2001 54 15 63 17 98 27 120 33 32 9 0 0 367
2002 39 11 64 18 99 28 116 33 33 9 0 0 351

Note : Données non disponibles pour 1994, 1996 et 1997.

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 8 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon le type d'admission, de 1981 à 2002

Au 31 mars Mandat de dépôt %* Révocation de la liberté % Transfèrement prov.-féd. >% Autre type d'admission / type d'admission inconnu % TOTAL
1981 173 87 23 10 4 2 0 0 220
1982 177 91 14 7 3 2 0 0 194
1983 202 88 19 8 6 3 2 1 229
1984 208 91 15 7 4 2 1 0 228
1985 196 91 15 7 5 2 0 0 216
1986 257 92 15 5 6 2 1 0 279
1987 261 92 12 4 10 4 1 0 284
1988 244 89 13 5 13 5 3 1 273
1989 253 89 13 5 14 5 5 2 285
1990 269 87 17 6 14 5 8 3 308
1991 286 90 17 5 7 2 7 2 317
1992 284 91 22 7 2 1 5 2 313
1993 287 89 31 10 2 1 3 1 323
1994 271 86 37 12 0 0 7 2 315
1995 240 81 53 18 1 0 2 1 296
1996 244 79 56 18 0 0 8 3 308
1997 271 83 53 16 0 0 4 1 328
1998 261 81 59 18 0 0 1 0 321
1999 280 80 68 19 0 0 3 1 352
2000 272 81 64 19 0 0 1 0 337
2001 275 75 89 24 0 0 3 1 367
2002 285 81 61 17 0 0 5 1 351

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 9 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon l'infraction la plus grave, de 1981 à 1991, en 1995, et de 1998 à 2002

Au 31 mars Crime avec violence %* Infraction contre les biens % Infraction liée aux drogues % Autre infraction % Infraction inconnue % TOTAL
1981 110 55 30 15 32 16 28 14 0 0 200
1982 115 59 24 12 32 16 23 12 0 0 194
1983 131 57 31 14 38 17 29 13 0 0 229
1984 142 62 28 12 34 15 24 11 0 0 228
1985 129 60 28 13 36 17 23 11 0 0 216
1986 154 55 35 13 66 24 24 9 0 0 279
1987 167 59 35 12 45 16 36 13 1 0 284
1988 158 58 44 16 40 15 31 11 0 0 273
1989 170 60 37 13 42 15 36 13 0 0 285
1990 176 57 35 11 57 19 34 11 6 2 308
1991 174 55 33 10 67 21 37 12 6 2 317
1992                      
1993                      
1994                      
1995 167 55 72 24 56 18 0 0 9 3 304
1996                      
1997                      
1998 181 56 75 23 51 16 0 0 15 5 322
1999 177 50 23 7 53 15 66 19 33 9 352
2000 168 50 17 5 63 19 45 13 44 13 337
2001 187 51 21 6 77 21 60 16 22 6 367
2002 202 58 21 6 69 20 58 17 1 0.3 351

Note : Données non disponibles pour 1992 à 1994 et pour 1996 et 1997.

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 10 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la durée de la peine totale, de 1981 à 1991 et de 1994 à 2002

Au 31 mars Moins de 2 ans* %** De 2 à 5 ans % De 5 à 10 ans % De 10 à 15 ans % De 15 à 20 ans % 20 ans et plus % À perpétuité % TOTAL
1981 11 6 95 48 53 27 8 4 1 1 1 1 31 16 200
1982 6 3 93 48 48 25 10 5 1 1 2 1 34 18 194
1983 14 6 107 47 55 24 14 6 1 0 1 0 37 16 229
1984 14 6 107 47 51 22 12 5 1 0 1 0 42 18 228
1985 9 4 102 47 53 25 6 3 2 1 2 1 42 19 216
1986 11 4 140 50 67 24 11 4 1 0 2 1 47 17 279
1987 12 4 146 51 56 20 16 6 3 1 1 0 50 18 284
1988 13 5 140 51 48 18 16 6 2 1 1 0 53 19 273
1989 12 4 139 49 57 20 17 6 2 1 4 1 54 19 285
1990 13 4 154 50 63 21 19 6 1 0 1 0 56 18 308
1991 15 5 160 51 58 18 20 6 3 1 1 0 58 18 317
1992                              
1993                              
1994 ND ND 193 61 45 14 18 6 5 2 1 0 53 17 315
1995 ND ND 167 56 50 17 17 6 4 1 1 0 56 19 296
1996 ND ND 170 55 48 16 21 7 4 1 2 1 63 20 308
1997 ND ND 187 57 45 14 21 6 4 1 1 0 70 21 328
1998 ND ND 190 59 39 12 20 6 4 1 1 0 67 21 321
1999 36 10 176 50 52 15 10 3 3 1 0 0 75 21 352
2000 41 12 154 46 47 14 8 2 3 1 0 0 84 25 337
2001 59 16 167 46 59 16 12 3 2 1 0 0 68 19 367
2002 48 14 187 53 54 15 12 3 2 1 0 0 48 14 351

Note : Données non disponibles pour 1992 et 1993.

* Pas de données disponibles pour les peines de moins de 2 ans pour les années 1994 à 1998.

** Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 11 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la durée d'incarcération depuis la dernière admission, de 1981 à 1991 et de 1994 à 2002

Au 31 mars Moins de 12 mois %* Entre 1 et 2 ans % De 2 à 5 ans % 5 ans et plus % Durée inconnue % TOTAL
1981 76 38 46 23 53 27 23 12 2 1 200
1982 81 42 36 19 42 22 25 13 10 5 194
1983 103 45 43 19 48 21 25 11 10 4 229
1984 90 40 62 27 35 15 30 13 11 5 228
1985 94 44 42 19 41 19 35 16 4 2 216
1986 139 50 55 20 44 16 38 14 3 1 279
1987 99 35 80 28 52 18 43 15 10 4 284
1988 105 38 53 19 62 23 47 17 6 2 273
1989 117 41 57 20 56 20 46 16 9 3 285
1990 134 44 53 17 57 19 51 17 13 4 308
1991 142 45 55 17 56 18 49 15 15 5 317
1992                      
1993                      
1994 152 48 73 23 52 17 38 12 0 0 315
1995 142 48 71 24 51 17 32 11 0 0 296
1996 160 52 61 20 60 19 27 9 0 0 308
1997 179 55 59 18 60 18 28 9 2 1 328
1998 179 56 55 17 61 19 26 8 0 0 321
1999 213 61 53 15 48 14 38 11 0 0 352
2000 193 57 60 18 45 13 39 12 0 0 337
2001 223 61 54 15 45 12 45 12 0 0 367
2002 194 55 63 18 49 14 45 13 0 0 351

Note : Données non disponibles pour 1992 et 1993.

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 12 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon le nombre de périodes d'incarcération antérieures dans un établissement fédéral, de 1981 à 2002

Au 31 mars Aucune %* De 1 à 5 % De 6 à 9 % 10 et plus % TOTAL
1981 157 79 42 21 1 1 0 0 200
1982 153 79 41 21 0 0 0 0 194
1983 194 85 34 15 1 0 0 0 229
1984 200 88 28 12 0 0 0 0 228
1985 184 85 32 15 0 0 0 0 216
1986 230 82 49 18 0 0 0 0 279
1987 238 84 44 15 2 1 0 0 284
1988 229 84 44 16 0 0 0 0 273
1989 237 83 47 16 1 0 0 0 285
1990 254 82 53 17 1 0 0 0 308
1991 264 83 52 16 1 0 0 0 317
1992 257 82 56 18 0 0 0 0 313
1993 252 78 70 22 0 0 0 0 323
1994 278 88 36 11 1 0 0 0 315
1995 242 82 53 18 1 0 0 0 296
1996 251 81 57 19 0 0 0 0 308
1997 275 84 53 16 0 0 0 0 328
1998 262 82 59 18 0 0 0 0 321
1999 249 71 95 27 7 2 1 0.3 352
2000 243 72 90 27 3 1 1 0.3 337
2001 241 66 121 33 4 1 1 0.3 367
2002 256 73 91 26 3 1 1 0.3 351

Il y avait 1 cas de « nombre inconnu » en 1993.

* Proportion par rapport au nombre total de délinquantes sous responsabilité fédérale.

Tableau 13 : Distribution des délinquantes sous responsabilité fédérale selon la région de condamnation, de 1987 à 1991, en 1995, et de 1998 à 2002

Au 31 mars Atlantique %* Québec % Ontario % Prairies % Pacifique % Hors du Canada % TOTAL
1981                          
1982                          
1983                          
1984                          
1985                          
1986                          
1987 23 8 59 21 72 25 73 26 56 18 1 0 284
1988 16 6 62 23 79 29 59 22 55 20 2 1 273
1989 16 6 70 25 88 31 62 22 48 17 1 0 285
1990 22 7 74 24 90 29 70 23 47 15 2 1 308
1991 17 5 80 25 91 29 83 26 36 12 3 1 317
1992                          
1993                          
1994                          
1995 3 1 46 15 153 50 72 24 30 10 ND ND 304
1996                          
1997                          
1998 32 10 59 18 112 35 87 27 32 10 ND ND 322
1999 25 7 76 22 100 28 118 34 33 9 ND ND 352
2000 38 11 53 16 87 26 128 38 31 9 ND ND 337
2001 52 14 65 18 87 24 131 36 32 9 ND ND 367
2002 45 13 68 19 86 25 122 35 30 9 ND ND 351